Chapître10

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Point de vue d'Eva : 

Il était 6h du matin, je me réveilla avec la même nonchalance de chaque jour de cour. Ce n'était pas un scoop, je n'étais pas du matin. Mais qu'on ne s'y trompe pas, j'appréciais les cours. Bref mon corps larvait dans la couloir jusque la cuisine ou mon trésor du matin m'attendait, le petit déjeuner!Une revigorée, j'alla m'habiller et me donner une allure plus correcte. J'embrassa ma petite soeur, mis mes écouteurs et partis de chez moi. C'était ce moment la, ces 7 petites minutes qui me permettaient de rassembler ma motivation et retrouver ma bonne humeur. 

Je passais devant les grandes maisons d'apparat ou les immeubles de moyenne classe, les rues calmes des gens banales. Je me mettais soit à penser à la suite de ma journée et ou sinon à danser intérieurement. Avec mes 2 amies, nous arrivions au lycée, rempli de petits groupes. Nous passions a travers ces clans quand je l'aperçus. Il bougea pour se réchauffer du froid de la saison et de la fumée blanchâtre sortait de sa bouchait lorsqu'il répondait à ses amis. Il me semblait beaucoup familier, dans le sens proche et moins irréel que les autres fois. Il était élève dans mon lycée et j'avais l'impression que certains de ses amis connaissaient quelques unes des têtes que j'apercevais par diverses occasions. J'aurai voulu li dire le saluer mais je n'osais pas; il y avait beaucoup de gens autour dont mes amies et je ne supporterai pas leurs interrogations.

Alors je me résigna et rejoignis les 2 filles pressées d'aller au chaud dans le bâtiment principal.

La journée suivit son cours et l'ennui berça ma matinée. Arrivée à l'heure du déjeuner, je partis avec une amie manger rapidement car j'étais en retard pour le premier cours de l'après-midi. Après avoir quitter le self, je me dirigea vers mon casier, salua l'agent d'entretien. Je regardai dans mon sac essayant de trouver ma fichu clé quand sentis quelqu'un me suivre. Je me retourna et il n'y avait personne a part l'agent d'entretien et 2 élèves accoudés aux casiers. Étrange, ce n'était pas habituel ce genre de sensation chez moi. J'admis que j'avais un coté un peu "peur" de tout  mais bas en pleine journée et encore moins au lycée. Bref je pris mes affaires dans mon casier, et monta en cours. 

La journée enfin finie, Célia et moi sortions du lycée; je l'accompagna jusque devant chez elle et continua mon chemin de retour. La musique aux oreilles, je prenais mon temps pour réfléchir à tout et a rien, c'était une manière de décompresser juste marcher doucement dans les rues; J'écrivais des textes dans ma tête ou faisait une analyse de ce croisement vue deux fois par jours, 5 jours dans la semaine. Le soleil commença à ce coucher, et une insécurité émergea dans mon esprit. Je me retourna et cru apercevoir quelqu'un pendant un quinzième de secondes. Je continua a marcher et ressentis une pression sur mon dos, j'avais les mains glacés et ma vue fit brouillée. Tout cela se passa si vite, j'avais perdu la notion de l'espace, Je m'assis par terre épuisée, essayant de recadrer le bastringue de débris d'images et de sons qu'est devenu mon cerveau. Qu'est ce qui se passe ? On me suivait ou je devenais folle!

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 24, 2018 ⏰

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