𝓛𝓮 𝓟𝓮𝓽𝓲𝓽 𝓒𝓱𝓪𝓹𝓮𝓻𝓸𝓷 𝓒𝓸𝓷

Chapitre Second

Chapitre Second écrit par Myù.

"-Tout va toujours bien, mon petit."

Il fait noir alors je prends ma lampe torche et cherche un quelconque interrupteur.
Merde, ici y'a pas d'électricité...

"-Tu cherches une femme, Ji Min ?"

"-Quoi ? Euh non Papi, je cherche l'interrupteur mais y'en a pas... Tu n'aurais pas une bougie ?"

Ma parole, mais il a bu ou quoi ?
Je tapote autour de moi pour ne pas me cogner avec pour seule lumière, l'entrée éclairée par la porte grande ouverte une fois ma lampe torche abandonnée.

"-Une bougie... Oui oui, j'en ai sûrement quelque part. Mais fais d'abord un bisou à ton vieux pépé."

"-Papi mais ouvres les rideaux ! Je ne sais pas moi ! On dirait déjà que tu es mort ! Comment tu peux vivre dans l'obscurité la plus totale et dans cette... saleté ?"

"-Qui te dit que je ne suis pas mort ? Hi-  hi-  hi. (saccadé)"

Je glisse mes doigts sur le mur face à moi en avançant prudemment, ne prêtant pas attention à sa voix aiguë et tremblante. Puis je finis par trouver un long tissu servant à masquer la lumière. J'ai trouvé.

Jin va revenir à la vie.

Je prends en mains les deux rideaux et écarte mes bras pour faire entrer le soleil !

Je rouvre difficilement les yeux, maintenant ébloui mais tombe sur le visage de Jung Ho Seok, je crois qu'il s'appelle.

C'est le chasseur, nan ?

Il a la tête collée à la vitre et la joue écrasée. Les épaules dénudées, à croire qu'il est à poil dehors.

Attends mais,
Et je vois Yoon Gi derrière sa tête faire un suçon sur l'épaule de l'autre gars et de faire... eh...
Je comprends soudainement et avec dégoût ce qu'ils sont en train de faire.
Ho Seok est clairement entrain de jouir en me fixant, écrasé sur la vitre, Yoon Gi à l'arrière me saluant de la main avec un grand sourire en continuant ce qu'il faisait.

Mon dieu. Je détourne le regard.
Mon dieu, Ho Seok, arrête de me regarder. Que fais-je de ma vie ?

"-Oh, ils sont mignons ces jeunes gens. Tu penses que je suis invité ? Viens Ji Min, on va leur dire bonjour."

"-Qu-Quoi ? Mais papi ! Non !"

Il ne m'écoute pas et, en me retournant, je vois enfin son visage.
Et il est... nu.

Puis il se relève de son lit.
Je vois que rien a changé.
Par contre, son crâne est lui devenu complètement chauve.
Je lui donne une robe de chambre en soufflant. Exaspéré.

"-On voit si peu de gens par ici. Aiment-ils le thé ? Je vais leur en faire plus tard.", ajoute mon grand-père.

Il se dirige vers la porte et sort de la maison. Je me retourne et jette un coup d'oeil à la fenêtre. Ils ne sont plus là. Enfin, le chasseur remet sa veste mais le sauvage a disparu. Sûrement hors champ.

J'entends une voix de dehors.

"-Bien le bonjour, jeunes amis. Puis-je me joindre à vous ?"

Je la reconnais, c'est celle de mon grand-père.

Oh putain... j'ai envie de péter.
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