Je continue à me retourner dans mon lit et là je reçois un message WhatsApp de Mamadou, ah non pas lui... la boule au ventre et les doigts tremblants j'ouvre le message et....
******************MESSAGE*******************
Yo, ça va? T'a encore le proformat que t'avais créé pour l'entreprise?
************************************************WFT???? Really dude? J'avais trop les nerfs contre moi même hein, je croyais qu'il voulais voir comment j'allais ou autre.
*******************FLASHBACK****************
Mamadou je le connais depuis plus de 8 ans, nous étions dans la même école secondaire, ma mère a voulu rentrer à Dakar à un moment donné on lui avais proposé un travail dans une entreprise de la place. Une opportunité à ne pas rater pour elle, étant la plus grande elle m'a demandé si je voulais rester en Italie ou rentrer avec elle, really j'ai pas hésité en lui disant que je voulais rentrer à Dakar.
L'adaptation fut dure, j'avais perdu mes repères et mes amis, pas trop de problème de langue car on parlais Wolof et je me débrouillais biens avec le Français. Nous nous sommes installés avec ma grand mère le temps que notre maison aux maristes sois finie, maman nous a inscrit avec Khadija dans une école prestigieuse de Dakar, c'est là que j'ai fait sa connaissance.
Je me suis retrouvée dans une école avec que des filles de ministres et hommes d'affaires, des gens pourri gâtés, d'un côté, mais d'autres avec le cœur sur la main dont je me suis liée d'amitié. Nous étions assez unis comme classe, mais il y avais bien sûr des clans. Mamadou était une classes avant moi, je fessais la seconde quand je l'ai rencontré lui était en première. C'était mon ami Kinder, il m'en ramenais tout le temps, je le harcelais lui et son meilleur ami Doudou. Ils étaient comme des grands frères pour moi. J'étais déjà folle a l'époque, mon caractère n'était pas comme celui d'aujourd'hui, je n'étais pas sure de moi me trouvant toujours trop grosse et me comparant aux autres filles.
Je suis tombée amoureuse, pas de Mamadou, il était pas mon type je ne ressentais rien qu'un amour fraternel pour lui. Mais d'un gars, oooooh, un homme plus âgé, il fait partie d'un groupe connu de la place, toutes les filles lui courraient derrière. Je l'avais contacté pour que lui son groupe jouent pour notre fête de l'école. Ce que je ne savais pas c'est qu'ils étaient les cousins de la femme de mon oncle (petit frère de ma mère, really), pendant des mois on se parlais par message, tous les jours matin midi soir, de tout, de la vie, de ce que voulais faire, de l'avenir.
Il m'a proposée venir le voir un jour, jamais de ma vie je n'ai été voir un garçon chez lui, ma mère était stricte et pour elle mon seul soucis devais être mes études car j'étais très en retard sur les autres du à la différence de programmes entre l'Italie et le Sénégal. J'ai accepté d'y aller, par chance une amie habitait dans le même quartier que lui, je le suis rendue chez elle, on a bien discuté, mangé et rigolé, mais j'avais la boule au ventre , j'étais super nerveuse à l'idée de le revoir. Ma pote m'a accompagné histoire de me soutenir, tout le monde était là-bas, dès que je l'ai vu j'ai commencé à avoir des papillons dans le ventre, il était tellement beau, grand, teint clair, des yeux en amande et des yeux marrons foncés. Ses lèvres, pulpeuses, roses.
On est rentrées et on a salué tout le monde, on a tous discuté un peu puis d'un coup tout le monde est sortis nous laissant seuls dans la chambre.
Khadim: Approche t'a peur de moi ou quoi?
Moi: Non du tout moh...
Je me suis approchée et assise à côté de lui, j'étais trop stressée jamais je ne me suis retrouvée seule avec un homme.
Khadim: Alors comment va?
Moi: Bah ça va hein en plein dans les cours le bac c'est bientôt inchallah
Khadim: boul wakh dara leppay bakh (ne t'en fait pas tout ira pour le mieux)
Moi: Si tu le dit
Il me regarde intensément et je vous jure que je ne pouvais plus bouger, j'avais peur mais en même temps j'étais bien, pour la première fois de ma vie un homme, pas un petit fala fala de mon âge me regardait comme ça.
Khadim: Alors tu compte m'embrasser ou pas?
J'ai été prise de court je ne savais pas quoi répondre. Je me suis approchée et déposé délicatement mes lèvres sur les siennes. Daaaammmmmmnnnnnnnn, ses lèvres étaient toutes douces, je l'ai juste embrassé vite fait, MY FIRST KISS, a presque 18 ans.
Je me suis détachée vite, il m'a regardé tendrement et a souri. Nous avons continuer à discuter jusqu'à ce que je devais partir. Il m'a ensuite raccompagné et suis partie récupérer mes affaires chez mon amie. Nous avons continuer à discuter, Fama, mon amie et voisine, on avais déjà déménagé dans la maison de mon père aux maristes avec Maman, Khadija et mon petit frère Ousmane qui avais 5 ans au l'époque. Fama me disais tout le temps de faire attention, elle fessait partie des rares personnes à qui je pouvais en parler. A part elle il y avais Oumou, elle connaissait Khadim, car sortais avec l'un de ses frères, le monde est petit dal.
Je pensais que Oumou était mon amie, mais le jour où elle m'a dit que Khadim pensais que je sortais avec lui que parce ce qu'il était connu j'ai eu mal, j'ai cru que mon cœur allais exploser, comment pouvait-il dire ça, avec tout ce qu'on se disais?? Quelques années plus tard après le bac, je l'ai eu personne n'y croyais même pas mon père qui a eu du mal à me féliciter, c'était l'euphorie chez moi et chez ma grand mère maternelle, ils m'aiment tellement et me soutiennent. J'ai su que Oumou avais dit à Khadim que je ne voulais sortir avec lui que pour sa notoriété, what a bitch (qu'elle pute!... Sorry mais j'ai trop la haine).
Je n'ai jamais compris pourquoi elle vais fait ça. J'ai continué le cours de ma vie sans l'oublier, je suis partie à Bruxelles 2 mois après mon bac rejoindre mon oncle. J'allais m'inscrire dans une école de Communication très réputée, mon père n'étais pas d'accord que je parte, il voulais que je reste au Sénégal, moi non, mes oncles maternels l'ont convaincu de me laisser partir. Je me suis coupée de tout le monde à Dakar, Mamadou je ne savais même pas où il était car il avais changé d'école quand j'étais en première.
Bruxelles c'est là où je me suis trouvée, j'étais en quelque sorte libre, enfin presque, j'habitais avec mon oncle et décidé de prendre une année sabbatique pour me préparer car l'école que j'avais choisit été très axé sur les langues aussi dont le Néerlandais que je ne connaissait pas. Je passais mes journées à aller en cours le matin et m'occuper de la maison de mon oncle le soir. Ça a commencé à me soûler à force, il travaillais dans un bar la nuit, me donnais de l'argent pour que je fasse les courses et à manger pour lui et tous ses amis, il y avais tout le temps quelqu'un chez nous, je passai mes journées à nettoyer et faire à manger cloîtrée entre 4 murs.
Là j'ai repris à fumer, je n'en suis pas fière hein mais j'avais déjà commencé au lycée en Italie, j'avais juste arrêté car rentrée à Dakar je ne pouvais pas et Maman je vous jure l'odeur elle peut la sentir même après 3 jours. J'ai repris à fumer, les amis de mon oncle la plupart fumaient aussi, pas que le cigarette hein mais le chanvre aussi, curieuse comme je suis j'ai essayé. Même aujourd'hui je me demande comment je suis tombée dedans...
Un ami du lycée Cherif était aussi venu s'installer à Bruxelles, sa mère venais de là-bas, on a repris contact et il venais souvent manger à la maison. Un soir nous sommes partis acheter à manger, frites et mitraillette (la Belgique c'est le pays de la frite les frites c'est ma vie quoi pour 1€ tu peut bien manger), sur le chemin du retour on avais tous les deux allumé une clope. On niveau de la maison de mon oncle, je vois une silhouette que je connais bien Bathe un de ces amis, de suite je jeté ma cigarette par terre et faire bonne figure. Il s'approche de nous et le fait la bise, je sais qu'il avais vu le clope et je puais à 1km donc, je stressais trop, j'avais peur surtout de ce que Cherif et moi avions laissé sur la table en haut...
J'avais trop envie d'écrire du coup j'ai décidé de remettre un chapitre 😌....
N'oubliez pas de voter et laisser vos commentaires deeeh...
💋💋💋
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Naïma, la battante
RomanceA 25 ans, j'essaye tan bien que mal de reconstruire ma vie après un passé douloureux et les erreurs commises. Il n'y a que la famille qui m'aide à tenir le coup, mais surtout la volonté de réussir car je ne veut que le bonheur de ma mère... Tout se...