PROLOGUE : L'héritière et la guerre

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Le combat faisait rage sur les restes du village transformé en champ de bataille. On pouvait entendre le bruits des épées s'entre choquants et les cris d'agonie. Les premières maisons avaient été aménagé en camps de fortune par l'armée Bersère et les granges avoisinantes en abris pour accueillir les habitants. Ces guerriers étaient craints et respectés sur tout le continent pour leur bravoure et leur force. Ils étaient reconnaissables au blason qu'ils arboraient sur leurs armures. On pouvait y voir un berserk, un personnage mythologique pouvant déployer une puissance capable de réaliser des exploits dits impossibles. Ils étaient autrefois réputés comme invincibles. C'est aujourd'hui le royaume de Berseria qui fait perdurer ces légendes à travers son armée et sa famille royale.

- Cette situation ne peut plus durer! Il faut à tout prix stopper les affrontements ou du sang sera encore versé pour rien!

Une réunion stratégique avait lieu dans l'une des tentes militaires installées non loin du front.

- Je comprend votre point de vue votre majesté mais si je puis me permettre, il vaudrait mieux laisser cela à des hommes plus compétents.

- Dois-je comprendre que d'après vous Nacir, en tant que femme, je n'ai pas ma place ici? Que je ne suis pas assez compétentes pour diriger une armée? Et ne vous ai-je pas demandé de m'appeler par le prénom qui m'a été donné?

- Jamais je ne me permettrait un tel affront à votre égard, je ne fais que proposer une solution, rien de plus.

- Et bien vous pouvez garder ce genre pensées pour notre prochain duel en public. Un sourire se forma au coin de ses lèvres lorsqu'elle lui dit en le regardant : rappelez-moi, à combien en somme-nous déjà?

- 399 Mademoiselle.

- Je ne me souviens pas très bien, combien en ai-je gagné?

- 399 Mademoiselle.

- Et combien en avez-vous gagné?

- Sale petite garce, tu vas me le payer! Je te le garanti! Se dit-il.

Il y eu un moment de silence pour le moins gênant durant lequel tous les soldats présent se turent en vue du dénouement de la conversation. Il se décida finalement à répondre à la question:

- Aucun, Mademoiselle, grogna-t-il entre ses dents.

- Fort bien, je n'ai donc aucune leçon à recevoir d'un perdant.

Sur ces paroles elles tourna les talons et sortit. Elle était fière d'elle. Après tout, elle venait certes de ridiculiser l'un des commandent les plus fort de son armada devant ses propres hommes, mais elle venait surtout d'humilier le guerrier le plus arrogant que le royaume ai jamais connu (il avait en effet une certaine popularité auprès des adolescentes et ne manquait pas de s'en vanter). Malheureusement, ce n'était pas ça qui ferait diminuer le nombre de victime. Elle était en pleine réflexion lorsque tout à coup, une voix qu'elle connaissait bien l'appela :

- Umiiiiii!!!

- Je t'ai dis de ne pas m'appeler comme ça Ryo, tu sais très bien que je n'aime pas ce surnom ce n'est pas parce que nous sommes amies d'enfance que tu peux tout te permettre.

- J'implore votre divin pardon ô princesse guerrière qui va ,d'un battement de cil, anéantir l'ennemi et tous nous sauver d'une mort certaine. Par pitié, épargnez la pauvre brebis égarée que je suis.

- Il n'y a rien de drôle, nous sommes en guerre je te rappelle.

- Et alors ? Il faut bien que quelqu'un reste positif pour motiver les troupes, c'est primordial.

- J'en ai conscience mais ... je ne suis pas aussi doué que mes frères.

- Tu culpabilise à propos de ce qu'à dit l'autre abruti de Nacir ? Si je le croise celui-la, j'lui enfonce un balais!

Elle ne répondit rien.

-Écoute, je sais que c'est ta première campagne militaire et je sais aussi que tu t'en sors comme un chef.

- Merci.

- Mais de rien Um... Shirone Umi Berseria.

- Shirone aurait suff...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un cri retentit non loin de là. Il ne fallut que quelques secondes au deux jeunes filles pour empoigner leur épée et partir en direction du hurlement.

Quand elles arrivèrent sur place, elles virent des habitants prient dans un affrontement.

- Ne restez pas là, allez vous abriter derrière les habitations!

Elles dégainèrent leur arme et se jetèrent dans le combat. Elles finirent par déferre l'adversaire après d'inconsidérables efforts.

- Beau travail! On les a bien défoncés, dit Ryo avec une touche d'humour dans la voix en regardant les derniers fuir. T'es pas d'accord Umi ? Umi ?

- Si. Allons voir les rescapés.

- Okay !!

La jeune fille rangea son épée dans le fourreau de couleur rose (correspondant à merveille avec sa personnalité pleine d'entrain) qui lui était destiné et s'apprêtait à se mettre en route.

- Ryo...

- Ouaip ?

- C'est chaud... Dit-elle avant de s'écrouler, la main appuyer sur la veste ensanglantée qui lui servait d'armure.

- Umi! UMIIIIII!!!!

Son amie se précipita pour la rattraper mais en vain. Elle constata avec effroi que la blessure était profonde et qu'il fallait rallié le campement au plus vite.

- Accroche-toi, on bouge!

- Je ne peux pas.
La jeune fille avait le plus grand mal du monde à articuler et à prononcer chaque mot.

- Allé ! J't'appelerai par ton prénom, je te ferais ton déjeuner tous les jours ! Je ferais tous ce que tu voudras, alors je t'en prie, me laisse pas !

À mesure qu'elle parlait, elle sentait les larmes lui monter et tentait tant bien que mal de les retenir.

- Imbécile, il en faut plus que ça pour tuer une princesse de Berseria, eut elle le temps de murmurer avant de perdre connaissance.

- Umi réveille toi, réveille toi ! Dis quelque chose !

D'un seul coup, la princesse se mit à briller d'une intense lumière et des particules commencèrent à s'échapper de son corps jusqu'à ce que celui ci disparaisse entièrement sous les yeux d'une Ryo totalement désemparée.

Monochrome TranseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant