Chapitre 8

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-Il est vivant ?

- Mais bien sûr qu'il est vivant ! je ne l'ai pas tué ! je lui ai simplement donné un coup de poing !

Mon corps me semble paralysé, je me réveil petit à petit en entendant deux voix particulièrement familière au dessus de moi. Mes yeux papillonnent, je gémis lamentablement de douleurs en essayant de me redresser sur mes genoux.

- Oh c'est bon relève toi ! me crie une voix masculine.

- Mais laisse le ! C'est pas le temps qui nous manque Thomas

La voix douce et féminine qui raisonne dans ma tête est si agréable à écouter que j'ai l'impression d'être mort, au paradis ou en enfer je ne saurais le dire.

- Alexis ! BOUGE !

Je sursaute face à cette voix et mes yeux s'ouvrent brusquement, je me retourne et vois une femme, ce n'est pas la même que celle dont je me souviens avant de m'être évanouie. Celle-ci à l'air plus.. douce ?  Presque gentille dirais-je si elle n'avait pas participé à mon enlèvement. 

Mais pourquoi même m'enlever ??

Je reste ébahie devant sa beauté et ne bouge plus une seconde fois, elle me fixe et m'esquisse même un sourire presque désolée avant que le blondinet de tout à l'heure la bouscule pour s'accroupir  à mon niveau.

- Bah voilà ! J'ai cru que je t'avais tué grâce à mon super crochet du gauche, dit-il en ricanant.

- Arrête Tom. Dit la jolie rousse derrière lui. Tu fais pitié, souffle t-elle en levant les yeux au ciel d'une façon si sexy que cela en devient troublant. Il est bien plus jeune et moins barricadé que toi, ta maman ne t'a jamais dit de ne pas t'attaquer à plus petit que soi ?

C'est blessant ça...

Mais elle n'a pas tord, un ricanement sordide sort de ma bouche malgré moi suite au ton qu'elle a prit, il s'est fait sermonner comme un gamin de 3 ans ce con.

Ce fameux Thomas se redresse et lui jette un regard des plus noirs

- Ne t'avises plus jamais de me parler sur ce ton Isabelle. Dit-il d'un ton furieux.

Gamin...

Je souris et m'assois en tailleur, pourquoi je suis là moi ? je me répète cette question en les regardant à tour de rôle bien sagement, Isabelle...

- Hum.. Dis-je timidement. Excusez-moi ? 

Les deux en pleine dispute... de couple ? Se tourne vers moi en s'écriant en parfaitement harmonie.

- QUOI ?!

Je sursaute avant de bégayer.

- P-pourquoi j-je suis i... ici ... ?

Les deux se regardent puis sourient.

Isabelle passe devant son compagnon et se rapproche de moi, empiétant carrément sur mon espace vital.

- Mon beau si tu savais.. Son bras se lève, et sa main si douce s'arrête sur ma joue. On veut juste quelque chose... Et on va l'avoir assez rapidement grâce à toi.

Un sourire illumine son visage et un baiser ce dépose sur la commissure de mes lèvres.

- Je... Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris.. Qu'est ce que vous voulez ??

- Quelqu'un. Soupire t-elle en levant de nouveau les yeux. T'es lourd à la détente toi, un sourire en ma direction qu'elle est déjà retournée à côté de son super vilain copain Tomtom

- On veut ton gars ! S'écrit alors Thomas d'un air agacé

- Mon gars ? Quel gars ? Dis-je dans l'incompréhension la plus totale.

- Tu verras bien assez tôt, ton chevalier servant va venir te délivrer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, dit la jolie rousse en enroulant une de ses mèches de cheveux entre son pouce et son majeur.

Mon gars ?

Je cogite en fixant le sol, je tourne et retourne mon cerveau dans tout les sens essayant désespérément de trouver la personne dont elle parle. 

... Mon gars ....

...

...  Rom... ?

- ROMAIN ????

Les deux se retournent vers moi quand un autre homme que je ne connais pas arrive dans le bâtiment poussiéreux et vieillot en applaudissant d'une façon lasse.

- Un vrai petit champion ce garçon, dit-il d'une voix rauque aux deux autres qui reste impassible les bras croisés.

- Mais qu'est ce que vous lui voulait ? Il fait parti d'un gang ?? Il a fait quelque chose de mal ?? ....

Les trois me regardent en attendant sûrement que je finisse mon lot interminable de questions conne.

- T'as fini ? Dit la rousse approchant à petit pas dans un déhanché à damner un saint.

- C'est ton super copain qu'on cherche, et quand il saura que tu es ici, il viendra te secourir t'en fais pas, tout est déjà prévu et normalement aucun mal ne te sera fait...

- Normalement, répète le blondinet les bras toujours croisés à côté de son patron, comme un petit chien au côté de son maître.

- Pourquoi tu dis ça.. Tho.. Thomas.. ? Dis-je un peu effrayé par son gabarit, parce que malgré tout j'ai quand même peur de lui et ça se comprend..

- Chut ! Taisez vous ! Dit alors le patron en levant le bras

On dirait le signe d'Hitler...

Un bruit sourd de ronronnement de moto se fait entendre à l'extérieur, les deux hommes se précipite vers la porte tandis que la femme se place derrière moi.

- Ne t'en fais pas.. Tu n'auras pas autant mal que lui..

Je la regarde sans comprendre ses paroles et voit ensuite les deux autres sortir une arme

Oh non...

Un objet glacé me touche alors le cou, je sursaute et la main d'Isabelle se pose alors sur mon épaule gauche.

- Tiens toi tranquille... Je ne voudrais pas te faire de mal avant qu'il ne soit là.

Pitié... Pourquoi moi...

- Mais pourquoi... Pourquoi lui, qu'est ce qu'il vous a fait ??

- Tais toi ! Tu le saura bientôt Alexis

- Vous connaissez mon...

Je n'eus pas le temps de finir mon interrogation que la porte s'ouvrit en trombe et qu'un coup de feu retentit.

Pourquoi moi... Pourquoi lui...

Pourquoi... Nous.

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