Chapitre 1-2

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Il évita une boule de feu grâce à une roulade exécutée tout en souplesse avant de se relever pret à éviter l'attaque suivante. Le monstre de feu qui se tenait devant lui était bien plus impressionnant que ce qu'il n'imaginait. Il avait la même morphologie qu'un loup, mais sa taille de près de 2 mètres de haut ses muscles puissants et la boule de feu qui brûlait sans cesse au niveau de sa queue le différenciait largement de l'animal. On pouvait retrouver des arabesques rouge feu sur son corps qui contrastaient avec son pelage blanc. Ses pattes étaient tellement grandes que d'un simple coup il pouvait vous arracher la tête et broyer votre corps avec ses griffes. Ses yeux rouges fixaient l'homme et le monstre laissait apparaître des crocs menaçants. Le guerrier sentit la peur monter en lui, mais il se maîtrisa vite, heureux de pouvoir garder ses moyens devant une bête pareille. Il attrapa une grenade accrochée à sa ceinture et attendit le bon moment pour la dégoupiller. Le monstre balança sa queue afin de lancer une nouvelle boule de feu vers l'homme. Celui-ci poussa sur ses jambes afin de l'éviter et profita du moment pour lancer sa grenade. Il attrapa son épée accrochée à son dos et lança celle-ci vers le monstre qui subissait déjà l'explosion de la grenade. Son arme revient vers le guerrier tel un boomerang et celui-ci l'attrapas par la garde. Son épée était énorme et emplis de piques telles une scie ; malgré le poids de l'arme le guerrier la manipulait avec une facilité étonnante.

Le monstre poussa un cri de douleur. Et le guerrier posa son arme sur son épaule avec un sourire persuadé d'avoir pris l'avantage. La fumée provoquée par l'explosion se dissipa et laissa entrevoir un monstre toujours debout sur ses pattes et pire encore, sans une égratignure. Le sourire du guerrier disparut bien vite. « QUEL ABRUTIT ! » Il avait utilisé une grenade incendiaire et le point fort du monstre n'est autre que le feu. La bête se mit légèrement de profil ce qui laissa apparaître une deuxième queue de feu. Le guerrier fit un pas en arrière les yeux exorbités de peur perdant ses moyens « En plus de le régénérer ; la grenade a amplifiée ses pouvoirs ». L'homme resta paralysé par la peur, le monstre le fixa de ses yeux rouges et poussa un rugissement qui aurait pu faire trembler la terre ! Comme réveillé par le rugissement de la bête, l'homme prit les jambes à son coup, impuissant devant la puissance du monstre. La bête ne le laissa pas partir, il lui envoya un flot incessant de boules de feu grâce à ses deux queux. L'homme courait le plus vite possible et évitait les boules de feu du mieux qu'il put. L'une d'entre elle toucha son épaule gauche, il poussa un cri, mais ne s'arrêta pas pour autant de courir, posant sa main sur sa blessure comme si ce geste allait atténuer la douleur. Il risqua un regard vers l'arrière et vu juste à temps une des boule arriver à hauteur de sa tête, il se laissa tomber sur le sol afin de l'éviter et se releva le plus vite possible une fois celle-ci passée au-dessus de lui. Mais, il ne se releva pas assez vite.. Une des boules le percuta dans le dos. Le guerrier cria de douleur sentant sa chair se carboniser et voyant ses vêtements prendre feu. Il lâcha son arme et tomba à genoux regardant la plaine devant lui incapable de faire le moindre mouvement. Sa vision commençait à se troubler, il vu la bête se placer devant lui, il arriva à chuchoter :

- Pitié non..

Le monstre sans pitié, lui flanqua un coup de patte puissant au visage. Achevant l'homme.





Se laissant guider par son instinct Buita parcourait la plaine à la recherche d'herbe médicinale et de fruits. Elle détecta soudain un plan de rutabia, ça tombe bien ! Elle avait donné ses dernières réserves à la boulangère pour soigner son chat. Elle s'agenouilla et commença à cueillir les précieuses feuilles. Elle était en train de saisir une feuille quand elle entendit un rugissement à lui glacer le sang ! Un monstre puissant devait se trouver non loin d'ici Buita ne bougea pas paralysée par la peur la main toujours autour de la feuille. Elle frissonna des sueurs froides que subissait son corps et n'osa pas bouger ni même cligner des yeux. Ses yeux exorbités par la peur ne bougeaient pas et fixait la plaine devant elle comme si quelqu'un ou quelque chose allait subitement surgir devant elle. Elle ne sut pas réellement combien de temps la peur l'avait figée sur place mais elle ne bougea qu'au moment où elle entendit du bruit venant de derrière elle. La jeune fille tourna tout doucement la tête avant d'apercevoir derrière son épaule le monstre de feu de l'annonce arriver au loin. Elle reteint un cri d'effroi et ses yeux commencèrent à pleurer. Celui-ci ne l'avait pas encore vu, certainement parce qu'elle n'avait toujours pas bougé depuis qu'elle l'avait entendu rugir. La respiration de la jeune fille s'accéléra, le monstre approchait ! N'aillant aucun espoir de fuite et aucune cachette dans cette maudite plaine dégagée elle se coucha lentement sur le sol espérant que les plans de rutabia parviendraient à la cacher de cette énorme bête. Elle le voyait approcher; chaque pas qu'il faisait vers elle accélérait son rythme cardiaque les joues emplies de larmes d'effroi, Buita ferma les yeux incapables d'en voir plus. Il n'était plus qu'à quelque mètre d'elle. Elle reteint sa respiration essayant de ne faire qu'un avec les plans de rutabia. Pourquoi ces maudites plantes ne peuvent-elles pas être plus épaisses ? La bête semblait passer à sa hauteur. Les yeux toujours fermés Buita pu sentir l'odeur cramoisie que dégageait la magie du monstre de feu. Elle étouffa un sanglot et le monstre s'arrêtât la soigneuse se risqua à ouvrir les yeux. Il était juste là ! De profil devant elle ! Il avait dû l'entendre ! Serrant contre elle les quelques feuilles de rutabia qu'elle n'avait toujours pas lâché Buita se faisait le plus discret possible. Il ne regardait pas vers elle, il y avait encore de l'espoir ! Au bout d'un instant qui parut une éternité pour la jeune fille le monstre passa sa route. Une fois celui-ci assez éloigné La soigneuse éclata en sanglots et resta là à pleurer en relâchant toutes les émotions qu'elle avait gardées en elle. Au bout d'un moment, une fois toutes les larmes évacuées, elle se leva et parti en courant dans le sens opposé du monstre.

Le sang du démonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant