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P.D.V Eren

Je suis chez moi, dans la cuisine en train de choisir un couteau. Je suis seule, comme d'habitude... Nous sommes mercredi après-midi, je n'ai pas cours et mes devoirs viennent d'être fini. Et puis pour ce qu'il en est de mon travail, je suis en repos aujourd'hui. Je suis donc chez moi, seul avec ma meilleure amie depuis toujours, la solitude... De nouveau bleus, de nouvelles cicatrices, de nouveaux coups ont été présents sur mon corps qui lui n'a rien demandé...

J'ai réaliser dernièrement que je me voilais la face avec mes parents, j'essayais de me convaincre que ce qu'ils me faisaient est l'amour qu'ils me portent à leur façon... Mais non...c'est tout sauf de l'amour... Battre son propre enfant n'est pas de l'amour... C'est du rejet... C'est rejetter son enfant... Voilà ce que je suis... Rejetté... Rejetté par mes géniteurs... Ils ne m'aiment pas comparer à moi... Et puis la dernière fois je les ai entendue discuter tout les deux, ils disaient comme quoi en arrivant dans ce monde j'avais gâcher leurs vie, la jolie vie qu'ils avaient avant... Avant mon arrivé...

Quant à mes amis, Armin et Mikasa, eux je sais qu'ils tiennent à moi comparé à certains... Et puis il y a Livaï, ce petit être qui est tout simplement incroyable. Récemment je me suis rendu compte des sentiments que je porte à son égard, ça peut paraître rapide, mais on ne contrôle pas ce que l'on peut ressentir.

D'ailleurs en parlant de lui, depuis l'événement devant le lycée, je l'évite. Je fais tout ce que je peux pour ne pas le voir. Pourquoi? Parce que je ne veux pas mêler quelqu'un que j'aime dans mes emmerdes. Heuresement pour moi, il n'est pas venue chez moi.

Je viens enfin de me décidé à choisir un couteau. Je monte dans ma chambre, avec cet ustensile qui me serat utile.

Je sort mon carnet, et écrit les mots qui me passent par la tête.
Je vais dans la salle de bain, pose  l'objet tranchant sur le lavabo, quand un bruit d'une porte qui s'ouvre et se ferme se fait entendre. Je sors de la pièce en fermant la porte pour voir qui c'est. À ma grande surprise, ce ne sont pas mes parents, mais Livaï. Punaise non! Pourquoi il est là?  Et surtout comment peut-il se permettre d'entrer chez les gens comme dans un moulin?:

-Qu'est-ce que tu fais là? Et comment peux-tu te permettre d'entrer chez les gens comme ça?

-Je viens pour toi.

-Pour moi?

-Oui. Pour t'aider. Vu que tu m'évites j'ai décidé de venir directement chez toi, au moins là tu ne peux pas partir.

-Écoutes Livaï, j'allais prendre un bain, je suis désolé mais je dois aller me laver, je ne tiens pas à rester crade ^^'

-Pas de problème, va te laver gamin.

-Merci.

Après ça, je pars m'enfermer à clé dans la salle de bain. Je retourne à mon activité, en pensant à ce que Livaï pourrait penser... À ce que mes amis pourraient penser... Ce n'est pas grave, ils vont m'oublier très rapidement...

P.D.V Livaï

Je me suis servir à boire, parce que j'avais soif. Ce qui parait logique. Le gamin vient de monter pour prendre son bain, je monte également pour visiter l'étage. Une fois dans le couloir, j'entends de petits cris de douleurs éttoufés, je m'approche de la porte de là où provient le bruit, et dit:

-Eren! Ça va?

-Oui oui ça va! Je viens de me faire mal avec le pommeau de douche c'est tout.

-Tu ne tes pas mutiler au moins?

-Non t'inquiète pas.

Je m'en vais ensuite vers la porte qui est près de celle là où je suis. Il s'agit de la chambre d'Eren, je balaye sa chambre de l'œil et remarque un carnet ouvert avec un stylo posé dessus, qui traîne sur son bureau. Je décide de lire ce qui est écrit sur la première page que je vois:
《Petit à petit,
    Mon âme quitte mon esprit,
    Petit à petit,
    Avec l'aide de mes amis,
    Je rejoins la vie,
    Mais à cause de mes parents,
    Je ne peux m'attendre,
   À ce qu'ils me serrent dans leurs     bras,
   Cela n'arriveras pas,
   Et maintenant,
   C'est la mort qui m'attend...》
Woaw! C'est glauque! C'est ce qu'il ressent? Le pauvre! Ce poème me donne encore plus envie de l'aider.

Euh.... Ne viens de capter, à la fin il écrit que la mort l'attend, ça veut dire que.... Oh non non non non! Eren veut se suicider! C'était donc ça le cri étouffé que j'ai entendu! Il a mal pas parce qu'il s'automutile ou qu'il c'est cogné avec le pommeau de douche, mais parce qu'il se suicide! Mon dieu non! Je cours vers la porte où est Eren et tente de l'ouvrir, mais bien sûr c'est fermer à clé!

P.D.V Eren

Je suis toujours devant le lavabo, mais le couteau lui n'y est plus, il réside dès à présent dans mon ventre... J'ai mis mes mains de chaque côté du lavabo suite à cet acte, au même moment, Livaï frappe à la porte:

-Eren! Ça va?

-Oui oui ça va! Je viens de me faire mal avec le pommeau de douche c'est tout.

-Tu ne tes pas mutiler au moins?

-Non t'inquiète pas.

Puis plus rien, je suppose qu'il est partit. Livaï... Si tu savais ce que je suis en train de faire... Tu en penserais quoi? Tu seras peut-être triste mais.. Tu m'oublieras vite ce n'est pas très grave...

Bon, retour à mon activité. Je remet mes mains sur le manche du couteau, je déplace ce dernier à gauche puis je le positionne maintenant à droite de mon ventre. J'ai fais du mieux que je pouvais pour éttoufé mes cries, je me laisse tomber sur mes genoux devant le lavabo, mon regard toujours porté sur ma grave blessure. Du sang s'y échappe, et je dois dire qu'il coule assez abondamment. La porte bouge, quelqu'un essaye de l'ouvrir? Ah oui c'est vrai il y a Livaï. Oh non pitié...:

-Eren? Eren je t'en supplie ouvre la porte!

-Pou... Pourquoi?

-Eren fais pas le con! Je sais très bien que tu veux te suicider!

-Co... Comment as-tu su?

-J'ai lu ton poème, je n'ai pas fais exprès ton carnet était ouvert donc j'ai lu..je t'en supplie Eren par pitié ne fais pas ça!

-Trop tard! Le couteau est déjà enfoncer dans mon ventre...

-Eren non! S'il te plaît n'enlève pas le couteau et ouvre moi la porte! Laisse moi t'aider!

-Non... Non je ne peux pas Livaï... Je dois quitter ce monde...

Suite à ces paroles, j'enlève d'un coup sec le couteau de mon abdomen, il est emplie de mon sang. Je le laisse tomber sur le sol. La douleur m'envahit et je fais du mieux que je peux pour prendre sur moi. Livaï me parle toujours:

-Pitié Eren!

-C'est trop tard, je viens d'enlever le couteau, reste plus à ce que je me vide de mon sang...

-Eren ouvre moi pitié!!

La porte se met à trembler, c'est Livaï qui s'acharne dessus pour essayer de l'ouvrir, il me supplie en même temps de lui ouvrir. Je remarque:

-Livaï? Tu... Tu pleures.

-J'ai juste les larmes aux yeux c'est rien!.. Pitié!! Ouvre moi!!

Avant de partir définitivement de ce monde, j'aimerai qu'il sache mes sentiments envers lui..:

-Livaï, je voulais que tu saches que... Je t'aime...

1236 mots

Ce jour, où j'ai croiser ton regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant