Les maux du cœur

1.5K 126 5
                                    

Je vous invite encore une fois à lire la version originale anglaise écrite par Leona_McCoy: The Three-Word Phrase, elle est sur Wattpad! Merci et bonne lecture!

Je ne dois pas mentir, naturellement, parce que la mort de Cedric Diggory était elle aussi un mensonge, n’est-ce pas? Je me promenais dans les couloirs du château en réfléchissant à tous les sorts possibles à jeter à Ombrage. Je sentais la colère monter en moi à cause de la sensation lancinante que me procurait mes mains. Je devrai me déplacer dans le château avec ces mains douloureuses, et j’avais même une pratique de Quidditch ce soir.

J’entrais dans les toilettes afin de me laver les mains, quand je sentis mon sang chaud se répandre sur mes mains.

«Tu as mentit sur quoi Potter? As-tu dit que tu aimais les filles?» Malfoy se tenait à côté de moi, lavant lui aussi ses mains. Je n’avais pas réalisé qu’il était là quand j’étais entré, trop occupé avec mes pensées. Il était plus beau que jamais, je devais me forcer à regarder ailleurs afin de que mon cœur arrête de s’attendrir.

«Peut-être que je l’ai fait» répondis-je, regardant ma propre réflexion à la place.

«J’aurais mentis à propos de ça, moi aussi» dit-il «Qui t’as fait ça?»

«Tu t’en soucis?» Lui répondis-je amèrement; Malfoy avait utilisé toutes les occasions possible pour m’humilier, me rabaisser, et malgré le fait que je le désirais profondément, je savais qu’il me méprisait.

«Pas vraiment,» dit-il indifférent

«Ne demande pas si tu ne t’en soucis pas alors,» j’essuyais mes mains soigneusement sur la serviette et sursautais quand la rudesse du matériel frotta mes mains endolories.

«Elles ne semblent pas très confortable par contre,» il saisit mes mains avec douceur et je me crispais à son touché. Avec un sort, il soigna les blessures de ma  main.

Il me regardait dans les yeux, et je ne pouvais détourner le regard, tant il était envoutant. Il m’embrassa tendrement, et je reteins mon souffle, toujours incertain de ce qui se passait. Quand je pu réagir, j’essayais de le repousser, j’essayais de résister, car j’étais blessée par ses mots et sa froideur, mais j’étais trop faible. J’étais fatiguée de devoir combattre mes sentiments à chaque fois qu’il était près de moi, donc j’ai simplement laissé tomber. J’ai approfondi le baiser, sentant la chaleur rejoindre le bout de mes doigts et de mes orteils et tous les sentiments de tristesse et de rejet disparaitre de mon cœur. Le baiser devint si intense que nous avons dû nous séparer afin de pouvoir respirer à nouveau. Je souriais, et mon cœur battait la chamade dans ma poitrine.

«Je n’aime pas les garçons, tu t’en souviens, n’est-ce pas?» dit-il.

«Bien sûr» je continuais de sourire, et il m’embrassa encore, guérissant les maux de mon cœur. 

La phrase à trois motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant