Laisse moi seul | Billdip

Chapitre XI

     J'étais assis sur une chaise vers la chambre de Dipper. Dès que les cours furent finis, j'ai courus à l'hôpital.

— Madame Pines, calmez-vous.

— Quand votre enfant sera sur un lit d'hôpital dans un coma, vous viendrez me dire de me clamer ! S'énerva-t-elle.

     L'infirmière l'arrêta et entra seule dans la chambre. Elle tourna la tête vers moi.

— B-Bill ? C'est vraiment toi ?

— Bonjour madame Pines...

     Elle m'enlaça subitement.

— Je suis contente de te voir !

— Ah ! Tu es là Honey, Bill ?

— Bonjour monsieur Pines.

     Elle me serra plus contre elle et je répondis à son étreinte.

— Tu vas l'étouffer...

— Pardon, Bill.

     Elle me lâcha et je lui souris. Docteur Lloyd arriva. Madame Pines lui sauta presque dessus pour savoir son diagnostique.

— Il... il a était mis en numéro un de la liste d'attente...

— Pourquoi ? C'est devenu plus grave ? Demanda son père.

— Il lui ne lui reste plus que deux semaines...

     Son père frissonna et sa mère saisit les vêtements de Lloyd.

— Comment ça deux semaines ?! Il lui en reste six normalement. Six semaines pour trouver un remède et la vous dîtes qu'il ne lui que deux semaines ?!

— Calmes-toi Honey !

     Il la prit dans ses bras pendant qu'elle commença à pleurer. Lloyd s'excusa et dû s'en aller.

     Je serrai le siège et baissai la tête. Rien allait. Tout s'effondrait. Je me levai, saluai les parents de Dipper et rentrai chez moi.

☼▲☼

     Le lendemain, je passai tout mon cours dans les nuages. Le midi je m'éclipsai derrière l'école. Je fis surpris de voir Mason assit contre le mur les genoux contre son torse et le visage inondé de larme.

— Fallait que ce soit toi... rit-il nerveusement.

—...

     Je m'assis à côté de lui et mit ma main sur son épaule. Il éclata plus en sanglot. Je le pris dans mes bras.

— C'est pas juste !

— Je sais...

    Je vis Will arriver et nous regarder tristement. Il s'approcha de nous et colla son torse contre son dos.

    On resta un long moment comme ça avant que je le lâchai et il se laissa tomber dans les bras de son copain.

     Will me sourit. Sûrement content que j'aie fais l'effort de le consoler.

— Il faut que vous soyez fort.

— Ne me quitte pas Will.