Voilà une semaine que l'incident du match est passer et je ne me suis toujours pas remise de la balle. J'ai toujours une grosse cicatrice et je souffre toujours. Je ne suis pas encore retourner au travaille et je me trouve en ce moment même sur mon canapé, devant la télé. Après ce qu'il s'est passer, tout les médias me voulaient sur leur plateaux télé mais étant militaire, je n'ai pas le droit de m'afficher ouvertement comme on le fait sur les plateaux télé, du coup, c'est les bleus qui y sont allés. Hugo va mieux et je suis très heureuse. Ils m'envoient beaucoup de messages de leur part mais, comme les médecins, je n'ai pas le droit de garder contact avec les personnes que je "sauve". Même si j'aimerai beaucoup garder contacté avec certain(e)s.
On toque à la porte, je me lève, non sans difficultés, et me dirige vers celle-ci.-Olivier ?
-Salut.
-Mais que fais-tu là ?
-Je suis venue voir comment tu allais.
-Je t'ai déjà expliquer...
-Je viens juste voir comment tu vas. Dit-Il en levant les deux mains en l'air.Je rigole et le laisser entré. Il s'installe sur le canapé et me regarde.
-Pourquoi tu me regarde comme ça ?
-Parce que tu es belle.
-Alors toi ça se voit tu n'as rien a perdre.Il rigole tandis que je me gratte le bras gênée, un vieux toque que j'ai depuis que je suis enfant.
-Heu... Tu veux boire un truc ?
-Tu as du café ?
-Je t'apporte ça tout de suite.Je vais dans la cuisine, fais le café d'Olivier et commence à faire mon thé quand Olivier arrive et se pose contre le plan de travail derrière moi.
-Tu semble aller beaucoup mieux.
-Ça cicatrice. Ça prend du temps et ça fait mal mais ça cicatrice. Et toi alors ?
-Moi ?
-Oui, toi, tu veux que ce soit qui d'autre ?
-Je vais bien.Quand le café de monsieur est finie, je le lui tends et bois une gorgés de mon thé. Olivier continue de me regarder alors je decide de prendre les choses en mains. Je pose ma tasse sur le côté et lui demande.
-Pourquoi ?
-Pourquoi quoi ?
-Pourquoi tu es là Olivier ?
-Je te l'ai dit, je voulais voir si tu allais bien.
-Non, tu mens, il y a autre chose.Il pose sa tasse sur le plan de travail et s'approche de moi. Il pose ses mains sur mes hanches et approche ses lèvres jusqu'aux miennes et m'embrasse. Je m'écarte de lui, me rendant compte de ce qui nous arrive.
-Attend Olivier, arrête.
Il s'arrête tout d'un coup et me regarde sans comprendre.
-Écoute, je t'apprécie beaucoup mais on ne peut pas faire ça.
-Pourquoi ? Je t'aime et ...
-Arrête, le coupais-je, tu ne m'aime pas, ça fait qu'une semaine que l'on se connaît et c'est limite si tu n'es pas un inconnu sachant que l'on ne sait rien l'un de l'autre.
-Tu ne peux pas savoir ce que je ressent pour toi, moi je sais et je t'aime comme un fou. Je n'ai jamais ressentis ça pour personne, depuis que je t'ai vue, j'ai su. On peut apprendre à ce connaître, ce n'est pas un problème.
-Olivier... Quand ma blessure sera guerrit, je repartirais.
-Où ?
-Loin, très loin, trop loin.Il s'écarte, me fait un bisou sur le front et s'en va, sans rien dire. J'essuie les larmes qui se sont échappés de mes yeux. Je l'avoue, je l'aime aussi, mais on vit dans deux monde tellement différent. Je ne veux pas le faire souffrir avec mes départs constants et le fait que je ne donne jamais de nouvelles. Oui on se serait adapté, mais on aurait tenue combien de temps avant de se quitter ? On aurait pas réussi.
Je monte finalement me coucher le coeur lourd, de tristesse, peut être, d'amour, j'en suis sur.
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Sarah Rodriguez Giroud
Fiksi PenggemarSarah Rodriguez est une jeune femme de 25 ans, italienne, Sarah est le sergent de l'armée de terre de France de Paris. Elle est déjà intervenue sur de nombreux événements tragique comme au Bataclan ou aux explosions terroristes de 2015 lors d'un mat...