Partie 2

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Park Soo Ae courait entre les passants. Du haut de ses 1m68, elle fonçait pour arriver à l'heure à l'hôpital. Génie en médecine, à seulement 26 ans, elle avait rendu une thèse sur les maladies biologiques et on lui avait offert un poste en recherche à l'hôpital de Seocho, situé dans la banlieue de Séoul. Elle avait un fils, et un mari. Son fils, Taepyong, âgé de 6 ans, était son plus grand trésor. Son mari, Shin Ji, quant à lui, elle ne pouvait plus le tolérer. Il profitait de sa situation, ne cherchait pas de travail, et revenait souvent le soir, saoul.

- Vite, vite, vite ! S'exclama-t-elle en voyant sa montre.

9h00 pile. Elle allait être en retard. Son fichu mari ne s'était pas réveillé pour emmener leur fils ! Elle avait dû s'en occuper. Encore... finalement, elle arriva à temps à l'hôpital. Soo Ae déposa son sac dans son bureau et attrapa sa blouse d'un geste rageur. Son avocat ne devait pas tarder à appeler. Elle déambulait dans le couloir tout en mettant sa blouse. Elle s'attrapa un café et alla à l'accueil.

- Bonjour docteur Park. La salua une des secrétaires à l'accueil.

- Bonjour Jimin. Sourit la femme.

- En retard ?

- Presque. J'ai dû faire un détour pour déposer Taepyong. Enfin... il m'a assuré qu'il allait le chercher à l'école ce soir. Je vais donc pouvoir finir un peu plus tard.

La secrétaire Jimin la regarda.

- Encore lui ?

- Encore et toujours. Soupira la femme.

- Ya... Jimin chuchota en se penchant vers Soo Ae. Quand vas-tu te débarrasser de lui ?

- T'inquiète. L'avocat m'appelle tout à l'heure.

- Enfin. Il est temps qu'il se casse.

- Tu n'imagine pas comme je l'attends !

- Et pour la garde du petiot ?

- Je suis la plus favorable. Une bonne situation, travail qui rapporte bien. Bref, j'ai toutes les chances de mon côté.

Elle terminait à peine que son téléphone sonnait.

- Allo ?

- Docteur Park ?

- Oui ?

- C'est Maître Shin Dong Houn.

­- Oh ! Bonjour.

- Vous avez un moment ?

- Oui.

- Bien. Les papiers concernant le divorce... je les ai sous la main... ma fois, tout est en ordre. Je juge est favorable à ce que vous gardiez l'enfant. Vous êtes la plus stable des deux parents, et aucun antécédent alcoolique.

- Vous pouvez noter qu'il continue.

- Il ne respecte pas l'accord ? Eh bien. J'en prends acte et préviens le juge. Étant donné les conséquences, il n'y aura s'en doutes pas de procès.

- Entendu. Merci beaucoup Maître.

- Je vous en prie. Je continue de vous tenir au courant des événements.

- Très bien. Merci encore. Bonne journée Maître.

- Bonne journée docteur.

Un MonstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant