Je tiens à préciser que ce texte a été écrit durant une insomnie. Vous pourrez ne pas comprendre du tout ce qui s' y trouve! (C'est normal) Il y a de nombreuses fautes, j'en suis consciente! Passez une bonne journée!***
Mes nuits n'en finissent pas. Mes pleurs ne cessent plus. J'essaye de me raccrocher aux souvenirs. C'est tout ce qui me reste. Comment aie-je pu être si cruelle avec moi-même ? Comment j'en suis venue à me détester ? Est-ce ces gens qui m'en ont convaincue ? Lune tu ne peut pas te faire ça! Je me connais si bien. C'est ce que je pensais, mais des doutes sont survenus. Mon cœur se serre en repensant à l'enfant que j'étais. Si innocente, si joyeuse... non, arrête de te voiler la face! Si renfermée sur moi, si triste, si délaissée, si calme, si souffrante... Toutes les personnes tristes que je croisais, j'essayais de les rendre heureuses... À tel point que j'en ai oubliée mon propre bonheur. Pourquoi l'envie de prendre cette lame de couteau si aiguisée et de me couper, ou pourquoi pas me planter, ne me quitte jamais ? Je me suis relevée à chaque chutte, je me suis tu à chaque insulte. À chaque coup, j'endurrais, je supportait... À chaque vol, chaque menaces, je fermais les yeux. À une époque, j'ai tellement voulu creuver que j'en ai rêvé. Je rêvai de me jeter du haut d'un immeuble, de prendre cette corde et de me pendre, de m'étaler sur la router à la venue d'un camion, de faire couler un bain et de m'y noyer. C'était dur de résister. À chaque secondes je me disais, ne t'inquiètes pas, tout sera bientôt terminer, tu pourras bientôt t'envoler. Pour étouffer cette douleur, j'ai pris un couteau et je me suis couper. C'était alors le début d'un cercle vicieux, d'une boucle infinie... Mes bras portaient les marques du Mal. Cat, mon alliée, allais m'aider. C'est ce que je pensais. Je finirais par avoir raison.
L'encre avait pris la place du sang dans mes veines. J'écrivais mes sombres pensées, mes infâmes idées, ma souffrance... Et dans la nuit, dans un élan de colère, je déchirais tout. La poubelle en était remplie. Remplie, de larmes, de sang et de peur.
J'imagine un paradis empli de verdure, sentant l'amour, aux couleurs vives et belles. Je le compare à la tristesse qui règne dans ma tête.
Je parcoure cette terre. Je vois au loin une lumière.
Je cours, je tombe, je vole.
Tout est si beau.
Tout est si faux.
Le sang. Mon sang. Les larmes. Mes larmes.
L'espoir de trouver un jour, ce que je suis venue faire ici. Espérer et fatiguée d'espérer.
Je veux courrir, crier, m'évader, sourire...
Mon cœur souffre.
Mon esprit s'engouffre.
Mon corps me lâche.
Mes larmes ont coulées.
Mon corps à pris pour moi.
Mes espoirs sont ranger dans un tiroir dont la clef flotte aux grés des flots.
La perfection est mon opposé.
Pas trop déçus d'être tombés sur un être trop fragile pour vos espérances, trop faible pour les poids de vos douleurs, trop insignifiant pour vos corps ?
Le manège n'a qu'assez durer.
La Lune.
Ma Lune.
Tu ne connais pas mon existence.
Tu ne me regarde pas.
Ne me remarque pas.
Je ne t'en veut pas.
Personne ne me remarque.
J'avance, seule.
Doucement.
La rose gardée en suspens entre l'air et le temps,
Semble s'éffriter au contact invisible, de la haine, de la peine...Des mots pour avancer.
Des maux pour nous ronger.
Un pas après l'autre,
La beauté nous a quittée.
Le bocal d'air et d'argent,
La coupelle d'or et de cuivre.
La fontaine d'eau salée,
Monde aux sols pollués.
Sombre luminosité,
Lumineuse sombreté.
La vie ma tuée,
La mort ma donnée.
Épargnée.
Pourquoi moi ?
Lacérée.
Pourquoi moi ?
Pendant des heures,
Je vois ma tristesse grandir,
Et garde en souvenir,
Tous ces chanceux malheurs.
La souffrance est pour moi la meilleure des récompenses.
Aussi bien que la plaie,
Est le remède aux blessures.
Parmis toutes les rancunes,
Vivent des gens affligés.
Au milieu de ces dunes,
Tu vois le temps se figer.
La vie est meurtrière,
Plus qu'elle est nécessaire.
Nos doigt sont fait de poussière.
Nos vies sont faites de lumière.
Les rires, c'est les pires,
Quand toi tu ne va pas bien.
Regarder tous ces gens, leur sourire,
Détournent les yeux des miens aux siens.
Invincible, incassable.
Invisible, incapable.
Problèmes éphémères,
Rêves amères.
Peau écorchée,
Poignards enfoncés,
Dans une peau ébréchée,
Permettant au sang de couler.
Parce que des larmes sont toujours plus belles qu'un sourire sur un visage.
Et que la pluie se déverse sans cesse d'un nuage,
Coulant de plus en plus vite vers le rivage,
Malgré la tempête qui, dehors, fait rage.
Mais accrochons-nous,
Vainement, c'est ce qu'ils disent,
Tenez-vous debout,
Faisons leur la surprise.
L'espoir naît au creu de nos mains,
Et construit un monde sans amertume,
Tout cela n'était pas vain,
Elle nous a vu la Lune.
De nos larmes en naissent des armes,
Avec lesquelles nous devont nous battres.
La vie jamais ne nous épargne,
Si, à l'unisson, nos cœurs s'arrêtent de battres.
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Mes larmes deviendront mes armes
AcakQuand la mort passe, Et laisse son atroce trace, Les larmes ressurgissent, Nos armes sont nos complices.