Poèmes d'une nuit

lucidité et amour insensé (pour concours de adjhapgs(cette excuse!))

C'était un instant extrêmement lucide.
La vie n'a plus de consistance,
Elle nous rejette à la face notre impuissance
La fierté passe à l'état liquide.

L'envie de pleurer brule ma gorge
De te voir avec ma propre soeur,
Tu lui caresse le dos avec dans les yeux cette lueur
Qui témoigne plus d'affection qu'elle ne te porte.

Éloigne-toi c'est un démon !
Elle cruelle et blessante !
Je vois bien dans ton regard la déferlante
D'amour que donne à ma prison.

Je ne sais pas si tu m'aime ou juste pas assez,
Je ne sais pas si tu l'aime au-delà de mes pensées,
Je sais seulement que je ne pense qu'à toi,
Tu envahis mon coeur de minuit jusqu'au soir.

Et tes mots qui donnent tant de réconfort,
Et ton sourire qui comble mes efforts,
Et ton odeur qui apaise mes tourments,
Et tes étreintes qui exilent mes démons.

J'ai cherché l'amour au près d'autres garçons,
Jours après jours, saisons après saisons,
Simplement pour oublier que tu sera là,
Où que j'aille, mes pas me ramènent vers toi.

La douleur est sans précédent,
Sans avenir,
Je devrais l'ignorer et pourtant
Je sens les menaces d'une souffrance en devenir

Mon coeur se serre,
Littéralement,
Il s'accélère
Sans le moindre mouvement.

C'est toi qui le guide
Aux travers de la peine.
Je n'ai pas été assez lucide
Pour voir que celle qui nous retenait,
C'était ma peine.

Louise, pour le concours de adjhapgs (la bonne excuse !)