Le mérite...
On peut mériter tellement de chose ou, à l'inverse, ne pas les mériter ? Je me pose tellement de questions sur le mérite. Est-ce que je mérite l'amour de ces personnes ? Est-ce que je mérite leur attention ? Est-ce que je mérite de les aider ? Ou tout simplement, est-ce que je mérite de vivre ? Mais est-ce que je mérite de mourir ? Le mérite, je ne sais toujours pas ce qu'il vaut. Quelque fois, certaines personnes me disent que je mérite d'être heureuse. Mais d'abord, qui sont-ils pour juger si je mérite quelque chose ou non ? Si ça ce trouve je ne le mérite pas, c'est pour cela que la vie est aussi difficile pour moi. Et ensuite, le bonheur, en réalité, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que quelqu'un un jour a vraiment trouvé le bonheur et l'a gardé ? Est-ce possible ou n'est-ce qu'une chimère ?
Tellement de questions auxquelles je n'aurais jamais de réponses. Mais dire qu'il n'y a pas de réponse revient à répondre. Et malgré tout ça, je continue de me poser toutes ces questions qui diffèrent selon le contexte. Une seule revient assez souvent : est-ce que je mérite de vivre ? On dit que si l'on est né, c'est qu'il y a une raison. Mais quelle est la mienne. Je n'arrives qu'à faire souffrir mon entourage et à laisser les personnes pleine de colère la déverser sur moi. Ne suis-je qu'un objet qui aspire la souffrance d'inconnu pour la rendre à ses proches ? Peut-être suis-je une source de souffrance pour endurcir mon entourage et les rendre plus fort pour combattre les prochaines épreuves qu'ils leurs restent à affronter. Mais si c'est le cas, quand est-ce que ma mission se finit-elle ? Probablement avec mon suicide. Mais quand aurais-je le courage ?
Des questions sans réponses qui amènent d'autres questions sans réponses : voilà à quoi ressemble mes pensées tous les jours. Je continue d'avancer dans la vie en souhaitant ma mort. ''Ce n'est pas une véritable vie'' me diriez-vous, mais vous êtes-vous demandez si je l'a voulez cette vie ? Au fond, si je le mérite ou non ne change pas ce que je souhaite faire ou non. Si je mérite de vivre, j'en voudrais pas moins mourir. Si je mérite d'être heureuse, je n'en serais pas moins souffrante. ''Tu peux te faire aider'', mais c'est déjà le cas. Dans des moments de surplus de souffrance, mes actes vont plus vites que mon bons sens et j'ai fini par parler. Une parole à une personne et s'en suivit un enchaînement trop rapide pour moi. Cette personne parle à une autre, qui en parle à une autre. À la fin tout mon entourage ont été mis, contre mon grè, au courant d'une partie de mes souffrance. Ce fut déjà trop. Je fut donc ''aidée''. Je met 'aidée' entre guillemets car je ne vois ce que cela m'apporte à part le fait que mes proches semblent rassurés, comme si c'était bon ils n'avaient plus à être présent pour moi car quelqu'un d'autre le faisait à leur place. Et voilà... je déverse encore ma souffrance contre eux. Ce n'est même pas de leur faute. Je les ai ''manipulés'' pour qu'ils ne se préocupent pas de moi pour que je puisse être tranquille dans ma souffrance et que le moment venu je ne sois pas embettée à leur expliquer pourquoi ce départ brutal. Je ne sais pas si je faisais ça pour les préserver ou pour avoir l'illusion d'avoir une échapatoir si ma date butoir arrivée.
Encore et toujours des questions sans réponses. En fait, il y a des réponses mais elles ne sont pas objectivent. Une personne qui m'apprécie dira que je mérite l'amour de mes proches. Une personnes qui me déteste dira que je ne mérite pas d'être heureuse. Et je leur répondrais que je ne mérite pas de vivre. Chacun pense différement et donc la questions restent toujours en suspens car nous ne savons pas la vérité. Encore quelque chose d'insolvable...

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Quelques textes
PoesíaVoici, quelques textes sans grande importance que j'écris quand les mots me viennent..;