Secret royal

| Partie 6 | ~ Gae

1 mois après le dernier combat

Palais Royal

Le soldat, à bout de souffle, recouvert d'égratignures, de blessure pour certaine horrible, courrait comme il le pouvait à travers la ville. Il présenta son emblème, une fleur de lys, aux gardes du palais. On lui ouvrit immédiatement le passage, il n'eu aucune retenu et couru le plus vite possible dans le palais. Les servantes se faisaient pousser, les grandes dames s'exclamaient, les eunuques se retenaient de l'arrêter, puisqu'il portait le fameux emblème. Puis il arriva devant la porte de la grande salle. Tout le monde devait s'y trouver à cette heure-ci. Mais les gardes qui surveillaient la porte l'attrapèrent dans sa lancée.

-Laissez moi entrée! Je reviens du Sud!

-Oui et bah tu vas attendre!

-Je détiens un message important! Du prince Yi Tan!

Les gardes se démenaient pour le tenir, plus fort, le soldat le plus rapide, réussit à entrer dans la grande salle. Les concubines s'exclamèrent à leur tour, les servantes hoquetèrent de surprise, et le Roi, énervé se leva prêt à faire exécuter le pauvre soldat.

-Le prince Yi Tan m'envoie! Pour prévenir de sa victoire face aux japonais! Hurla-t-il enfin.

Les gardes tentaient de l'arrêter, de lui trancher la gorge mais le Roi les arrêta.

-Que dis-tu?

-L'armée de lys a gagné! Le prince a vaincu l'ennemi!

...

Toute la ville assista au retour des héros. On lançait des fleurs, heureux, sur les soldats, également heureux d'enfin rentrer à la maison. En tête de cortège, le prince, Zhao, Yuni sur leurs chevaux. Ils étaient tous blessés, dans d'affreuses conditions, comme s'ils venaient juste de quitter le champ de bataille. Mais le cortège s'arrêta en pleine rue abondante. Juste en face, les gardes royaux portaient le siège royal, le Roi en sortit, les villageois, de peur, s'étaient tous agenouillés. Yi Tan avait levé son bras pour qu'aucun de ses soldats ne le fasse.

-Ce n'est pas à nous de nous prosterner, chuchota-t-il à son général et ami.

Le Roi arriva devant lui, une surprise énorme sur le visage.

Yi Tan sortit alors d'un sac en tissus qui était accroché à la selle du cheval, une tête, répugnante, puante, les mouches se ruèrent dessus. Yi Tan la lança au pied du Roi.

-Voici la tête de l'ennemi. Voici la preuve de notre victoire.

-Vous ne vous prosternez pas? Assomma le Roi.

-Nous sommes les vainqueurs, nous avons combattu, nous nous sommes précipités dans le danger, vous n'y étiez pas. Alors non, nous ne nous prosternerons pas.

Pour calmez l'ardeur du prince et du Roi, la Reine ainsi que la troisième concubine accoururent devant les guerriers.

-Merci Votre Altesse d'avoir sauver notre royaume, remercia la Reine en se prosternant.

-Yi Tan! Cria cependant sa mère.

La femme se précipita au cheval de son fils, il lui tendit sa main qu'elle embrassa à nouveau, ses larmes ne se retinrent  pas.