Freedom

CHAPITRE 2

Ce sont les dernières paroles que j'ai entendu sortir de sa bouche. Je suis directement aller dans la chambre, j'ai pris mes affaires et je suis partie.

Les mois suivants sont passés à vitesse grand V. Jess m'a laissé squatter son canapé et j'enchaînais les rendez-vous avec les assureurs, les banquiers, et les notaires. Pour eux l'idée d'utiliser l'héritage de ma grand-mère à fin de satisfaire mon esprit d'indépendance était désobligeant. La quasi totalité des assurances mon fermé la porte au nez ; j'ai finalement accepté l'aide de Christian Blake. Le père de Jess m'a apporté une aide précieuse. Il a appuyé ma demande d'assurance et s'est même proposé de m'aider dans mes recherches. S'il n'avait pas était là, je crois que rien de ce que je m'apprête à vous raconter ne se serai passer.

Durant ces quelques mois j'ai fais rénover le voilier de mes parents par un de leur ancien ami, Michael. Cet homme est incroyable! Il doit avoir fait le tour du monde au moins 5 fois et dit n'avoir encore rien vu. Après la disparition de mes parents, il a été un « tonton cool » pour moi. Quand il était dans la région, il m'emmenait faire de longues promenades en mer ; c'est lui qui m'a appris a naviguer.

C'était tout naturel de le faire participer a mon projet.

Enfin me voilà sur mon petit voilier « Libertà », son point d'attache est Dania Beach Boat Club en Floride. Et nous voilà tous réuni à bord pour célébrer le grand départ . Jess bien sûr avec son copain Stephen et son père; Mike et quelques amis de la fac de droit; et comme je m'y attendais Nate n'est pas venu. Une nouvelle page s'ouvre à moi. Il appartient au passé.

Après de grands au revoir, tout le monde descend ,je détache les boutes et déplie les voiles. Derrière mon gouvernail je me sent enfin libre avec le vent dans mes cheveux. Je me retourne et fais un dernier signe de la main avant de disparaître dans l'infinité de l'océan.

Mon but est de rejoindre Cuba le plus rapidement possible pour effectuer les derniers préparatifs. Si les vents sont avec moi je devrais être à La Havana dans à peu près 24 heures. Cela me laisse le temps de revoir mon accent et mon vocabulaire espagnol. Mike m'avait montré de bonnes adresses la dernière fois que nous y sommes aller ensemble. Il a toujours le nez pour dénicher des lieux imprenables ,loin de la foule. D'après lui, on peut y trouver la « vrai vie ».

J'ai l'intention d'y rester quelques jours pour faire le tour de la ville et passer le bonjour pour Mike. Sa famille a proposé de me loger pendant mon séjour. La solitude est agréable mais pas au point de refuser un bon repas maison entouré de rires d'enfants.

Pablo m'attend sur le quai. Il m'accueille avec un grand sourire et propose de prend mon sac après m'avoir aider à accoster.

- Holà chica! Comment vas-tu? Tu as fais bonne route ?

- C'était super, j'ai eu un vent parfait pendant tout le voyage et puis ça m'a mis en condition pour le grand départ. Et toi, comment tu vas Pablo?

- Super, Enzo est à la fac maintenant et Elena va avoir 10 ans. C'est une vrai chipie qui adore embêter son grand frère. Elle est d'ailleurs très contente d'avoir de la compagnie pour jouer avec elle. Quand Lili lui a dit que tu venais passer quelques jours, elle a sauté au plafond littéralement ; elle s'est mise à courir dans toute la maison en criant et en rigolant.

- Et bien j'ai hâte de la voir. Elle doit avoir bien grandie depuis la dernière fois, et Enzo aussi. Ça va lui faire quel âge?

Tout en continuant à parler nous nous dirigeons vers leur appartement.

- Il va en avoir 20 dans quelques mois.

- Ah oui quand même!!

- Oui comme tu le dit. Le temps passe. J'ai l'impression que c'était hier la première où Mike t'a emmené ici avec lui. Tu ne devais pas avoir plus de 10 ans et maintenant tu pars faire le tour du monde toute seule.

Je souris en repensant à tout les bons moments de mon enfance. J'ai peux être perdu mes parents très jeune mais j'ai toujours eu une famille qui m'aimais, et ses gens serons toujours là pour moi.

- Si je me souviens bien à l'époque Mike et toi faisiez tout le temps la fête. Et maintenant regarde toi, tu as Lili et deux merveilleux enfants. Il n'y a pas que moi qui ai changer.

- Ça c'est sûre.

Nous arrivons enfin dans sa rue et j'aperçois sa maison. Elle se situe en plein centre de la ville dans le vieux quartier. La façade est d'un bleu vif et la porte en bois. En entrant une bonne odeur de cuisine s'empare de mes sens. Il doit être environ 18 heure et Lili doit préparer le repas ou peut être un gâteau avec l'aide d'Elena. La dernière fois que je suis venu c'était avec Jess pour profiter de nos rares vacances comme il le faut ; Elena nous avait entrainé dans la préparation d'un énorme gâteau au chocolat. Nous avions du passer au moins 5 heures dans cette cuisine ; ce n'était pas juste un petit gâteau comme j'avais l'habitude de faire avec Elizabeth. Il était presque digue d'un grand pâtissier, par dessus il y avait un gros nounours en pâte à sucre rose. Le gâteau en lui-même faisait environ 15 à 20 centimètre de haut et il était entièrement recouvert d'une ganache au chocolat.

C'est avec le souvenir de ce merveilleux moment que je rentre dans la cuisine. Lili et Elena se retourne en même temps. C'est impressionnant comme elles ont les même yeux bleus et Elena a hérité des cheveux de jais de son père. Avec ses moustaches de chocolat on dirait un petit elfe tout droit sorti d'un conte de fée. Elle me saute dessus en criant:

- Heather!!! tu es enfin arrivé!!

- Et oui je suis arrivée.
Je la serre dans mes bras et commence à la chatouiller. Elle rigole de plus belle en me suppliant d'arrêter.
- Alors qu'est ce que tu nous prépare de bon?

- Avec maman on faisait ton plat préféré.

- Des crêpes?

Adosser au plan de travail, Lili nous regarde avec un petit sourire plein de fierté et d'amour.

- Mais non voyons!! Du patacón!!

- Ah j'étais sure que c'était les crêpes...

Je me relève et vais embrasser Lili:

- Salut ma belle! Alors comment c'est passé le voyage?

- A merveille. Au faite vous avez le bonjours de Mike.

- Ça c'est mon frère tout cracher. Il te demande de nous passer le bonjours mais il ne téléphone jamais.

- C'est vrai que niveau communication, il n'est pas encore au point.

- Comme tous les hommes, malheureusement.

Pablo nous rejoint très vite, suivi d'Enzo et nous nous asseyons tous dans la salon. Enzo me raconte son entrée en fac de droit. Et Elena me fait la liste de tous les cadeaux qu'elle a eu pour son anniversaire quelques semaines plutôt. Nous finissons par aller manger les délicieux patacones des filles.
Je décide d'aller me coucher tôt pour pouvoir déambuler dans la ville avant qu'elle ne soit envahit de touristes.