Chapître 7

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Point de vue d'Eva :

J'étais dans mon lit. Mon corps était léger, reposé. Le dimanche est un jour spéciale dans la semaine; soit un repas en famille, soit une balade, ou juste un doux repos. C'était un de ces jours ensoleillés et tendres, ou l'on souhaitait rester chez soi et sentir le bonheur simple. Un de ces jours où l'on préparait la semaine avec soin et rigueur (ma lubie est la planification --' ).

J'étais seule, écoutant de simples morceaux de guitare qui me réchauffaient le coeur. Dans ce cocon paisible, mon esprit est en marche sans cesse. Le silence amplifient toujours mes pensée. Je me remontais les bons souvenirs de cet été; les balades en cheval, les aprèm bronzette sur la plage, lire un bouquin toute la journée. La liberté de l'été me manque. Me remémorer ces moments me rend d'avantage sereine, je me sens bien sous les fins rayons qui traversent ma fenêtre, formant un voile protecteur sur ma peau fébrile.
Mais l'automne était bien là, les arbres ont perdu de leur habillement et la paysage est de plus en plus empreint des teintes orangées et grises que j'aime tant. Mes songes me bercent, me font voyager. Et bien sûr l'arrivée, la ou mon esprit atterrît comme par hasard sur lui. Je souhaitai repartir mais non, mon esprit resta buté.

L'image de son rire naturel et chaleureux me revint en mémoire. Ce moment de vie restait sur mon esprit et érigea mon sourire niais que je détestais. Des petites fusées foncèrent dans ma boîte à pensées. Elles font des loopings, et explosent en petits nuages flous et parsemés. Pleins de questions apparaissèrent dans mon cerveau. Que pourrait-il faire un dimanche après-midi ? Seul ou en famille? Il ne semblait pas trop du genre conviviale.
Je l'imaginais d'avantage seul avec lui-même, en plein air et sous ce soleil léger. Dans une démarche rythmée, il paraît distante et étrange pour les personnages âgées des parc.

Je secoua la tête, choquée de mes pensées. Ca t'importe ce qu'il fait? Me dit la Conscience. Mon esprit est perdu, il produit des fils de pensées flous et dérisoires. Il fallait stopper tout ça. Je mis ce brouhaha obsessionnelle dans le tiroir honte/corbeille de ma cervelle.
Je m'endormis âpres ces émotions trop soudaines pour mon petite corps.

2 humainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant