L'ascension

1. 😶

Freddie s'approcha et vint se placer derrière elle. Il posa délicatement les mains sur ses hanches, comme si elle avait risqué de se briser son ses mains épaisses et brunies. Eloïse l'avait entendu s'approcher dangereusement, mais la surprise n'en fut pas moins grande et elle se pétrifia sur place, les yeux rivés sur l'eau mousseuse et fumante de l'évier. L'odeur de l'alcool émanait du garçon à peine plus agé qu'elle, et lui gratta les narines quand il enfouit son visage dans ses cheveux négligemment détachés. Il pressait ses hanches contre elle et s'appuyait sur elle de tout son poids. Ses épaules carrées semblaient la protéger, son buste chaud la rassurait alors que sa présence lui était étrange.
Du bout des doigts il tira centimètre par centimètre les pans de sa robe vers le haut, mais ses gestes étaient flous, confus. Dans sa maladresse, les tisus se dérobèrent à ses doigts épais et retombèrent sur les maigres cheville d'Eloise. Dans un geste d'impatience, il s'abaissa, saisit le bas de la robe et le remonta vivement sur ses fesses, dévoilant ses cuisses blanches et fermes. Freddie passa une main le long des deux rondeurs de ses fesses, et Eloise frémit en tirant la tête en arrière. Elle la déposa sur son épaule, sans comprendre d'où lui venait cette vague de chaleur qui lui montait du bas ventre jusque dans son cerveau et l'embrouillait. Freddie glissa ensuite sa main jusqu'au haut de ses cuisses puis s'immisça entre ses deux jambes jusqu'à l'antre la plus secrète de son anatomie de jeune femme. Il poussa Eloïse contre l'évier et lui écarta les jambes, les lentement, avec une pression légère mais ferme et Eloïse écarta les pieds avec docilité. L'indexe du graçon parcouru la toison fine qui reconvrait son pubis, passa sur la chair gonflée qui s'y logeait puis s'enfonça en elle. Il rapprocha son bassin d'elle. Elle était incapable du moindre mouvement, sa respiration elle-même s'était arrêtée. Elle ne pouvait que suivre les gestes de Freddie par la pensée. Elle l'entendit qui retirait sa ceinture, ouvrait son pantalon, elle le sentit qui se collait à elle, s'appuyait contre elle. Elle senti la chose dure qu'il faisait monter et descendre entre ses fesses tandis que son indexe continuait son aventure en elle, là où elle se sentait devenir humide. Puis il retira sa main et à la place, il enfonça son sexe en elle. Elle ravala un gémissement et voulu refermer ses jambes avant que la chose ne soit totalement immergée mais Freddie l'en empêcha avec ses propres jambes et il put s'enfoncer complètement à l'intérieur d'elle. La douleur lui arracha un cri ravalé et Eloïse se cambra, lâcha l'essuie et le verre qu'elle nettoyait et tenta de le repousser, incapable de formuler le moindre refus. Mais il la tenait trop bien et elle était coincée contre l'évier. Elle leva les bras et réitéra sa tentative, mais il les les lui saisit violemment et voulut les plaquer sur le plan de travail mais à la place il lui enfonça les deux mains dans l'eau bouillante. La douleur lui coupa définitivement le souffle. Eloïse se mordit la lèvre jusqu'au sang, et, réalisant qu'elle ne pouvait rien faire contre lui, se tortilla pour que son corps accueille moins douloureusement la chose étrangère en lui. Freddie posa une main sur son dos pour mieux attraper ses hanches et commença un rapide va-et-vient entre ses cuisses, le souffle haletant et plein de relents d'alcool, des  gémissements difficilement contenus lui échappant entre les dents chaque fois qu'il sentait son sexe tout au fond du sien. Et Eloïse gémissait avec lui, cramponnée au plan de travail, la tête en arrière, la bouche ouverte dans un grand « o » de surprise. Il accéléra le mouvement, ses doigts s'enfonçant dans sa peau à travers les tissus de la robe, et Eloïse sentit son sexe frotter le sien avec de plus en plus vigueur. Elle serrait les poings pour ne pas laisser échapper ses gémissements, elle ne sentait plus ses mains brûlées. La douleur au fond d'elle s'atténuait peu à peu quand il s'immobilisa tout d'un coup, tout au fond d'elle, tout raide, tout immobile. Il gémit bruyamment et Eloïse le sentit à l'intérieur qui semblait cracher dans son ventre.