|| Hugo ||

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Leïla,

Je sais pas si tu te souviens, c'était il y a plutôt longtemps. Tu m'avais fixer droit dans les yeux, tu avais pris ta respiration et tu m'avais dit que tu avais l'impression d'être seule, d'avoir des gens autour de toi mais d'être seule quand même. Moi, je n'avais pas compris, je ne pouvais pas comprendre ce sentiment. Alors, je t'ai demander de m'expliquer, tu as tout simplement hocher la tête et tu m'a dit: "Tu vois j'ai beaucoup d'amis, j'ai des garçon qui s'intéresse à moi, j'ai une gentille famille du moins c'est ce que tout le monde croit et de bonnes notes à l'école. Une vie parfaite dans un monde parfait, pourtant qui est là le soir quand mon père me frappe? Qui voit que petit à petit je tombe dans l'anorexie? Personne. Parce que tu vois les gens sont là quand tout vas bien, quand tu es heureuse mais quand ça ne vas pas les gens ferme les yeux et avance sans toi. Tu voudrais leur supplier de rester à tes côtés mais eux aussi ont leur propre problèmes alors t'es seule, juste toute seule"

Tu pleurait en disant ses mots et je savais que tu les pensais du plus profond de ton être. J'aurai voulu te dire que moi j'était là, mais je n'ai rien dit car je savais que ce serais un mensonge. Je savais déjà à ce moment là que je m'en irai, je savais que je ne serais pas là pour te défendre de ton père, je savais que je ne serais pas là non plus pour te forcer à manger. Pas parce que je ne t'aimais pas loin de là. C'est peut être justement parce que je t'aimais trop. Je t'ai toujours aimé, du moins du plus loin que je me souvienne. Je t'ai protéger pendant de nombreuses années mais toi... Tu m'as détruit. C'est pour cela que je n'ai pas pu t'aider dans tes problèmes car j'avais les miens et les miens étaient là par ta faute. Après que tu m'es confié tout ça. Je suis partit, je suis lâche et je le sais. Je n'avais pas la force ni le courage de te voir te détruire petit à petit. J'avais besoins de guérir car sache que j'ai failli mourir à cause de toi. J'aurai jamais penser qu'on pouvait mourir en aimant trop quelqu'un. Malheureusement c'est possible de mourir de chagrin.

Aujourd'hui c'est pourtant toi qui est dans cette tombe.

Je suis revenu après dix ans d'absence, je pensait que tu aurais refait ta vie et pas que tu serais dans ce triste paradis.

Je crois que je m'en veux de ne pas t'avoir aidé mais je t'en veux encore plus de ne pas t'être battu.

Quand quelqu'un meurt tout le monde dit de lui qu'il était merveilleux, mais tu n'était pas merveilleuses. Je ne dit pas que tu n'avais pas de qualités car tu en avais mais tu avais beaucoup de défauts. Je crois que le problème est que tu n'as jamais su aimer, ton enfance douloureuse ta détruite et à cause de cela tu n'as jamais connu ce merveilleux sentiments qu'est l'amour. Si seulement tu avais bruler cette carapace qui recouvrait ton coeur je suis sur que tu serais à côté de moi en ce moment.

Un jour tu m'as demandé si je pourrais te pardonner. Je pense que je t'ai pardonner aujourd'hui.

Une partie de mon coeur t'appartiendra à jamais mais aujourd'hui c'est un adieu plus qu'un au revoir. Un à jamais plus qu'un à bientôt. Un tu vas me manquer plus qu'un ravie de t'avoir rencontrée. Un merci plus qu'un je t'en pris. Tout simplement un je t'aime plus qu'un oublie.

Hugo.

Sorry [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant