Ténèbres.

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Les voix dans ma tête
Ne sont rien de plus que des troubles-fête.
Elles n'existent pas et n'existeront jamais,
Même lorsque j'arriverai à en douter.

Seulement, elles sont tellement réalistes...
Elles me disent «On est là ! On existe !»...
Mais quand je le regarde dans le miroir,
Je n'y vois que du noir.

Peut être est-ce le reflet de mon âme,
À cause de la noirceur de la haine
Et des mensonges qui se traînent,
Sur l'eau du lac dans laquelle je rame ?

Le noir, la valeur des ténèbres,
Qui t'engloutissent où que tu sois,
Et qui, profondément te noient,
Jusqu'à ce que tu ne vois que ça : que noir ; que ténèbres...

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