Laisse moi seul | Billdip

Chapter IV

     En plein repas, Will racontait sa journée. Mason et toujours Mason était collé à sa bouche.

— Et toi Bill ? Ta journée ? Demanda mon père.

— Euh... rien de spéciale.

     Je vis Will froncer les sourcils. Il voit que quelque chose me tracasse. Il me connaît trop bien.

     Après le repas, pendant qu'on faisait la vaisselle ( maudite machine qui tombe en pane ) il me donna un léger coup de coude.

— Billy ? Qu'est ce qui se passe ? C'est à cause de Dipper ? C'est à cause de lui que tu étais mal ?

— Ouais et non. Willy ?

— Oui ?

— Tu me détestes ?

     Il écarquilla les yeux avant d'éclater de rire. Qu'il est mignon mon bébé. Il s'essuya une larme rebelle.

— Mais tu es tombé sur la tête ? Tu es bien la dernière personne que je détesterai. Je t'aime tellement grand frère.

— Tu-tu trouves que je suis trop collé à toi ? Tu voudrais plus de temps avec M... ma... tête de sève ?

— Tête de sève ? Ah Mason ? Bah... oui c'est vrai que j'aimerai bien des moments intimes avec lui mais...

— D'accord. Je... je te laisserai seul avec, je fis un sourire forcé.

— Bill ?

     Je ne veux pas lui laisser plus de temps avec lui. Il faut que je lui dise mes pensées.

— Va s'y ! Dis-moi ce que tu te retiens de dire depuis toute à l'heure, souffla-t-il d'un air sévère.

     Woah... jamais je n'avais vu cette expression sur le visage du bleuté.

— Mason se moque de toi ! Comme il l'a toujours fait !

— Bill... soupira-t-il.

— Non ! Il s'est toujours moqué de toi, t'humiliant, te faisant pleurer et d'un coup du jour au lendemain il t'aime et vous vivez le parfait amour, c'est dégoûtant ! C'est faux ! C'est du n'importe quoi ! Haussai-je le ton.

— Non ! Il n'est pas faux. Il m'aime vraiment et il me le fait bien comprendre, il l'hausse également. Bill attends !

     Je séchai mes mains à l'air libre et montai dans ma chambre. Une dispute, c'est ce que je voulais à tout prix éviter avec mon petit frère.

     Je claquai ma porte et sautai sur mon lit. Je m'en roulai dans ma couverture et essayai de rapidement trouver le sommeil.

☼▲☼

— Dipper ?

     Je me mis devant son bureau. Il leva les yeux vers moi et soupira. Super merci.

— Quoi ?

— Je... je voulais m'excuser. Pour la primaire, désolé de t'avoir gardé pour moi seul et que tu aies passé de mauvais moments...

— J'en ai rien à foutre. C'est pas ça qui va me rendre mes années perdues.

     Qu'il est gonflé. Malgré le faite que je l'aime, là il exagère et me soule.