10 histoires d'horreur

7e histoire : La femme du tableau

Dans une belle journée ensoleillée je me promenais dans le musée des Flandres (à Casseldans le Nord de la France) qui avait organisé une exposition sur la représentation de la figure humaine au 16e et 17e siècles intitulée ''La figure ou le reflet de l'âme''. Je me baladais seul dans les galeries du musée. Je marchais tranquillement quand je fus intrigué de voir, au bout de la galerie, le portrait pâle d'une femme, tout le contraire des autres tableaux truculent. Je me rapprochais pour mieux distinguer les très fins de son visage. C'était une jeune femme à la peau blanche, le teint livide et les cheveux blond. Elle portait une longue robe blanche. La peinture était tellement bien réalisé que je crus un moment qu'elle bougeait. Je me dis alors que se n'était que mon imagination, mais non, elle était bien en train d'avancer sa main vers moi.

- Vient mon jeune homme, je ne vais pas te manger. Me dit elle d'une douce voix

Pris de panique, je fis un bond de deux mètres et mon sang se glaça, je ne pensais qu'à une seule chose : m'enfuir. Alors je pris mes jambes à mon cou et partis, mais la femme continuait de me parler :

- Ne me quitte pas !

Mais sa voix m'envoutais, comme une drogue, et m'attira dans son filet, je retournais alors vers le tableau, mais la femme avait disparus. Pris d'effroi je voulus partir, mais en me retournant je découvrit une ombre sombre et pâle, c'était la femme du tableau ! Mon cœur battait la chamade, pris de stupeur, je couru vers la sortie, mais malheureusement les portes se refermèrent dans un grincement interminable et la femme avec un sourire machiavélique, pleine de jactance, pencha sa tête de droite à gauche et se rapprocha de moi en tendant sa main. Elle se rapprocha de plus en plus et...

Je me réveilla, à terre, au milieu des tableaux, qui me regardaient fixement. Je me relevai, inspirai et expirai un grand coup : ce n'était qu'un rêve, ce n'était qu'un rêve me répétais-je en boucle dans ma tête. Je m'avançai pour voir la femme du tableau. En ce rapprochant du tableau je revit la jolie jeune femme, et me rappelai les attrocités qu'elle m'avait fait subire. Mais je vit que quelque chose avait changé, elle tenait un couteau dans sa main. J'était pourtant sûr de ne pas l'avoir vus avant. Exténuer, je décide donc de rentrer chez moi, mais j'aperçus une lueur blanche dans le tableau : les yeux de la femme brillaient et étrangement je ne réussi plus à bouger, mes membres étaient crispés, je ne sentai plus mes doigts, ni mes pieds, plus rien... La femme sortie de son tableau et s'approcha vers moi, le couteau dirigé vers ma poitrine, je commençais à paniquer et essayant en vain de bouger. Elle se rapprocha lentement, de plus en plus. Mon cœur s'emballai quand elle s'arrêta devant moi. Je sentai sa respiration : un mélange de cadavre en décomposition et de mort. Même si je n'avait aucune idée si la mort avait une odeur. Et tout d'un coup, d'un geste brutal elle me transperça le coeur. Je sentis une terrible douleur qui m'envahissait, et dès qu'elle eu retiré le couteau une énorme vague de sang coula à mes pieds. Elle se rapprochait de mon visage et avec ses yeux brillant, tel un zombie elle ouvrit lentement sa bouche faisant apparaître des dents recouvertent de sang séché et pointues comme des aiguilles. Elle tira sa langue vers mon visage et me lécha la la joue, et elle commença à susurrer dans mon oreille : « De la chaire fraiche... » puis...

Je me réveilla dans un sursaut, trempé de sueur. je regarda ma mains, j'avait tous mes doigts, j'essayais de bouger mes jambes, je pouvais marcher. Je regardais autour de moi, j'était tout seul dans une pièce noire, mais il y avait une petite lumière, je courus, courus aussi vite que me permettais mes jambes, avec l'espoir que ce cauchemar se terminerai. Et dès que j'atteignit la lumière, je me cogna contre une parois en verre, et j'eu l'horreur d'assister à se terrible spectacle : la femme du tableau était de l'autre côté de celui-ci, en deux fois plus grande que moi. Elle se retourna et me fit un signe d'au revoir, puis parti, me laissant seul. C'est à ce moment la que je découvris que j'était enfermé dans le tableau, terrorisé je me retourna et m'écroula au sol. En relevant la tête je vis que sur le mur, il était écrit : « C'est à ton tour maintenant ! ».

PS : J'ai écrit cette histoire en 5e ou 4e pour le concours " la voix des portrait" . Je l'ai changer pour qu'elle puisse être un peu plus terrifiante. Sinon le tableau de cette femme à était réalisé par David Terniers et il s'intitule ''Portrait de femme''. Voilà !