La vente

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Le reste du voyage ce fait en silence, on a trop peur de se faire prendre à parler. Je ne sais pas où la camionnette nous amène. Mais j'ai l'impression que cela fait une éternité que nous sommes dedans. J'ai tellement froid, je suis seulement en petite tenue comme les autres d'ailleurs. J'ai mal au ventre j'ai peur de savoir ce qui nous attends.
La voiture s'arrête. Les portes du vanne s'ouvrent. Trois personnes nous saisissent et nous sortent de force dans de la camionnette.
Nous sommes à la neige, nous n'avons pas de chaussures, j'ai les pieds frigorifiés.
On est forcé à avancer. Tout droit on peut distinguer une cabane au bout et devant plusieurs voitures, des Ferraris, des Teslas, des Porsches et j'en passe: que des voitures de luxes.
Le chalet est juste immense. Il est à deux étage et il est en chêne. Il y a des vitres de partout. On va le soleil rose, orangé se coucher derrière les montagnes c'est magnifique. Je n'ai jamais autant apprécié un paysage, je me suis jamais rendu compte mais avant j'étais seulement dans le superficiel, tout le temps sur mon téléphone.
Il y a des guirlandes de Noël sur le chalet. Mais attends c'est déjà Noël !?! Je pense à mes parents qui doivent être dans un état pas possible sans savoir où je suis. Je voudrais tellement être avec eux en ce moment et avec Brick aussi. Il a vraiment du pensé que je lui ai posé un lapin. Je me sens coupable, je n'aurai jamais du m'approcher de ce psychopathe.
Les hommes nous poussent, on est passe par la porte de derrière. J'ai tellement froid, je n'ai pas eu le temps d'y penser mais de la chaleur mais fait un énorme bien, ça se voit sur la tête de tout le monde.
Une fois descendu de la camionnette, nous faisions 5 mètres avant d'arriver devant la porte de derrière du chalet. Nous rentrons, nous sommes dans une cuisine. Les meubles sont en bois de chêne avec par dessus une plaque de marbre.
Les hommes repartent par la porte, celle par laquelle nous sommes rentrés, on entend un bruit de verrou, nous voilà de nouveau emprisonnées.
Nous sommes affamées et vu que nous sommes dans une cuisine, on décide de faire les placards mais il n'y a rien.
La fenêtre est ouverte d'où ce vent glacé qui me parcours tout le dos en me donnant des frissons. Mais on peut s'échapper.
« - Moi je me casse, j'ai assez souffert, je ne veux plus continuer, dit Gaëlle.
- C'est une mauvaise idée, lui dis je, nous ne sommes pas habillés, dehors à cette température, on ne vas pas vivre longtemps. On sera vite des glaçons.
- Elle a raison, dit Hannah
- Faites ce que vous voulez mais moi je m'en vais... »
Elle enjambe la fenêtre, on se rapproche pour la voir partir. Avant de sauter, elle nous regarde et puis elle saute et s'enfuie en courant.
« - On aurait peut-être dû la suivre, me dit Hannah.
- Oui mais où on serait allée ? On a pas de chaussures, ni de vêtement chauds et il neige dehors. On aurait même pas survécu 2 heures.
- Je pense que je préfère mourir que de me savoir de nouveau violé, je vais la rejoindre. Viens Helena. Ici tu es condamnée alors que si on s'enfuit, on trouvera une personne qui nous aidera.
- Je reste ici, lui répondis-je »
On entend de nouveau le bruit de verrou, elle se précipite à la fenêtre et saute. Des coups de feu se font entendre, je me rapproche de la fenêtre et je vois le corps étendu d'Hannah par terre. Son sang coule dans la neige, c'est digne d'un vrai film d'horreur. J'éclate en sanglot, ma meilleure amie vient de mourrir juste sous mes yeux et je n'ai rien pu faire, j'aurai vraiment du la retenir. C'est moi qui l'ai tué.

La porte s'ouvre, deux hommes rentrent et m'attrapent. Je me débat, rien à faire je n'ai plus de force.
Je suis à présent seule sans savoir ce qui va m'arriver.

Une vie gâchée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant