Le nuit je regarde la lune,
La vie c'est pas de tune,
Tout dans le cœur, je sors ma plume le soir et je pense à toi.
J'écris le monde avec des « si ».
Et les « si » se perdent dans mon cœur vide ou le bruit de la pluie résonne.
Tap-tap-tap-tap.
Mais la nuit passe et les démons sortent sur le papier.
Et sur le papier la vie avance.
Dans cette eau profonde ou j'aurai jamais pied,
Ou mon sombre malheur trouve
de la lumière sur l'ombre de ton cœur qui me porte sur la lune.
Et les « si » deviennent possible ainsi que la pluie porte mes espoirs jusqu'à toi.
Comme une carte postale, avec une trace de lèvre dessus.Et j'écris. Je fais glisser la plume sur le papier ou plutôt les doigts sur le clavier.
Et j'ai la musique dans les oreilles, et je veille tard.
Et je veille tard, la veille je veillais déjà tard le soir, en espérant que je ne sois pas là seule personne qui regarde la lune.
Mais la lune est trop haute pour être atteindre sans baisser le pantalon.
Faut mieux envoyer une carte postale.
Et je pose mes démons sur l'océan de mots, en espérant que la vague de douleur les emporte dans l'horizon.Et j'entends les mots qui résonnent avec la pluie dans mon esprit : « time goes but i am still stuck on you »
« Les Démons viennent la nuit. »
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Anaconda
PoetryPeut importe les rimes, Peut importe la musicalité, Peut importe l'interprète, Seul le lecteur qui sait lire entre les lignes, Peut voir la beauté d'un poème. Seul l'écrivain qui écrit entre les lignes Est un poète. « Cours cours lapin. Bouge les br...