Moonlight Shadow - Tome II [En Pause]

Chapitre VIII

Localisation : Birmingham

Lexa

* Au même instant, je reçois le message de Ash. Mon premier réflexe, c'est maîtriser mes émotions. Il ne faut pas qu'il sente une quelconque peur ou angoisse ça le ferait rappliquer. Je ne sais pas jusqu'où le lien a été préservé mais ne prenons pas de risque. Ensuite il faut qu'il n'éprouve aucune envie de me rejoindre. Je me concentre sans en donner l'air, gardant à l'œil les trois vampire tout en prenant mon verre. *

° Dégage Ash. Tu as raison, il ne faut pas me faire confiance. Alors pour le moment je suis en bonne compagnie, lâche moi la grappe. Maintenant qu'on a mis les choses au clair, laisse moi m'amuser. °

* Complètement faux et insensé, mais j'espère qu'il s'énervera assez pour me haïr davantage et faire demi-tour. Quant aux conséquences... J'avale mon verre d'une traire. C'est 'heure de exercice. *

Ash

*"En bonne compagnie"... Bien sûr... A peu près aussi bien installée que moi sur la chaise ligoté de liens d'argent il y a deux ans, j'imagine. Je retrouve finalement sa trace et la voie, face à trois vampires. Ok, réfléchir vite. Je fonce derrière le bar, prends la porte de service et active l'alarme incendie. Pas de témoins, moins de danger et moins d'otages. Tous les gens quittent le bar en regardant autour d'eux, ne remarquant pas les quatre vampires qui restent assis tranquillement en attendant leur heure. La nuit tombe doucement et c'est tant mieux. Plus de témoins, plus de lumière, je peux me transformer comme bon me semble.*

°Ouais, bon, pour la bonne compagnie, on repassera. On se les fait ?°

Lexa

* Je soupire en levant les yeux au ciel même si malgré moi je souris. Ash. Je dois avouer que le fait qu'il soit tout de même venu sans me croire me soulage. S'il m'avait pensé capable d'aller voir ailleurs maintenant, ou n'importe quand... Je ne préfère pas imaginer. *

° Tu pouvais pas rester à l'abri avec Malia ? Sérieusement petit loup ? °

* J'ai l'impression de me sentir revivre en le sentant non loin de moi. Il est de retour et c'est tout ce qu'il me faut pour sortir les canines et les dagues, mes armes de prédilections avec les revolvers. L'adrénaline se met à courir dans mes veines et je souris en coin*

° Mais maintenant que tu es là, il vaut mieux qu'on se dépêche. °