Samedi 9 Juin 1989

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Merde ! Merde ! Merde ! C'est mauvais ça. Très mauvais. Hier quand je suis rentrée j'ai voulu demander à papa pourquoi il nous avait espionner mais il m'a couper en pleine question.

Hier

Moi : Papa, pourquoi tu...
Papa : C'est quoi ce sang sur ta main ?
Je baisse les yeux vers ma main, je n'avais même pas fait attention qu'il y avait encore du sang, vu la quantité ça ne vient pas de ma petite coupure.
Moi : Oh ça doit venir de la blessure d'Eddie, ma coupure est trop petite pour saigner autant.
Papa attrape mon poignet et regarde ma main, il a l'air de l'observer en détail.
Moi : Il y a un problème ?
Il lève ses yeux vers moi.
Moi : Q-Quoi...?
Papa : Ton sang.
Moi : Quoi mon sang ?
Papa : Tu l'a mélanger avec le sien.
Moi : Et ?
Papa : Je sais pas si je peux te le dire...
Moi : Papa, dis moi.
Papa : Et bien c'est le moyen le plus rapide de rendre quelqu'un immortel. C'est ce qu'on avait fait pour toi.
Moi : Quoi ?! Je...j'ai rendu Eddie im-im...oh putain...

Retour à maintenant

Je dois le dire à Eddie, mais comment ? À cause de moi il doit laisser sa famille, ses amis. Je voulais juste le soigner, l'aider mais je l'ai, en quelque sorte, entraîner dans mon monde. Je suis perdue dans mes pensées quand Eddie arrive.
- Hé ça ne va pas ?
Moi : Si si...et toi ça va ?
Eddie : Ça va super ! Prête pour aller dans les Friches ?
Moi : Ouais !
Je monte sur mon vélo et on se rend jusqu'aux friches, c'est un peu compliqué de faire semblant de ne pas savoir ce qui est arriver à Georgie.  On dépose nos vélos par terre et nous approchons du petit groupe, Stan pointe plusieurs plantes.
- Ça c'est des plantes urticantes, ça aussi et ça aussi.
Eddie : À ouais ?! Où ça ?!
Richie : Mais arrête Stanley, merde, toute les plantes sont pas urticantes !
Il rentre avec Bill dans une artère.
Eddie : Ouais bah ça comme à gratter de partout. Je suis sûr que je fais une réaction allergique où un truc dans le genre.
Richie : Tu utilise les même toilettes que ta mère ?
Eddie : Ouais ça m'arrive.
Richie : Alors t'a sûrement des morpions.
Eddie : C'est tellement pas drôle.
Richie : Ou alors...
Moi : N'y pense même pas ou je te frappe.
Richie (en se retournant) : Bah vous entrez pas ?
Eddie : Ah...Euhm...c'est des eaux grises.
Richie : Mais merde c'est quoi des eaux grises ?!
Eddie : Bah en gros c'est de la pisse et de la merde. Alors moi je dis rien mais là vous marcher dans la pisse de toute la ville.
Richie prend un bâton et le sent.
Eddie : Mais qu'es ce que tu fais ?!
Richie : Je trouve pas que ça sente le caca señor !
Eddie : Désoler mais ça pu d'ici !
Richie : C'est plutôt ton haleine de phoque qui te reviens en pleine face.
Eddie : Les bactéries rentre par les voies respiratoires !
Richie : Je vais te faire entré ça par une autre voie !
Moi : Richie tu peux pas la fermer ?
Richie : Non m'dame.
Je lève les yeux au ciel en rigolant, Bill se tourne vers nous, il tient une chaussure qu'il éclaire.
Bill : Les gars.
Stan : Nan...attend...me dis pas que c'était à...
Bill : Non. G-Georgie avait des bottes...
Moi : C'est à qui alors ?
Mon meilleur ami regarde à l'intérieur.
Richie : À Betty Ripsom.
On se regarde tous.
Richie : Vous croyez qu'elle s'éclate à se balader dans les égouts avec une seule godasse ?
Personne ne lui répond, Billy décide d'avancer.
Richie : Eddie, Léa venez !
Eddie : Ma mère va faire un anévrisme si elle sait qu'on s'amuse à aller explorer les égouts !
Stan : Bill...
Il se retourne et nous regarde
Bill : Si j'étais Betty Ripsom j'aimerais qu'on me retrouve. Et Georgie aussi.
Moi : Et si j'ai pas envie de les retrouver ?
Eddie : Ouais, tu vois j'ai pas envie de finir comme Geo...j'ai pas envie de disparaître.
Stan : Ouais.
Richie : Vous vous êtes tous mit d'accord pour souler ?!
Stan : C'est l'été. On devrait être entrain de s'amuser. Ça c'est pas amusant, c'est dégueulasse et c'est sinistre.
Un bruit derrière nous nous fait sursauter, on se retourne. Oh tiens c'est le nouveau, Ben Hanscom plus précisément, il est arriver en Mai.
Richie : Merde qu'es ce qu'il t'es arriver !?
On va l'aider à se lever alors qu'il nous explique qu'Henry s'en ai prit à lui. Quel con ce mec, c'est pas possible. Nous remontons sur nos vélos, Ben est derrière Richie, et nous nous rendons dans la ville pour aller à la pharmacie.
Eddie : C'est génial d'aider le nouveau mais faut penser à nous aussi ! Il pisse le sang et il y a une épidémie de SIDA qui frappe le pays. Un ami de ma mère, à New York, l'a attraper juste en tenant une barre dans le métro ! Il avait une écorchure et ça à suffit pour que le virus passe ! Une écorchure !
Moi : Eddie, calme toi...
Eddie : Vous savez que dans les ruelles il y a des seringues avec le SIDA ?!
On pose nos vélos.
Bill : Eddie, Stan venez avec moi.
Je vois du soulagement dans le regard d'Eddie, avec Richie on reste dans la ruelle en compagnie de Ben.
Richie : Content de t'avoir connu avant que tu meurs.
Moi : Mais il va pas mourir idiot. Sinon, c'est quoi le SIDA ?
Mon meilleur ami m'explique que c'est une maladie qui se transmet de plusieurs manières différentes mais la plus courante c'est pendant l'acte sexuel.
Moi : Ah ok.
Les garçons reviennent après environ dix minutes, Eddie commence à soigner Ben.
Richie : Faut sucer la plaie ! Aller chochotte !
Moi : Tait toi Richie.
Eddie : C'est ça t'y connais rien alors laisse moi faire.
Il se relève lorsque Billy revient avec une fille, une rouquine au long cheveux, elle est super belle, je comprends pourquoi Bill à un faible pour Beverly.
Beverly : Qu'est ce qu'il t'es arriver ?
Ben : Oh c'est rien je suis tombé.
Richie : Ouais, en plein sur Henry Bowers !
Stan : Richie la ferme.
Beverly : Alors le p'tit nouveau, je te chante un truc pour te réconforter ?
Bill : T'en fais pas Beverly, on va s'o-s'occuper de lui.
Ils se font un petit sourire.
Beverly : J'espère qu'on se reverra bientôt.
Bill : On s-s'était dit qu'on allait aller à la carrière demain. Tu peux v-venir si tu veux...
Beverly : C'est bon à savoir.
Elle fait un dernier sourire avant de partir.
Stan : C'est malin de parler de Bowers devant elle.
Eddie : Ouais, tu sais ce qu'elle à fait.
Ben : Qu'es ce qu'elle a fait ?
Richie : Plutôt qui elle s'est fait. À ce qui paraît la liste est plus longue que ma queue.
Stan : Et bah elle doit pas être bien longue.
Richie : Caramba, notre valeureux compadre compte sur nous ! Aller docteur K rafistoler le !
Eddie : Ça va je sais ce que je fais. Pas besoin de tes imitation à la con.
Bon, dans tous ça, moi, je sais toujours pas comment dire à Eddie la plus grosse bourde de l'histoire que j'ai faite.

Le journal d'une demi-entitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant