Nous devions nous rencontrer dans un coffee Shop proche de la capitale. J'étais vraiment très anxieuse à l'idée d'aller la retrouver.
Je ne savais pas si j'allais réussir à contrôler mon envie de la tuer mais je voulais que cette histoire sois réglée calmement alors je prenais sur moi.
Quand je suis arrivée, elle était déjà présente. Elle était habillée simplement mais avait mis une robe assez serré pour que l'on puisse remarquer son petit ventre.
Je n'ai pas fais de remarque parce que je trouvais ça pathétique. Je trouvais ça vraiment malsain, mais je n'ai rien dis.
- « Bonjour, Ebru ! » me dit-elle sereinement.
- « Bonjour. »
Elle a ensuite essayé de me faire la bise mais je l'ai stoppé dans son élan. Elle n'allait quand même pas croire que j'allais la toucher.
- « Wooo ne me touchez pas. On ne se connaît même pas ! »
Elle a simplement sourit et s'est assise sur la chaise, j'ai finis par faire pareil. Au tout début personne ne parlais, on se regardais seulement dans le blanc des yeux et j'ai finis par prendre la parole.
- « Dites moi.. dites moi pourquoi vous faites ça. »
- « Je suis tellement désolé pour vous, je veux juste rétablir la vérité. »
- En exposant ma vie et celle de mon mari au yeux du monde entier ?
- « Je ne le voulais pas mais vous m'avez poussé à le faire ! »
- « Mais oui bien sûr ! »
- « Je sais que vous avez dû mal à le digérer mais c'est comme ça ! Votre mari n'est pas quelqu'un de fidèle c'est tout ! »
- « Je vous en prie arrêtez de mentir ! Je connais mon mari et je sais que vous n'avez jamais eu de liaison avec lui. »
- « Je ne vous mens pas ! À quoi est-ce que ça me servirai de vous mentir ! J'y gagne quoi moi dans cette histoire ? »
- « Vous êtes enceinte de 4 mois ! Il y a quatre mois il n'était même pas en France ! Comment est-ce que vous auriez pu tomber enceinte de lui ? Dites moi ! »
- « Parce que j'étais avec lui ! »
- « Pardon ? » dis-je abasourdi.
- « J'étais avec lui. »
- « Vous mentez ce n'est pas possible ! »
- « Demandez moi où est-ce que nous étions et vous verrez que je ne mens pas. »
- « Dites moi. »
- « En Bulgarie ! C'était pour l'enterrement de son cousin si je m'en rappelle bien ! »
Dès qu'elle a prononcé cette phrase, j'ai mis la main sur ma bouche comme pour m'empêcher de crier toute la haine que j'avais en moi.
- « Co... comment vous savez ça ? »
- « Je viens de vous le dire ! J'y étais ! Vous n'avez pas pu venir parce que vous étiez hospitalisé ! Ce n'est pas vrai peut-être ? »
- « Qui... qui est-ce qui vous as dit ça ? »
- « C'est lui ! Qui voulez vous que ce sois d'autre ?! »
- « Mais ce n'est pas possible ! Vous mentez ! »
- « Ohhh je vous en prie Ebru ! Réveillez vous ! Arrêtez de croire que votre mari est parfait ! C'est un homme comme les autres ! »
- « Imaginions que toute cette histoire soit réellement vrai et que vous attendiez effectivement un enfant de mon mari ça ne vous dérange donc pas que l'on fasse un test de paternité ? »
