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Actuellement il est sept heures cinquante-huit, je suis devant le lycée à attendre Livaï. Oui je l'attend, je ne sais pas pourquoi. On a tout juste une heure pour parler parce que je commence à neuf heures.

Ah le voilà enfin! Je commençais vraiment à m'ennuyer. Il s'approche de moi et parle le premier:

-Salut.

-Salut.

-Ça fait longtemps que tu m'attends?

-Non. Je viens d'arriver il y a peine une ou deux minutes.

Cette fois-ci je n'ai pas mentis, je viens bel et bien d'arriver:

-Ça va alors. Quand je t'ai vu au loin j'ai eu peur de t'avoir fait attendre trop longtemps dehors.

-Eh bien non c'est bon.

-Sinon ça va?

-Ouais. Et toi?

-Ça va. Bon et bien, toi et moi savons pertinemment pourquoi nous sommes ici tous les deux de si bon matin donc on va tourner autour du pot. Montre moi ton bras.

Je retire seulement la manche où mes coupures sont présente, puis je remonte la manche de mon haut jusqu'au coude et enlève mon bandage.

Ça y est... Il les vois... Face à cela, il fait les gros yeux et son premier réflexe fût de prendre dans sa main gauche mon bras et avec sa main droite de toucher les plaies. Il réagit enfin avec la parole:

-Mon dieu Eren! Mais elle sont profondes tes plaies! Pourquoi tu te fais ça?!

J'ai pût relever de l'inquiétude dans sa voix. Mais ce n'est pas le plus important. Le plus important c'est qu'est-ce que je dis comme excuse moi?! Je n'y avais pas du tout pensé à celle là! Bon on va le faire en impro':

-Eh bien, c'est que... C'est... C'est compliqué...

-Parle moi Eren! Je suis là pour toi moi! Vas-y ça te feras du bien.

Bordel il est tellement chou à être gentil comme ça! >-<:

-C'est juste que c'est compliqué chez moi...

-Compliqué à quel point?

-Euh bah... je sais pas...

-Eren... Dit moi!

-Eh bien je dirais sur une échelle de un à dix, je dirais... Dix....

Suite à mes propos, il écarquille les yeux. Mais merde! Pourquoi est-ce que j'ai dit ça moi! Ça doit être ça gentillesse qui me fait cette effet là. Ouais sûrement:

-Dix?! C'est grave à ce point là?

-Ouais....

-Et il se passe quoi pour que ce soit grave à ce point?..

Ah non! Je ne referais pas l'erreur deux fois. Hors de question que je révèle quoi que ce sois:

-Je ne suis pas trop prêt à en parler désoler... C'est que... C'est la première fois que quelqu'un se préoccupe de moi comme toi tu le fais et... C'est tout nouveau... Et c'est aussi la première fois que quelqu'un est au courant pour... Pour mes traces...

Et boom! Excuse de malade! Je suis fier de moi sur ce coup là:

-Très bien je comprend.

Je remet mon bandage puis ma manche et la manche de mon manteau. Livaï reprend ensuite la parole:

-Dis moi. Comment tu tes fais ça? Je veux dire, avec quoi de coupant?

-Euh eh bien, un couteau. Ou des fois une lame. Ou au compas, mais c'est plus rare..

Je viens de dire tout les trucs coupant qui me sont passés par la tête! En fait à force de mentir, ça viens instantanément. À force tu n'as même plus besoin de réfléchir:

-Elle vient d'où ta lame?

-De mon taille-crayon. J'ai démonter la lame du taille-crayon.

-Vache. Je t'en pris ne recommence pas. Je ne sais pas la raison de ta mutilation mais c'est pas grave, ne le fait quand même pas. Je sais que n'importe quel problème est réglable, qu'au bout du tunnel, il y aura forcément une lumière, peut importe la difficulté du problème, la vie fait toujours en sorte que tu t'en tires. Même si actuellement tu en baves, c'est pour te permettre de devenir une meilleure personne. Alors je t'en pris, garde espoir, et ne recommence pas.

Je reste de marbre face à ce qu'il vient de dire, je n'en reviens pas, ces paroles sont belles.. Mais attend! Je viens de réaliser:

-Attend, tu es en train de dire que ce qu'il m'arrive est bien??

-Non c'est pas ce que je dit, j'essaye juste de te faire comprendre que tu vas t'en sortir, peux importe le problème.

-Non ça m'étonnerai, jamais j'arriverai à sortir de ce putain de cercle vicieux...

-Aujourd'hui peut-être, mais demain si.

-Tes belles paroles ne marche pas avec moi.. Quelles soient belles ou non...

-C'est la pur vérité je t'assure.

-Non. Non! C'est pas la vérité! C'est de la connerie! Je m'en sortirai jamais puisque que je ne fais rien pour m'en sortir, et tu sais pourquoi je fais rien pour arrêté cela? Non. Alors vient pas parler!

-Si tu ne fais rien pour régler ton problème c'est que c'est grave, crois y encore! Tu vas t'en sortir! Ce qui t'arrive ça va te permettre de devenir meilleur c'est normal.

-Normal?! Normal! D'après toi c'est normal de se faire battre par ses parents?!

Oh putain... Qu'est-ce que je viens de dire moi?! Pourquoi j'ai sortie ça? Pourquoi la colère me fait tout avouer? Le pire c'est que je lui dit que c'est pas normal, mais derrière je me dit que c'est normal, que c'est la forme de leur amour envers moi. Je ne suis pas net.

Livaï reste planté là, choqué par ce que je viens de dire:

-Tu te fais battre? C'est pour ça que tu as une trace sur l'arcade sourcilière.

-Je... Non... Enfin, je dois y aller...

Je m'apprête à partir mais il m'attrape par le poignet:

-Eren, c'est grave. Laisse moi t'aider.

-Mais lâche moi bordel! Arrête de vouloir m'aider!!

Je m'enlève violemment de son emprise et m'empresse dans le lycée. Même si il est loin de sonner.

P.D.V Livaï

Je suis choqué, Eren se fait battre. C'est donc ça qu'il cache. Mais pourquoi? Il faut absolument que je l'aide. Pourquoi je tiens tant que ça a l'aider? Je pense constamment à lui et à ce qu'il peut bien lui arriver. Mais d'abord, pourquoi je pense qu'à lui?

En même temps, comment ne pas penser à lui? Il a de magnifique yeux verts émeraude qui contraste parfaitement avec ses cheveux brun foncé en bataille. Et puis je suis sûr qu'il est absolument génial, j'ai envie d'être plus avec lui pour mieux le connaître. Attend! Je viens de réaliser! Je suis amoureux de lui! Woaw! Ça fait bizarre de se dire que je suis amoureux.

Bref! Je suis bien content que je viens de réaliser mes sentiments envers lui, mais ce n'est pas ça qui va l'aider. Il faut absolument que je fasse tout ce qui est en mon pouvoir pour qui aille mieux!

1124 mots

Ce jour, où j'ai croiser ton regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant