Partie 12

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Le président écoutait la jeune femme.

- Vous avez un remède ??? Cria le député de Seocho près du combiné.

- Je crois que oui, mais il n'est pas encore prêt.

- Expliquez-vous !

- Docteur Hyesung... Vous vous souvenez que je suis partie trouver le container avec la police ?

- Oui. Elle n'était pas autorisée à approcher sans nos ordres. Et ?

- Un des policiers m'a accompagné. Il n'avait que des gants et un masque comme protection. Et il y a trois heures, il a été en contact direct avec un infecté qui l'a blessé au visage et lui a craché du sang dessus.

- C'est... c'est impossible... murmura-t-il.

- Docteur, je crois qu'il est porteur d'anticorps.

- Vous croyez ? S'énerva le Premier Ministre. Vous n'avez rien !

- On vérifiera ! Gronda le Président. Docteur...

- C'est possible...

- Du sang infecté s'est introduit dans sa plaie et sa bouche, or, il n'a toujours pas de symptômes. Ceux-ci auraient dû apparaître il y a plus d'une demi-heure. Et là, sur la vidéo envoyée, il a l'air en pleine forme. Informa Soo Ae.

- Plus encore. Continua Hyesung. Il a été en contact direct avec le container, sans aucune protection oculaire... il devrait être mort... Soo Ae, où est-il ?

- Dans la foule, près de la sortie de Séoul. Il s'est enfui du camp des infectés pour retrouver mon fils, mais il ignore qu'il est en sécurité.

- Où es-tu ?

- En route pour le retrouver. Nous venons d'arriver.

- Docteur. Appela le Président. Je préviens le Général de votre arrivée. Je vous envoie également des ambulances pour les blessés.

- Merci beaucoup Monsieur le Président.

Elle raccrocha. Le Président souffla quand il entendit.

- Opération Clean City. Vous avez le feu vert.

Il se retourna vers les dirigeants, les yeux grands ouverts. Le président des États-Unis venait de donner un ordre.

- Clean City ?

- Au cas où il y aurait une incapacité à gérer la situation, nous avons fait décoller il y a cinq minutes des avions bombardiers.

- Comment avez-vous... ? Nous avons des anticorps ! Tonna le Président.

- Ce ne sont que des spéculations ! Pas question de mettre l'avenir du monde sur ces incertitudes.

­Le président était furieux. De quel droit ces soi-disant dirigeants osaient menacer ses compatriotes qui n'étaient que des victimes d'un savant fou.

- Le Président a toujours l'autorité absolue sur l'état-major, n'est-ce pas ?

- Pardon ? Siffla l'Américain.

- Oui ! S'écria le député de Seocho, désireux de voir sa ville guérie.

- Passez le moi. Ordonna le président au député, sans lâcher des yeux les autres dirigeants, les défiants du regard.

Un MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant