Un monde sans Crystalle

Chapitre 1

Je rembobine.

Donc , je m'appelle Crystalle , j'ai 13 ans , et je suis née le 31 Octobre. Oui le jour d'Halloween. C'est sur qu'avec une date de naissance comme celle la , fallait plutôt s'attendre a un cauchemar qu'a un rêve. Je vis a Paris avec mes parents et mon frère. Enfin quand je dis "mes parents" , je vis avec mon beau père et ma mère , parce que mon père s'est barré après ma naissance. (Oui , ça fait un peu "Holaaa un enfant qui nait a Halloween , ça vas être chiant , moi je me casse dans les caraïbes et je laisse la daronne gérer !) Enfait , on a jamais sut ou il était partit. Mais bon , autant dire que je l'aime pas trop , mon père.

Ma mère , elle , c'est un peu... je sais pas enfait. Il parait qu'avant que mon père s'en aille , elle était géniale. Elle était limite une mère poule pour mon frère. Puis quand je suis arrivée , mon père est parti , c'est comme si elle l'avais échangée contre moi. Mon frère le sait , il a 9 ans de plus que moi. A 22 ans , il vit toujours ici , il fume dt s'engueule avec mon beau père a longueur de journée. Oui , parce que la nuit , il est en boite ou en train de boire avec ses potes bizards. Il ramène des filles a la maison tous les soirs ou presque , si c'est pas des mecs. Quand mon frère l'énerve , mon beau père se défoule sur moi. On est le 29 septembre , il est 9h12 , et je suis en retard.

-CHRISTEEEEELLLLLLEEEE !

-Nan moi c'est CRY-STALLE.

-On s'en fout , t'es en retard , cristal ou pas.

-Putain , John , tu soule.

-WOW. TU PARLE PAS COMME CA OK ?

-C'est ça.

J'ai pris mon sac , et j'ai claqué la porte. Il était que 9h et il m'enervait déjà. Ma mère me regarde a peine par la fenêtre et me fait un minuscule coucou :

-C'est ça , a ce soir , ça fait plaisir.

Lui répondit-je en faisant coucou a mon tour.

C'est a ce moment la que je me suis rappelée que j'etait dans la merde. Il était 9h15 , j'avais cours a 9h30 et j'avais 30 minutes de trajet. La , j'ai fait un rapide calcul et... Nan je déconne ! De toute façons , j'arriverai en retard alors que j'arrive avec 5 ou 20 minutes de retard , ce sera le même refrain : "Oui Mademoiselle Crystalle , vous commencez a m'enerver serieusement..blablabla" . En fait , j'avais jamais vraiment écouté la suite. Mais , le fait est que j'avais un prof qui s'amusait beaucoup a nous vouvoyer. Même si ça ne faisait rire que lui et qu'on se croyais au Moyen age.

-Salut l'anomalie ! Qu'est ce que tu fout encore la ? Je croyait qu'on t'aurait effacée pendant la nuit ! Niarf niarf niarf !

Super. Après l'autre connard de beau père , le salaud d'Alexandre. Quel joie.

J'ai commencée a accélérer pour ne pas avoir a regarder sa tête. Mais il m'a ratrapper :

-Allô ? Tu m'entend ? Toi comprendre moi ?

Je me suis arrêtée net , ce qui aurait du l'effrayer , mais il est resté planté la. Alors j'ai lever le poing , et je me suis retournée d'un coup. Il avait le nez en sang. J'étais assez fière jusqu'à ce que je me rende comme que j'étais devant le collège , et que la CPE et le concierge me regardait attentivement , mais sans bouger , avec le regard du "Je t'ai vu , tu vas souffrir". Là , j'avais deux choix :

-Sois , je m'enfuyais en courant et j'allais me planquer chez moi

-Sois , je faisait comme si de rien était et j'allais en cours , mais elle viendrait me chercher.J'ai choisit la deuxième solution.

Et effectivement , ça n'a pas loupé. A peine 10 minutes après que je sois rentrée , la CPE , madame "Boustick" a frappée a la porte :

-Crystalle Belet , dans mon bureau.

Je me suis levée , j'ai pris mon sac , et je me suis dit , ce soir , tu vas mourir.

Mais bizarrement , arrivée a son bureau , Mme Boustick m'a fait assoir et m'a juste demander :

-Pourquoi ?

Je l'ai regarder et j'ak répondu d'une voix étonnée :

-Je... euh je...

-Crystalle , pourquoi a tu frapper ce pauvre Alexandre ?

Ce pauvre Alexandre ? Elle ce foutait de moi la ? Et bien non. J'ai été tentée de lui répondre par la vérité mais , je me suis dit qu'elle allait m'envoyer chez la psy et me suivre partout.

-Je sais pas , il m'enervait , ai-je répondu.

Mme Boustick a poussée un soupir et m'a laissée sortir. Je suis sortie dans la cour , mais a peine la porte poussée que la bande d'Alexandre s'etalakt devant moi.

-Alors ?

Me demanda un de ses potes , sans doute le plus costaud.

-Pourquoi ? Tu vas souffrir.