attendant une éternité, l'attendant lui

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J'attends, j'attends et... j'attends.
Ouais, je suis trop patiente là.

Mais comme on dit, ma patience a un gros trou ?
Ou ma patience a des mimiques ?

Ouais, bref je m'en bats le cerveau, c'est d'un niveau inférieur à moi ce genre de choses mdrr.

À un moment, j'en ai marre du coup j'enfonce la porte, avec amûr bien sûr.

J'entends un cri étouffé venant de la cuisine au moment où j'inspecte les pièces une à une.

Je peux me permettre de faire ça, puisque c'est ma futur maison, et puis après bien sûr, la maison deviendra familiale et s'agrandira hihi.

Ma maisonnée est ta maisonnée.
Mie kasa ès su kasos.
My housse is your housse.

Trop forte mdrr.

Bref, je cherche Mimi comme je cherche ma laideur.
Mais je ne trouve rien, forcément.

Alors je me sers dans le frigo, prend un brocoli cru et le prend comme apéro pour le bouffer devant la télé.

Je reste vautrée ainsi pendant deux minutes.
Ah non, je voulais dire deux heures.

À un moment, je rote avec élégance, parce que je suis une bourgeoise en vrai.
Pas un bourgeon, une bourgeoise.
Lol.

Je zappe plusieurs chaînes, comme BFF TG où je découvre avec stupéfaction que mon père a lâché une bombe sur un de ses principaux concurrents commerciaux.

Je suis tellement choquée que j'en perd ma télécommande (je veux dire sa télécommande).

Ptdr, nan en vrai c'est moi qui ai ordonné à mon père de le faire.

Y avait une put... un putois qui traînait trop autour de Mauricette, elle avait qu'à faire attention lol.

Breffons, brefouille, j'avais carrément oublié la raison de ma venue.

Je recommence les fouilles archéologiques (lolilol).
Ainsi débute ma grande épopée...

Le vent souffle sur mes cheveux parfaitement parfait, et mon regard brille de mille feux.

Voilà comment ça aurait dû se passer (pour le vent, on utilise un climatiseur et pour la brillance, bah... des oignons ?), dans un film où je serais là réalisatrice et où j'aurais aussi le premier rôle, logique.
Le rang de l'élite n'est réservé qu'à... bref, je me saoule un peu en vrai.

En fait, ça c'est la deuxième partie de ma grande histoire !

Je cherche l'amour de ma life, pendant trente secondes, mais ça me fait chier.
Je vais manger des chips plutôt ?

Non non et non ! Je ne peux pas me laisser abattre ain...

Mes yeux s'attardent sur la porte d'entrée ouverte...
Oh.
My.
Perfection.

Il est tellement délicat et parfait qu'il a fait attention au moindre détail !
Je souris bête... intelligemment (forcément), car laisser la porte ouverte pour me faire comprendre qu'il s'est cassé pour qu'ensuite l'histoire continue, c'est trop fort.

C'est trop fort.
C'est trop moi mdr.

Bon, c'est pas tout mais j'ai une chasse aux trésors à faire moi.

J'allais me retrousser les manches (pour faire stylé), avant de remarquer que j'étais en débardeur.
Avec décolleté plongeoir mettant en valeur mes deux ballons baudruches rose fushia.

Mais pas grave, j'ai eu un massage des bras express.
Toujours positiver, les amis.
Optimisation avec Carrefoire (chuis drôle) !
Il faut... BOUHOUH, IL M'AIME PAS CE CON !

Donc comme je disais, la vie est belle, la vie c'est moi !

Après cette belle pensée philosophique, me voilà en pleine rue, en espérant que Mineta ne soit pas trop loin.

Je soupire, car je sais qu'il doit déjà être en Afrique, avec les dinosaures.

Soudainement j'entends un bruit étouffée, le même qu'avant, et plus je m'approche silencieusement, plus il est de plus en plus perceptible.

ET LÀ,
JE MEURS DEVANT CETTE BEAUGOSSITUDE !

Devant moi, cet amûr (je retire l'insulte d'avant, j'étais pas moi hein) s'est retrouvé le pied coincé dans une grille d'égout.

Son visage est perlé de sueurs, que j'appelle le nectar des Dieux.
J'ai déjà goûté, c'est aussi bon qu'un tachose.

Quand il m'aperçoit, il a la même expression que la gamine que j'avais vu devant chez lui.
J'y crois pas, il doit être love de moi hihi.

Et quand je m'approche de lui, il essaye de se décoincer le pied avec frénésie.
J'ai compris !
Il veut faire bonne figure et faire plus viril !

Mais moi, je l'aime comme il est avec sa perfection bien à lui !

Quand je brise la grille avec la seule force de ma main, il commence à gueuler avec amour.
Je fonds (pas comme ta graisse, pauvre de toi eheh) !!!

Moumou se remet droit et essaye de partir (pour m'acheter un cadeau, sûrement) mais tombe par terre et tremble.
Oh il doit avoir froid.

- C'est... c'est ça ton Alter ? me demande t-il, de sa voix masculine (je vois sa pomme verte bouger quand il déglutit ow !) en désignant la grille désormais sous forme de semoule fine.

- Ah non, mon Alter c'est mon amour pour toi, babe ! dis je avec classe, en le serrant dans mes bras.

Il gigote dans tout les sens sûrement pour essayer de m'embrasser, le coquin, mais un petit bruit métallique attire notre attention.

Un stylo en diamant brut vient de tomber de sa poche.

- C'est... c'est pas ce que tu crois ! s'écrie t-il en faisant des gestes adorablement maladroits avec ses mains.

Si, je crois que j'ai exactement compris.

Depuis le début, il...

IL M'AVAIT ACHETÉ UN CADEAU, IL ME CONNAISSAIT !!!!!
IL A DÛ VRAIMENT GALÉRER POUR M'ACHETER CETTE MERVEILLE !

Je ramasse le stylo en mimant un bisou volant avec l'autre main.
Classe et stylé.
Si l'on omet le filet de bave sortant de ma bouche.
Mais ce n'est qu'un détail mdr.

En plus, j'avais paumé le mien !
C'est pour ça que je l'aime !

21/11/18.
prout.

les balles de l'amûrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant