Chapitre 20

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Je me sens brutalement secouée par des épaules plutôt fortes et ouvre les yeux dans un sursaut en me retrouvant nez à nez avec ma mère. Son visage est rempli d'inquiétude, elle est toute pâle.
Je ressens alors d'horribles douleurs à plusieurs parties de mon corps qui me lance de plus en plus donc je finis par hurler mal dans mon corps.
Ma mère s'arrête d'un coup de me secouée et me regarde comme paralysée. Ses lèvres tremblent légèrement avant qu'elle ne prenne la parole.

- M-ma puce... Pourquoi tu es dans un état si accablant ?... Que t'es t'il arrivé ?...

- Je ne sais pas eomma...

Ma réponse est sincère. Mon seul souvenir est Cette Vidéo...
Je ne fais que y penser et me met à pleurer comme un bébé.
Ma mère me jette un regard d'incompréhension profond.
Je parviens en sanglotant à poser une question à ma mère les yeux larmoyants sans atténuation.

- e-est Baek-Baekhyun ?...

- Dans sa chambre. Tu veux qu'il vienne ?

- N-non...

- Ton père a examiné tes blessures, quelques unes sont assez graves, il faudra aller à l'hôpital assez rapidement, pour le reste c'est superficiel.

- D'accord... je réponds faiblement.

- Tu veux quelque chose ?

- Oui. Dormir...

Je baille épuisée.

- D'accord ma puce... Quand tu seras rétablie toi et moi nous partirons en Russie. dit-elle une fois levée de mon lit un regard sombre.

Je n'eu même pas le temps de demander pourquoi qu'elle répondit sur un ton froid.

- Pour que toi et ton frère arrêtiez vos conneries !

Elle sortit de ma chambre en claquant la porte me laissant seule dans la pénombre de la douleur. Je voyais s'écrouler devant moi tout mon petit monde. Plus rien ne serait comme avant, je ne reverrai plus jamais mon frère adoré. Mon amant...
Je n'arrive même pas à pleurer tellement je me sens brisée de l'intérieur. Plus rien ne compte pour moi désormais. Je suis meurtrie et au final le sommeil ne viendra pas.
Je passe le reste de ma nuit à réfléchir.
À l'aube mon père et ma mère entre dans la chambre comme des sauvages. Ils ont tout deux un regard noir, froid, remplit d'autorité parentale.
Ma mère prépare une valise et mon père me regarde avant d'entreprendre un monologue qui va sans doute me faire beaucoup de mal.

- Ta mère et moi pensons que si tu pars maintenant ça sera mieux. Tu te feras donc hospitaliser en Russie à Saint Petersbourg. Tu vas dire "Au revoir" à ton frère tout-à-l'heure à l'aéroport. Tu pars d'ici à 10h00. Tu auras 5 minutes surveillées pour t'adresser à lui une seule et dernière fois. Tu ne pourras même plus l'appeler. Il est temps que vous soyez remis dans le droit chemin. Qu'avons-nous raté dans votre éducation à ton frère et toi pour que vous alliez vous galochez en secret franchement ?!

Sa voix s'amplifie et devient de plus en plus impressionnante et massive à mes tympans.
Ma mère sentant sûrement que cela va dégénérer, pose doucement avec tendresse sa main droite sur l'épaule masculine de mon père.
Je n'avais jamais vraiment remarquée à quel point c'était un homme imposant jusqu'à aujourd'hui. C'est comme si il occupait tout l'espace autour de lui. Je trouva cette pensée effrayante et m'empressa angoissée de la faire disparaitre pour ne pas me sentir épiée un trop long temps.

- Ta mère a préparé ta tenue. Va l'enfiler, elle est dans la salle de bain.

Il quitta la pièce sans un mot de plus.
Ma mère me lance un regard autoritaire et je compris que je devais me dépêcher alors je me rua le plus vite possible dans la salle de bain pour faire ma toilette.
Je m'observa quelques minutes, en sous-vêtements dans le miroir et vues les nombreuses échymoses qui parcourt mon corps frêle : une énorme echymose en plein milieu de dos, bien violacée sur la colonne vertébrale ; des nombreuses, trop pour les compter répandue le long de mes maigres jambes, notamment dans la zone des chevilles.
J'enfile ma tenue : Une jupe à carreaux rouges avec différentes nuances par endroit ; une chemise blanche dont je retrousse une manche pour paraître moins comme le voudraient mes parents, jeune fille de bonne famille.
J'enfile des chaussures compensées noires trop féminines à mon goût avant de sortir de la salle de bain.
Je passe dans le couloir et bloque légèrement et regarde longuement de manière presque interminable dirais-je la porte de chêne de la chambre de mon frère.
Je m'empêche violemment en me giflant d'ouvrir la porte et fuis dans la cuisine comme une criminel recherchée grandement par les forces de l'ordre.
Je ne prends pas de petit-déjeuner trop déprimée pour y penser.
Je m'aventure donc dans le salon où siège sur le fauteuil vieillit de cuir rouge mon père un journal de nouvelles à la main.
Je l'observe silencieusement et il ne m'accorde pas la moindre intention le nez plongé dans sa lecture sans doute plus intéressante que sa fille qui dans à peine quelques heures sera dans un avion (qui peut très bien craché, ne pas oublier ce détail qui paraît insignifiant) en route pour Saint Petersbourg en Russie dans le but de "retourner dans le droit chemin".
À vrai dire en regardant mon géniteur, je ne pus m'empêcher de sentir sur le bout de ma langue un mélange salé de tristesse et de colère qui n'attendait que le bon moment pour balancer des injures à tout bout de champ jusqu'à déshydratation de ma bouche. Je me sentis alors comme un prédateur qui attend patiemment le meilleur moment pour bondir sur sa proie et lui briser la nuque avant de se nourrir de sa carcasse riche d'énergie jusqu'à son prochain repas.
Ma mère arriva alors affichant un visage doux en traînant derrière elle une valise à roulettes blanche avec des rayures violettes en tissu assez rêche et résistant, les roues sont noires mais sales sans doute à cause du nombre d'années qu'elle se trouve dans la famille.
Mon père plia son journal avant de le posé sur la table basse du salon, puis il se leva et nous regarda ma mère et moi.

- Allons à l'aéroport... Met ta veste Eun-hee !

Son ton était autoritaire et ne voulant pas le mettre dans une fureur noir j'enfila ma veste en jean bleu foncé.
Mon père, ma mère, puis moi sortîmes de la maison que je regarda une dernière fois consciente que je ne la reverrai sûrement plus jamais ou alors dans plusieurs années.
Mon père ne me laisse pas vraiment de temps et me poussa presque dans la voiture de manière brutale, puis ma mère monta devant côté passager, alors que mon père s'assit à celle de conducteur.
Il tourna la clé de contact et le moteur vrombit comme furieux.
Je regarda par la vitre de la voiture mon chez moi jusqu'à ce qu'il disparaisse de ma vision.
Je sentais mon cœur se serré brutalement, il cogné violemment dans ma poitrine. Il me faisait ressentir l'entaille profonde qui le coupé presque en deux.
Je ne veux pas partir, toute ma vie se trouve ici, ma place ne peut pas se trouver ailleurs...
Silencieuse, blessée, me vidant peu à peu de mon sang j'attends d'arrivé à l'aéroport.
En attendant, je réfléchis aux adieux déchirants que je vais avoir avec mon frère chéri et rien que d'y penser me pique, et me brouille les yeux par des débuts de pleures qui seront sans fin au moment fatidique.
Mon père se gare alors sur le parking de béton de l'aéroport et s'empresse de sortir de la voiture tout comme ma mère. Je suis... Mais à la traîne.
Mes parents s'occupent de tout et je me contente de les suivre.
Juste avant que nous ne montions mon frère arrive, nous nous enlaçon une dernière fois avec un mélange indiscernable au final de leur, de tristesse, d'amour, et de chagrin profond avant que nos parents nous tirent violemment à l'opposé l'un de l'autre.
Nous ne prononçons entre nous que quelques mots d'adieux déchirant en pleurant tout deux en nous regardant avec ses même sentiments que lors de notre étreinte fraternel et passionnée d'amour aussi... Trop d'amour aux goûts des gens "normaux".
Juste avant que je ne monte dans l'avion, il vient déposé un dernière baiser sur mes lèvres au quel malheureusement je n'eu point le temps de répondre.

Je passe plusieurs années en Russie. J'y atteint ma majorité. Je n'y trouve pas l'amour car le mien m'avait était enlevé, resté en Corée du Sud.
À 25 ans, ma mère décéda et mon père je n'avais même plus de nouvelles de lui alors je pris la dure décision de retourner en Corée et par miracle juste avant mon départ je reçu un coup de fil de mon père qui voulait que je revienne mais je n'étais pas au bout de mes surprises.

Electric Kiss [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant