Minoru Mineta, élève au lycée Yuei, est ce qu'on peut appeler un bourreau des coeurs.
C'est vrai quoi : il est attirant, que ce soit au niveau physique qu'intellectuel, d'une séduction sans pareille et surtout, son Alter pourrait l'élever au rang de...
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Pour vous aider à vous remémorer ce qui s'était passé il y a deux minutes, je vais vous résumer en deux mots, la situation à laquelle je fais face actuellement : je plore.
Après m'être battu avec acharnement contre l'autre greluche, j'aurais pu mériter une médaille violette ! Mais non, il a fallu que Mimi s'en aille !
On l'a enlevé. Oui, c'est sûrement ça. Et puis, je ne vois pas d'autres explications logiques et rationnels à cela.
Ce qui est sûr, c'est que je vais devoir me mettre à sa recherche seule. Qui sait si ce n'est pas une organisation secrète qui a pour but d'enlever tout les beaux gosses du pays qui en est l'auteur ? Ça ne serait pas surprenant, mais pas rassurant non plus.
Toutefois, il ne faut pas oublier que cette quête n'est pas limitée au niveau du temps (et du budget aussi, mais passons), donc il faut que je m'organise pour faire rentrer ma chambre dans deux valises. Alors que je commence à mettre mon lampadaire ' Winnie le zgeg ' dans ma première valise, les larmes me montent aux yeux.
Mineta me manque tellement, d'habitude lorsqu'on organisait un voyage vers l'autre bout de la ville, c'était lui qui s'en occupait. Enfin il payait un certain Baculgow ou je sais plus son nom, mais bon on avait arrêté ses services lorsque l'appartement numéro 1 explosa lol.
J'avais quand même réussi à récupérer mon lampadaire chéri et Mineta, lui, sa boîte contenant ses précieux magazines pour enfant (il ne veut pas me montrer le contenu, c'est lui qui me l'a dit hihi. Il est vraiment mystérieux mon homme).
Les appartements que nous achetions, ou qui étaient de location, ont été si nombreux qu'il m'est impossible de vous dire le nombre exact. Disons que nous avons fait tout ceux de la ville en l'espace de deux mois.
Trêve de bavardage, il faut que je me dépêche pour la grande épopée qui m'attend hihi. Je mets tout le nécessaire (c'est à dire globalement tout ce qui est beau chez moi, donc vraiment tout) et me retrouve finalement avec dix-sept valises à transporter.
Comment vais-je m'y prendre pour porter tout ça ? Soudain, j'ai une idée fantastique. À l'image de moi, en fait lol. Et si j'appellais quelqu'un pour le faire à ma place ? Bonne idée, Francie.
Je vais chercher le téléphone violet avec écran violet et filtre violet de mon chérie porté disparu, car tout les contacts sont dessus. Moi je n'ai que le numéro de Mimi, il ne veut pas que je parle à quelqu'un autre que lui. Il est possessif mon mari hihi.
Mais alors que j'allais appelé un numéro au hasard, je découvre des noms tel que ' Beauté numéro 1 ' ' Soirée Disco ' ' Bouche trou numéro 5 ', mais le pire reste ' Femme collante comme mes boules (celles sur ma tête), alerte rouge ' dans son répertoire.
Je fais tomber le téléphone qui rebondit trois fois dans un bruit sourd avant de rouler sous le lit. Je suis... abattue, bouleversée.
Alors depuis le début, notre grande romance n'était que mascarade ? Il ne m'a jamais aimé, pas une fois il ne s'est dit ' elle est bonne la soupe qu'elle m'a faite ' ?
Des larmes de croco-
Des larmes coulent le long de mes joues pour former le Santo Àngel, qui devient noir à cause de mon mascara de chez Maybefouine.
Je défais mes valises et range tout à sa place. À quoi bon le sauver, il ne m'aime pas donc on s'en fout, non ?
Plus qu'à quitter cet endroit qui me rend soudainement si nostalgique. Ça me rapelle tant de souvenir ; comme quand Mineta me préparait des biscottes sur son lit de pain pour le dîner, ou encore la fois où il a dû dormir par terre parce que j'imitais une étoile de mer pendant mon sommeil (ptdr), ou aussi la fois où il m'a fourré du saucisson dans la bouche pour que j'arrête de ronfler...
Ah, que de souvenirs.
Mais maintenant c'est fini, me disais je en tombant lourdement sur mon lit. Sur le sol plutôt: le chagrin m'a fait dévié de trajectoire mdc.
Mdc, morte de chagrin bouhouh.
Plus qu'à aller répondre au message que m'avait envoyé discrètement le fils de Disette, ou Dino je sais plus, qui est tombé love de moi par la génétique.
Finalement, mes sentiments n'étaient pas réciproques, Mineta n'a fait que profiter de ma...
De ma quoi, en fait ?
C'est lui qui travaille comme dea... professeur d'anglais pour les petits de maternelles. Il a un bon niveau, c'est pour ça. C'est lui qui paye toutes mes dépenses, c'est lui qui cuisine.
En omettant mon minois d'une beauté inouïe, il n'y a rien qui l'empêcherait de divorcer avec moi...
À moins que... oooh !
Peut-être qu'il ne m'aimait pas avant, mais qu'avec le temps, il a compris son erreur et ne jouait plus la comédie !
Il avait juste oublié de changer mon nom par ' Ma Julienne, mon tout, mon âme, mon corps, ma pensée, mon tunnel d'amour '.
Je savais bien que les étincelles ardentes que je voyais dans ses yeux étaient réelles ! Mais si je me trompais ?
Le seul moyen de le savoir, bah c'est d'aller lui poser la question en personne mdr.
Bon, on va faire comme si je m'étais arrêté au moment où j'appellais un numéro inconnu (j'ai pris un temps fou à récupérer le téléphone qui avait fait des figures acrobatiques jusqu'à sous le lit, en plus je me suis cassée un ongle d'orteil . Plus qu'à attendre qu'il repousse jusqu'à deux mètres lol.)
Sauf qu'au lieu des dix-sept bébés, un bon gros bambin a fait son arrivée. Chut hihi lol. J'espère que celui qui va m'aider est aussi fort que mon Mineta.
Bon comme je disais, (sans que rien ne vienne remettre en doute mon amour indéfectible pour Mimie) j'avais composé le numéro et attendais qu'il ou elle décroche.
Première sonnerie, rien, normal.
Deuxième sonnerie, toujours rien, normal.
Troisième sonnerie, prout.
Quatrième sonnerie, je suis patiente, je vous l'avais dit ça ?
Cinquième sonnerie,...
Sixième sonnerie, il ou elle est sûrement entrain de cuisiner et avait les mains sales.
Septième sonnerie, bon au bout de dix, je coupe.
Huitième sonnerie, sinon, ça va ?
Neuvième sonnerie, allez plus qu'une.
Dixième sonnerie, je peux encore attendre un peu.
Au bout de la trentième, on décroche enfin.
《 - TU POUVAIS PAS ABANDONNER COMME TOUT LE MONDE, SALE VERRUE VIOLETTE À PAILLETTE VIOLETTE ? QUAND ÇA DÉCROCHE PAS, ÇA DÉCROCHE PAS, MERDOUILLE ! 》
