• MARIUS PONTMERCY •

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Les miserables (Film)

Les chopes tintaient, les rires retentissaient ... une merveilleuse ambiance avait pris dans ses bras tout le café.  La révolution était en marche. Tu étais attablée au beau milieu de tous ces hommes. Il était rare que les Amis de l'ABC tolèrent des femmes en leur association mais toi, tu y avais trouvé facilement ta place. On racontait que tout le monde était sous ton charme mais, tu savais que c'était faux. Et puis, pour toi, il n'y avait que Marius. Vous étiez d'ailleurs entrain de jouer aux cartes avec entrain. Soudain, Enjolras pénétra dans la taverne d'un pas pressé.

- Enjolras ? Qu'est ce que ... commença Coufeyrac.
- Il faut qu'on trouve un moyen de rassembler le peuple, articula-t-il en faisant les cent pas.

Son entrée brusque avait fait taire toute l'association.

Tu jetas un coup d'œil à Marius, incrédule.

- Il suffit de monter sur un muret et de clamer ... suggéra Grantaire, une bouteille à la main.
- Non ! Ça ne suffira pas ! hurla presque le leader.

Tu soupiras profondément et posas tes deux mains à plat sur la table, te relevant.

- Si le peuple entendait la voix du Général Lamarque, ça pourrait fonctionner ...

Une lueur apparut dans les yeux du grand blond mais s'éteignit aussitôt.

- Mais il est mourant, tout le monde le sait ...
- Y/N n'aurait qu'à se déguiser en bonne sœur et ensuite, s'introduire chez lui avec le médecin ... suggéra Marius. Elle lui soutirera un discours, pour le peuple, il comprendra ...
- Brillant ! s'exclama Enjolras. Bri-llant. Y/N, tu pars dès demain matin.

Aussitôt dit, aussitôt fait. On te dégota une tenue de nonne qui appartenait à la propriétaire du café. Alors que Gavroche avait pour mission de connaître l'heure à laquelle le prêtre allait rendre visite au général mourant, Enjolras te força à rentrer chez toi afin de te reposer car demain, une grande journée s'annonçait. Tu eus tout juste le temps de dire au revoir à ton cher Marius avant de te retrouver dehors, la tenue de bonne sœur dans les bras.

La nuit te parut longue, si longue. Tu dormis peu malgré ton excitation. Dès l'aurore, Gavroche accourut à ta porte, te donnant un petit papier sur lequel était inscrit l'adresse ainsi que l'heure.

- Merci, petit Gavroche.
- À votre service, m'dame !

Alors qu'il s'apprêtait à partir, tu l'interpellas :
- Hé ! Gavroche !

Il se retourna et tu lui lanças une pièce. La rattrapant de justesse, l'enfant t'offrit un large sourire.

- Merci Y/N !
- Aller, va !  

Tu enfilas vite ta tenue noire et blanche et descendis les escaliers rapidement. Dès que tu ouvris la porte d'entrée, tu tombas nez à nez avec Marius.

- Marius ? Mais qu'est ce que ...
- Il faudra que tu sois discrète, te coupa-t-il.
- Absolument, je ...
- Le général est de notre côté, essaie de lui parler seule à seul.
- Évidemment, mais ...
- Fais attention à toi, surtout.

Tu éclatas de rire et, sans vraiment réfléchir, tu déposas un furtif baiser à la commissure de ses lèvres.

- Je te reviendrai rapidement, mon Marius.

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