La cave

113 10 1
                                    

Je continue à chercher des objets qui pourraient m'aider à romptre cette maudite chaîne. Je tombe nez à nez avec une caisse à outil. Dedans il y a des tournevis, des pinces. Oh oui une pince, je la sors de de la boîte à outil et j'essaye de rompre ma chaîne mais je n'y arrive pas. Après tout je n'ai jamais été manuel.
C'est quand même incroyable ce que l'adrénaline peut faire, elle a éliminer toute peur dans mon organisme et elle m'oblige de me battre. Je suis sûre que sans elle je serai en train de pleurer dans le coin de la pièce.
Attends 30 secondes, il y a 10min j'ai entendu du bruits comme si quelqu'un descendait. Mais le bruit à cesser. J'espère pas que....
Je tourne la tête. Le voisin est dressé devant la porte. Il est en caleçon.
«  Tu sais, tu as beau crier, personne ne t'entendra.
- Pourquoi vous me faites ça ?
- Tu es très séduisante, tu sais. Ça fait longtemps que je rêve de faire ça. »
Il me fait un signe chut en mettant son doigt devant la bouche, j'obéis car j'ai peur qu'il me fasse un truc bien plus grave.
Il a une corde à la main et un foulard.
« - Tu vas faire un petit dodo, ma belle »
Il lâche la corde et le foulard et sort de sa poche, une piqure.
Il s'approche, je me débat de tout mes forces. Il me saisit, je lui met une gifle mais cela n'a eu aucun effet. Mais il est trop tard, je ressent une douleur à mon bras, trop tard il m'a piqué.
Je commence à tourner de la tête, je m'effondre, je vois tout flou. Je distingue une silhouette qui s'approche de moi. Je sens sa langue sur ma joue.
C'est le trou noir.

Je me réveille dans un état de panique, mon cœur bat très vite. La dernière chose que je me souviens c'est la sensation de sa langue contre ma peau. C'est tellement dégoûtant. Par contre j'ai mal à la tête, c'est peut être dû à la substance qu'il m'a injecté, surmener du sédatif.
J'ouvre les yeux, tout est noir. Il me faut 30 secondes pour comprendre que j'ai un foulard sur les yeux. Je ne peux plus bouger, je dois sûrement être attaché. J'ai les pieds et les mains liés, j'ai peur.
J'entends une respiration et rapide. Je sens que je suis nue. Je sens une main qui me met sur le dos, ses mains sont froides et mouillés. Je me débats de toute mes force, il faut vraiment que je sorte de là !
On m'agrippe les cuisses, il m'agrippe fort je commence à avoir mal. A ce moment là j'ai tellement peur que je suis paralysée, je suis impuissante. Je ressent une douleur entre mes cuisses, je hurle. Je sens des allés et venus, sa respiration deviens de plus en plus forte. Il me susurre des mots à l'oreille mais je n'arrive pas à distinguer ce qu'il me dit.
Je ne me débat plus, je comprends tout de suite ce qui arrive: je me fais violer.
Je sens des larmes qui coulent le long de mes joues.
Je sens sa peau contre la mienne j'ai vraiment un sentiment de dégoût. J'ai beau hurler, aucun sons ne sort. Je peux juste subir et pleurer. Ce qui me met en rage c'est que j'entends des gémissements , il prends du plaisir.
Il s'arrête et se lève comme il est partit en me lançant dans l'état qu'il m'a laissé. Je tremble de tout les côtés, je pleure, je suis anéanti. Cela m'a paru durer une éternité.
Je me dit que ce n'est que le début...

Une vie gâchée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant