|CHAPITRE 4|

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I know, I've heard that to let your feelings show

Je sais, j'ai entendu dire que montrer ses sentiments

Is the only way to make friendships grow

était la seule manière de se faire des amies

But I'm too afraid now, yeah, yeah

Mais ça fait trop longtemps maintenant que j'ai été habituée à dissimuler mes sentiments

—SIA

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_ J-je suis désolé, désolé que vous ayez dû mettre votre dessert dans mon plateau, mais

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_ J-je suis désolé, désolé que vous ayez dû mettre votre dessert dans mon plateau, mais...

Je ne mérite nullement ta pitié ni ton regard empli de bonté car sans le vouloir tu as déclenché mon auto-infligations sans le savoir.

_ Je vous le redonne. Dis-je en prenant le dessert qui était sur mon plateau et le met sur le sien et sans un regard je me retourne et part du self en abandonnant sans le vouloir mon plateau sur sa table.

J'espère qu'il ne va pas m'en tenir rigueur.

Me dirigeant vers les toilettes des filles, rentre dans une cabine en m'enfermant à clé et sans pouvoir y faire des larmes coule sur mes joues tombant silencieusement sur le sol, mes doigts ne peut s'empêcher d'un geste mécanique de gratter avidement cet chaire que je cache sur mes avant-bras.

Un tatouage signifiant qui je suis réellement, à qui j'appartiens et ce que je ne veux plus jamais être, que je griffe avec force, la douleur persiste mais je ne m'arrête pas et y enfonce mes ongles et c'est quand j'entends un bruit de porte claquer brusquement que je m'en rends compte dans quel état j'étais.

Un état lamentable presque piteux, je me sens mal mais aussi triste comme d'habitude, ces émotions ne me quitte jamais c'est tellement dure de les retenir.

Des pas lourds et précipité se font entendre jusqu'à s'arrêter, me tenant en haleine, j'essaie de contrôler ma respiration du mieux que je peux, pour ne pas me faire entendre.

_ Euh... Nata-Natalya, excuse moi, je ne voulais pas te gêner.

Nathanaël...

Je ne comprends pas, pourquoi est-il venu me rejoindre ?

_ Ce n'est pas grave. Soufflais je en reprenant doucement ma respiration qui c'était arrêté automatiquement. Vous ne m'avez pas dû tout gêné.

_ Je ne te crois pas, Natalya. Rétorque t-il sèchement que je fronce les sourcils.

Pourquoi aurais je voulu demander, mais je me stoppe net quand je repense qu'il dit presque les mêmes mot que mon grand frère, c'est terriblement troublant cette facilité qu'avait les gens à lire en moi, que j'en reste muet.

Alors, je tire sur mes manches, essuie mes larmes sur mes joues effaçant toute trace visible que j'ai récemment pleuré, attrape mon sac et sort de la cabine en ne m'attendant pas à ce qu'il soit tellement près de moi, face à face ces yeux qui me regarde d'un air inquiet, je le dévisage avant de baisser les yeux non pas par faiblesse comme certains pensent le croire mais par pur tristesse, j'ai peur qu'il puisse voir en moi et je suis tellement fatigué de tous ce qui m'arrive.

Tellement fatigué qu'on me prenne en pitié, j'ai l'impression d'être encore un enfant qu'on doit absolument protégé.

_ Je suis tellement... désolé de vous avoir dérangé, alors que vous étiez entrain de manger avec vos amis, ceci ne se reproduira plus. M'excusais je en le regardant à peine. Plus jamais.

_ Ne t'excuse pas, c'est de ma faute si tu es dans cet état.

Mes yeux s'agrandissent de surprise, mais il continu sur sa lancé sans se douter que ce qu'il venait de dire à comme fait un électrochoc à l'intérieur de moi.

Et je reste bouche bée de ce qu'il me dit par la suite :

_ J'ai tellement voulu t'approcher, je t'ai mille et une fois regardé sans jamais que tu ai levé les yeux en m'a direction, aujourd'hui je me suis inscrit en astronomie et en musique pour être avec toi, une vrai sangsue, hein ? Il rigole et me regarde toujours. Et maintenant je me rend compte que je devrais me faire une raison et que tu n'es pas attiré par moi comme les autres filles, c'est tellement perturbant mais j'essaie de m'y faire.

Je le regarde ne savant pas comment réagir face à ces mots, est-ce une déclaration qu'il me fait ? Une confidence ?

_ Je suis désolé. Murmurais-je embarrassé ne savant pas quoi dire face à sa confidence, c'est la première fois que sa m'arrive et je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire à part m'excuser.

_ Arrête de t'excuser, tu n'es pas en faute, en faite tu devrais tout simplement arrêter de t'excuser parce que tu es la plus innocente des filles que j'ai vu de toute ma vie.

Il devrait arrêter de déclencher mes auto-infligation.

Moi ? Innocente ?

Je n'ai jamais été la plus innocente.

Si j'étais innocente je serait sans tatouage qui représentais le nombre d'âme que j'ai dû enlever par pur égoïsme de ma part.

Si j'étais innocente, je ne serais pas venu ici dans cet université me cacher de tout ce que j'ai commis derrière moi pour me repentir.

Si j'étais innocente, je n'aurais aucun problème à me regarder face au miroir.

_ Je n'aime pas les hommes. Révélais-je en mentant qu'à moitié, je ne souhaitais pas qu'une personne s'intéresse à moi, par peur d'échouer sûrement. Donc, ne vous reprochez pas d'être nul, si je ne suis pas attiré par vous, ce n'est pas votre faute, qui faute d'avoir essayer c'est même inscrit dans des cours où j'y étais.

Fronçant les sourcils, il me regarde perplexe en m'inspectant de haut en bas, puis souffle en pouffant se rendant sûrement compte qu'il pouvait faire définitivement une croix sur moi.

Et c'est que je voulais, je ne peux et ne veux être proche avec qui que se soit car je ne le mérite tout simplement pas.

Ce garçon, était beau à regarder, c'était une bonne personne aussi mais il méritait d'être avec une personne irréprochable.

_ Bordel, je suis tellement con, j'aurai dû y penser avant. Dit-il en s'appuyant contre la porte qui était derrière moi, ce qui fait qu'il est de plus en plus proche de moi, mais un sourire enfantin prend place sur ces lèvres. Alors, souhaites tu au moins être mon amie, étant donné que je ne peux pas t'avoir en tant que copine, tu peux au moins être mon amie ? Non ?

_ Amie ? Répétais-je étonné en fronçant les sourcils, ses mots m'étaient inconnue.

C'est la première fois qu'on me proposait d'être une amie.

_ Oui, amie.

Qu'est-ce que véritablement l'amitié ? Voulus je répondre mais à la place, j'accepte.

Et puis de toute façon, je suis sûr qui allait oublier cette conversation.

_ D'accord.

_ Cool. Répond t-il en souriant, révélant de belle dents blanche très bien aligné.

_ Cool.

Et c'est ainsi, que je suis devenu ami avec Nathanaël Thompson, je suis devenu « amie » avec lui, sans savoir les conséquence que sa allait engendrer par la suite.

The Girl Behind The GlassesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant