Ch. 5 (Tome 2)

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    Des jours et des  jours sont passés après ma crise, mes douleurs diminuaient mais laissait derrière elles de lourds remors et d'attroces fièvres souvent accrochées à d'abominables nausées et d'autre vilains symptômes. Je repense souvent à ce que Ji Min a vécu, c'est lui au fond qui a le plus souffert, moi je me suis ridiculisé, j'ai perdu le contrôle dans ce souvenir bordélique de cette humiliante retrouvaille que je tente de reconstituer pour m'en rappeller comme je peux avec des affreux shémas et des traits de crayons qui partaient dans tous les sens, de ce qui c'était passé. Alors que lui, a tout affronté seul pendant plusieurs mois, sans craquer, je l'admire beaucoup.

3 années, on s'est séparés 3 ans. Je ne sais plus comment j'ai pu survivre si longtemps. Avec le temps, la douleur s'efface, je l'oubliais peu à peu. Seulement, Ji Min restait une ombre érrante dans mon esprit, j'ai eu dû mal à accepter qu'il parte. 
L'année de son départ il a peut être eu des sentiments pour quelqu'un. Qui a elle même allongée la branche du nouvel arbre planté si son désir poussait vers un autre bourgon.
L'arbre est la maladie, la maladie est l'Arbre.
Jusqu'à atteindre les quelques jeunes adultes comme nous. Les bourgons, meurtis par le sentiment, ou plutôt la maladie refilée de coeur en coeur qui ne fait alors qu'étirer la toile encore et encore !

Toucher et les faire crier d'horreur, c'est cela qu'elle veut, c'est cela qu'elle donne, qu'elle nous jette au visage. De transformer la plus belle chose de la vie en le cauchemars le plus toxique, le plus paranoïaque, le plus fou, et irréel.
PERSONNE N'EN VEUT ! On veut se haïr et se cracher dessus au moment où l'on comprend: Pour ne pas avoir mal en retour.
Sales égoïstes que nous sommes !
Je me dégoute quand j'y pense,
car c'est ce que je voulais au fond :
Entre Ji Min et moi.
Qu'ont soit deux ennemis.

Une grosse bouffé d'air, essoufflée.
Des pulsations irrégulières, le frein est cassé, mon coeur bat à tout dérailler.
Tous les matins, c'était mon réveil.
Un goût acide, une grimace de dégoût et très vite, je bascule tête la première en m'inclinant vers la bassine et gémis très bas en grimaçant en rejetant la soupe d'hier. Je me sens vidé un trou imaginaire dans mon ventre apparaît, une crevasse qui aspire mon énergie. Je me sens prise de fatigue, une fois la nausée diminuée. 

Je me rendormis très vite après avoir vidé ma petite bouteille d'eau à une vitesse inquiétante.

Plusieurs heures de sommeil agitées s'écoulèrent d'une lenteur accablante. Ma mère était arrivé un peu avant l'heure de visite pour sa pauvre fille qu'elle disait, moi, la malade, encore. Le secrétaire du hall principal lui avait autorité à aller me voir en cédant d'un signe des yeux, il l'a connaissait bien maintenant.
Il faut dire qu'elle était complètement bouleversée de voir sa fille retourner à l'hôpital pendant une période encore indéterminée, à cause de Ji Min. Ce qui n'était pas faux.
Elle n'aimait pas ce garçon, elle le haïssait et serrait les dents chaque fois que son image s'interposait dans son esprit. Elle qui pensait que son enfant aurait pu continuer une vie normale, reprendre ses études à tout pris pour ne pas rater ses examens de fin d'année et oublier cette histoire ancienne, mais il a tout gâché.

Ô combien elle s'en était voulue de l'avoir amené à ce rassemblement de soutient pour jeunes atteinds du même... "problème". Si elle lui en avait empêché, elle n'aurait pas croisé Ji Min et serais resté chez elle à regarder la saga de Harry Potter avec ses parents des chips pleins la bouche. Au fond elle n'avait pas pensé aux conséquences de ce simple rendez-vous, elle pensait qu'ils seraient trop nombreux pour faire attention l'un de l'autre. Elle se maudissait, puis son mari lui répétais que leur jeune fille y serais allée de toute façon. Il la serrait dans ses bras pour faire cesser leurs pleurs et restèrent ainsi de longues minutes.

Ses parents revivaient enfait une situation similaire à lorsqu'elle était plus jeune, cet amoncèlement de mauvais souvenirs les angoissaient. Ils avaient tendance à être pessimistes et attristait leur fille en la regardant avec pitié. De plus, l'ignorance et le peu de connaissances données sur le sujet leur rongeaient l'esprit. Ils s'informait le plus possible auprès des aides soignant mais, cette maladie n'était que très peu courante, les médecins ne considéraient pas ceux atteins par celle-ci, comme des priorité, d'autant plus que leurs souffrances diminuaient pour certains...

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 22, 2022 ⏰

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