J'étais toujours en train de faire les 100 pas au milieu du salon. Je voulais trouver une idée pour qu'elles paient pour tout ce qu'elles m'avaient fait subir mais rien ne me venait à l'esprit alors j'ai décidé d'agir instinctivement.
Tout le monde sait qu'agir instinctivement c'est une très mauvaise idée mais je m'en fichais royalement, elles m'avaient fait perdre ma petite fille et ça je ne pouvais pas laisser passer.
J'ai beaucoup trop supporté toutes leur critique au long de ma vie pour ne rien faire aujourd'hui. Je voulais qu'au moins elles s'excusent peu importe par quel moyen, je voulais qu'elles se mettent à genoux en me suppliant de leur pardonner.
[...]
J'ai attendu que mon mari soit sous la douche pour sortir de la maison.
J'avais préparé son petit déjeuner que j'avais posé sur la table dans notre chambre. Je lui avais fait tout ce qu'il aimait bien manger le matin et dans son jus d'orange j'y avais introduit des somnifères histoire qu'il retourne dormir.
Je connaissais mon mari donc je savais qu'il allait le boire ce jus d'orange. Je n'avais jamais fait ça de toute ma vie mais je savais qu'il n'aurait pas approuvé ce que j'allais faire alors j'avais préféré ne rien lui dire et c'était mieux ainsi.
Une fois dans ma voiture, j'en ai profité pour appeler ma sœur et lui dire de venir chez nos parents parce que j'avais quelques choses de très important à leur dire. Ce qu'elle a accepté.
J'avais ensuite éteint mon téléphone parce que je savais que mon mari allait finir par se réveiller en fin d'après midi et donc finir par m'appeler et je ne voulais pas décrocher.
Avant d'aller chez mes parents, je suis allée m'acheter quelques affaires. C'est ce que j'avais l'habitude de faire quand j'étais énervé ou bien tout simplement triste.
J'ai fait les boutiques pendant presque trois heures entières. J'ai acheté d'innombrables affaires, pour mes filles, mon mari et moi même.
Je vous assure ma carte bancaire avait vraiment chauffée ce jour-là mais ce n'était pas grave. Entre quelques emplettes j'ai également acheté des cordes, du ruban adhésif, de l'eau de javel pure et deux trois petites choses en plus.
Je vous assure la rage qui consumait mon cœur depuis la nouvelle que j'avais appris la veille était en train de me faire faire n'importe quoi mais tout ce que je voulais moi c'est qu'elles puissent payer pour la mort de ma petite fille qui elle n'avait rien demandé.
[...]
Il était environ 13h quand je suis arrivée devant l'immense domaine de mes parents. Je savais que mon père ne serait pas présent, il était en voyage d'affaires et ça ne me dérangeait pas, au contraire.
Après que la sécurité m'ai reconnu ils m'ont ouvert le portail. Je suis donc entrée dans la propriété et y ai garée ma voiture.
J'ai soufflée un bon cou et suis descendu de la voiture quelques secondes plus tard pour ensuite entrée dans la maison. Une des servantes est venu me saluer.
- « Comment vont vos enfants madame ? »
- « Elles vont bien Anika, merci de vous inquiéter pour elles. »
- « C'est normal. »
- « J'aurais aimé resté discuter avec vous mais les affaires m'appellent. Dites à tout le monde de prendre quelques jours de repos. »
- « À tout le monde ? » dit-elle étonnée.
- « Absolument tout le monde. »
- « Mais que diras votre mère ? »
