En retard, moi?

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Je me réveil avec mal partout, j'ai dormi sur le sol et cette nuit a été très courte, j'ai passer ma nuit à regarder des films comme the mortal instrument, sublime creature et passant même par Alice au pays des merveilles.

Je glisse mes orteils en dehors de la couette avant de le rentrer directement dans un grognement. Je suis bien là, entortillée dans ma couverture comme si j'étais une garniture dans un burrito, près à me faire mâcher, avalée puis digéré.

Je dégage avec difficulté mes mains pour pouvoir me frotter avec lenteur mes yeux encore embourbés de sommeil.

Je jette un coup d'œil à l'horloge au mur, face à moi. Je fronce les sourcils en voyant l'heure... 8h47.

Mince ! Je suis en retard ! L'inscription et la séance pour que les élèves puissent récupérer leurs manuels scolaires qui leurs serviraient cette année à déjà commencer depuis des lustres déjà...

Il y a des moments où je me désespère moi même...

Mais je ne regrette pas ! Oh ça non ! J'ai passer une très bonne nuit à le mater un bon marathon de film !

Je me dirige à toute vitesse dans la salle de bain et part me doucher.

Une fois bien propre et bien réveillée, j'avais du pop-corne coincé dans mes long cheveux bruns,c'est tout de même un exploit de faire une telle chose ! Je part dans mon dressing que je partage avec mes deux sœurs et mon frère, il est séparer en quatre parties équitables.

Je sélectionne des bas résilles bleus pastels avec des gants similaires arrivant jusqu'en haut du coude, je met un short rose pale par dessus, un débardeur blanc avec une inscription de la même couleur que mon short.

Je me démêle mes longs cheveux avant de les sécher puis de les lisser, je les laisse tombé en cascade sur mes épaules et revête mon bonnet oreilles de loup assorti à ma tenue.

J'ai pas toujours eu un style kawaii mais j'ai toujours follement aimé ce genre de choses, c'est depuis seulement quelques années que j'ai décider de sortir du rang et de m'assumer dans mon propre style.

Je prend mon sac à dos, mon skate, et je file comme le vent en direction de l'arrêt de bus.

Quelques instants plus tard, j'arrive à l'entrée de mon nouvel établissement dans lequel je ferais ma rentrée d'ici peut de temps.....

Je frissonne, j'ai a la fois tellement hâte, mais d'un autre côté je suis vraiment angoissée, j'ai peur de ne pas me faire accepter, d'être mise à l'écart, ouais je flippe grave.

Avant je traîner avec des gens sans vraiment être amie avec eux et je restait la plupart du temps à lire mes bouquins à l'eau de rose dans mon coin, sans jamais faire le premier pas vers quiquonc. Mais c'était avant ça ! Maintenant, je me prend en main, et je change ! Et puis, dans le pire des cas, je pense pouvoir survivre avec le stock de livres qu'il y a.

Après avoir longuement hésité devant le portail d'entrée grouillant d'élèves, tétanisée par la peur, je décide enfin de faire quelques efforts.

C'est donc mon skate sous le bras et le ventre en pleine guerre que je progresse sur ce territoire inconnu.

Je laisse les yeux vagabonder sur les différents stands d'accueil, ils essaie déjà de recruter des nouveaux membres pour les clubs...

Je regarder sans vraiment prêter attention aux choses quand je me fait accostée par plusieurs jeunes femmes, un peut plus âgées que moi. Elles doivent être mes senpai...

Elle me kidnappe vers le stand qu'elle tienne et commence déjà à me faire un discours convaincant pour m'enrôler là-dedans. Mais je n'y prête nullement attention, le regard river sur l'affiche...

Le club de théâtre...

J'imagine qu'elles m'ont accosté car je sort un peu du lot et que j'ai l'air d'être une bizarrerie qui serais à ça place sur scène car parfaitement déguiser dans la vie réelle. Mon visage se ferme, je leur fait un sourire crisper en leurs disant qu'on m'attend et je m'éclipse le plus rapidement possible.

J'arrive enfin devant le hall, et alors que j'allais y pénétré, quelqu'un me fonça violemment dessus, me percutant de plein fouet dans un bruit sourd.

Je me frictionne douloureusement l'épaule en laissant échapper un petit gémissement avant de lâcher un violent :

- « Tu peut pas faire attention où tu vas oui !? » Je grogne mon mécontentement en baissant les yeux sur la personne assise parterre.

Elle me foudroie du regard en émettant un drôle de sifflement avant de se relever la tête haute, de se retournée avec une grâce saisissante, et balancer son poing dans la figure d'une personne derrière elle.

Sa langue claque contre son palais avec véhémence, elle donne quelques coup de pieds dans le ventre de sa victime qui s'est retrouvée au sol sous l'ardeur du choque de son premier coup. Elle secoue ses cheveux blancs avant de faire un magnifique doigt d'honneur à la fille au sol, et elle fait une sortie fracassante en balançant un si gros coup de pied dans la porte pour l'ouvrir que tout le mur trembla...

En voilà une qu'il ne fallait pas énervé. Je la regardais pendant quelques instants se faire happé par la foule avant d'éclater de rire.

Qui l'eût cru, les cours ne commencent même pas que des choses intéressantes se passent déjà, j'ai hâte de voir la suite.

Les gens me regardent bizarrement, mais je m'en contre fous. Ils peuvent bien pensé ce qu'il veulent de moi, mais le fait d'assister à une scène digne d'un de mes livres que j'affectionne tant, m'a plongée dans un état profond d'euphorie.

Sans plus aucune trace de mon stresse qui me rongeait pourtant au par avant, je continue mon chemin accomplir la tâche que je suis venue achevée.

Mon aimée électrisante (gxg)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant