La phrase à trois mots

Ma première fois

Ceci n'est pas ma fanfiction! C'est une traduction de l'anglais de «The Three-Word Phrase (A Drarry Fanfic) de Leona_McCoy. S'il vous plaît aller la lire si vous lisez en anglais! :)

Bonne Lecture! :) 

Ma première fois

Quand il m’a embrassé ses lèvres goûtaient un mélange de cigarettes et de chocolat noir, une combinaison étrange de deux saveurs qui définissaient son caractère complexe. Mes yeux se sont ouverts quand ses lèvres ont quitté les miennes. C’était comme si je sortais d’une douce rêverie. Ses yeux de félin argentés me fixaient, et son visage parfait avait prit une teinte de terreur.

«Tout va bien,» lui dis-je en essayant de chaleureusement prendre ses mains, mais il s’éloigna brusquement.

«Je n’aime pas les garçons,» me dit-il comme s’il plaidait innocent devant un tribunal.

«Moi non plus,» lui répondis-je rapidement, en voulant apporter un peu de paix à son esprit troublé.

Il sonda les alentours, faisant sur que personne ne nous avait aperçu, mais nous étions les seuls dans ce passage étroit menant aux toilettes des hommes du premier étage.

Je venais de recevoir mon premier baiser, par un garçon, et c’était bon, en fait c’était extraordinaire. Je sentais encore les chatouillements partout dans mon corps causé par le contact de nos lèvres. Draco ne semblait toutefois pas ressentir la même chose. Quand je réessayais de l’embrasser, il me repoussa vivement.

«Ça n’est jamais arrivé, compris?»

J’ai acquiescé encore dans une sorte de transe.

Les bruits de quelques étudiants qui parlaient et riaient pas très loin d’où nous étions, nous parvenu aux oreilles. Il tourna les talons et s’éloigna. Ce fût comme si l’enchantement était disparut après minuit, comme dans ces livres de contes qui nous apprennent que rien de bon peut durer longtemps.

Le lendemain, j’ai prétendu, comme je l’avais accepté, que rien n’était survenu. Après tout, j’étais Harry Potter, je ne pouvais pas aimer les garçons, surtout pas Draco Malfoy. De toute façon, je ne faisais qu’expérimenter, tout comme lui. Voilà tout.

Tout le monde étaient en train de parler de leur soirée, des danses, il y avait aussi des moqueries sur ma minable performance avec Parvati, qui n’était définitivement pas heureuse de comment s’était terminé la nuit de sa sœur, ainsi que la sienne. Hermione ne parlait plus à Ron; comme s’ils avaient eu une querelle dont je n’étais pas au courant et à laquelle je ne portais aucun intérêt.

Pendant que Ron et moi se dirigeaient vers la salle commune des Gryffondors cet après-midi là, j’ai accidentellement foncé dans quelqu’un et me suis arrêté pour m’excuser.

«Fait attention où tu marche, tapette!» Malfoy me regardait avec dégout et je sentis une sensation inconfortable dans mon ventre.

«Que viens-tu juste de dire?!» Ron était prêt à l’attaquer, mais je le retenu.

«Ron,  laisse faire.»

«Mais Harry, Il-»

«Laisse faire» Insistais-je, puis je tournais les talons afin de m’éloigner hâtivement; je pouvais sentir son regard furieux sur ma nuque.

Pendant que nous marchions vers la salle commune, des visions de mon baiser me revenaient au cœur, aux lèvres, et finalement, à la tête. Puis, juste avant que nous arrivions à la Grosse Dame, j’ai su. J’ai su que je ne pourrai jamais oublier la nuit du bal de Yule; j’étais amoureux d Draco Malfoy.