CHAPITRE 3

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Tyler

6 heure, le réveil sonne. Je n'ai tellement plus l'habitude que je met quelques instants avant de me lever. Aujourd'hui je dois me rendre à Sydney pour voir une artiste que je vais sûrement représenter. Je sors donc pour l'occasion une chemise blanche et une veste que je met avec un jean basique. Ça change de mon short et de mon matériel de plongée. Je suis même tenté de prendre une photo pour l'envoyer à mon père, lui qui croit que je suis incapable d'accomplir de grandes choses ! Qu'en bien même il est vrai que pour le moment ma galerie ne comporte que les œuvres d'un seul artiste, Zackary Thomas.

Zack est aussi mon meilleur ami et mon coloc. Lorsque je suis arrivé en Australie où je ne connaissais personne, il a proposé de me loger et nous sommes vite devenu proche. Grâce à ses nombreux amis j'ai pu trouvé un travail dans une école de surf et avec l'argent de mon père ouvrir ma propre galerie. J'ai toujours adoré l'art mais mon rêve de travailler dedans n'était pas assez prestigieux pour ma famille. Ma mère appartient au gratin de New York et mon père est un homme d'affaire qui n'hésite pas à éliminer tout le monde pour réussir. Ils m'ont tout de suite dit que ça ne serai pas possible. Je suis donc allé à Harvard, où mon père m'avait fait entrer grâce à ses relations. Et puis au bout d'un an j'ai fais mes valises et je suis parti. Pour mes parents c'était comme un coup de poignard dans le dos, mon père nous voyez déjà tous les deux à la tête d'un grand empire. Alors depuis ce jour mes relations avec eux sont un peu tendu. Je continu quand même à envoyer des messages à ma sœur, Jane.

Mon avion pour Sydney décolle à 8h00, mais le temps que Zack daigne sortie de sa chambre et qu'on arrive à faire démarrer la vieille carcasse qui nous sert de voiture, il est presque 6h30. Avec les 30 minutes de trajet dans la brousse il n'y a pas intérêt à avoir du monde à l'aéroport.

Quelques heures plus tard, je sors de l'avion et prend un taxi pour me rendre directement au café où j'ai rendez-vous. Quand j'arrive Aly est déjà là ; elle est photographe et c'est juste impressionnant comment elle arrive à retranscrire ses émotions dans son travail.

- Salut Tyler

- Salut, désoler du retard, il y avait des bouchons. Comment tu vas ??

- Super ! Tu veux manger quelque chose ?

- Ouais pourquoi pas. Tu prends quoi toi ?

- J'ai déjà commander une salade. Mais parlons plutôt du super contrat que tu me proposes.

- Affaire avant tout, je respect ça. Pour moi, tenir une galerie et exposer des artistes comme toi ou Zack, c'est un plaisir. Surtout quand vous représenter l'Australie d'aujourd'hui et de demain. Je m'imagine très bien dans quelques années dire que c'est moi qui vous ai découvert ; pour moi ça serai la suite logique des choses. Vous avez un immense talent que ce soit toi ou Zack. Même si je suis d'accord pour dire que tu en as plus que lui. Maintenant que j'en ai fini avec mon super speech qui met tout potentiel en valeur je vais passé à la partie paperasse si tu veux bien ?

- Avec plaisir, tu es sure que tu ne veux pas en remettre une couche. Ça fait du bien d'entendre quelqu'un nous glorifier des fois.

- Je suis complètement de cet avis mais je vais manquer de compliments là.

Aly se prend d'un grand fou rire mais nous sommes interrompu par le serveur. Je commande un steak et des frites avec un ver de scotch pour l'apéro. Aly prend un ver de vin et confirme sa salade César. Je me demande toujours comment les filles peuvent avoir assez manger avec une salade, une salade quoi ! Le serveur repart et on reprend notre conversation.

- J'en était où déjà ?

- Tu disais que je suis une perle rare comme il en existe peu.

- Ah oui c'est vrai ; enfin n'exagère pas trop non plus je disais que tes photos sont exceptionnelles et que j'aimerai beaucoup pouvoir en exposer dans ma modeste galerie et parla même occasion devenir ton représentant dans le monde de l'art.

- Parlons justement de ce deuxième point.Quelles seraient les conditions et les avantages pour moi ?

- Bah dans un premier temps, je m'occuperais de toute la partie administrative que tes belles photos représentent et je te ferais de la pub avec ma galerie mais aussi avec mes relations à New York. Et tout ça pour juste 7% de tes bénéfices.

- Je ne sais pas pourquoi j'étais sure que tu demanderais plus que 7%.

- C'est parce que je suis de New York, les gens pensent toujours que je vais demander plus.

- Quelle discrimination ! Ça doit vraiment être horrible pour toi.

- Je confirme, c'est affreux.

Nos assiettes arrivent et nous divaguons sur des sujets plus léger. Elle me parle d'une de ses amies qui pars faire le tour du monde à la voile en solitaire. Je ne sais pas pourquoi mais j'admire cette fille. Je ne la connais pas, je ne sais même pas comment elle s'appelle mais je l'envie. Elle s'est fixée un but et rien ne peut l'en décrocher.

Après plus d'une heure à parler de sujets complétement différents les uns des autres ; nous demandons l'addition. Aly insiste pour payer mais je fini par lui arracher le petit bout de papier des mains. C'est quand même moi qui lui ai donner rendez-vous, et de toutes façons je ne laisse pas les filles payer.

- Au faite, je ne tais pas dit mais je vais devoir m'absenter pour quelque temps. Ma sœur fête son anniversaire à Cuba et je suis sensé la retrouver là-bas à la fin de la semaine.

- C'est cool! Tu ne m'avais pas dit que vos relations étaient compliquées depuis que tu es parti.

- Si, mes parents l'empêchent presque de m'envoyer les messages. Alors si ils savaient que je viens à son anniv'... Je n'ose même pas imaginer.

- Ah oui, c'est à ce point là.

- Même moi j'ai arrêté de vouloir comprendre.

On fait un tour dans la ville et elle me montre les endroits qui lui inspire ses photos.
On finit par se séparer et je prends un taxi pour l'aéroport.

FreedomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant