|| Chapitre 3 || Hugo

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J'observe la jeune fille qui est allongé sur mon canapé, elle m'a dit que son nom était Laelynn. Elle est jolie, endormie, un air paisible sur le visage. Je me demande comment est-ce que cela se fait qu'une fille d'environ 25 ans sois à la rue, où sont ses parents? Il est vrai qu'en temps normal, je n'aurai jamais inviter une SDF chez moi, mais elle paraissait tellement terrifiée et elle avais raison de l'être. Soudain on toque à ma porte. Et le nom de "Kate" s'inscrit dans mon esprit, et merde!! Comment va-t-elle réagir quand elle va voir une fille d'à peu près mon âge avec un de mes tee-shirt sur le canapé? Elle n'est pas particulièrement jalouse mais là...

Je vais lui ouvrir,

- Heyy chéri!!

Elle entre et avant que je ne puisse dire un mot, elle pousse un cri. Laelynn se réveille, se demandant où elle est. Je voit les deux femme se dévisager. Je m'attendait à ce que Kate hurle ou me cris dessus mais non, elle se contente de s'assoir sur une chaise la tête entre les mains.

Elle relève son visage et il est baigné de larme, j'ai un pincement au coeur devant cette scène.

- Alors... Tu me trompes? Je... Je sais pas vraiment quoi dire.

- Non. Kate, évidement que je ne te trompe pas! Tu me connais, Laelynn est.... Enfin...

- Je suis SDF, dit-elle de sa voie douce, elle continue. Je suis désolé du dérangement vraiment... Je vais y aller, je ne veux pas créer des problèmes. Encore merci pour tout Hugo et désolé.

Kate se lève, elle sèche ses larmes et nous regarde Laelynn et moi.

- Non, non... C'est moi qui part. J'ai besoin de réfléchir. De toute façon Hugo, on doit parler, il faut que je te dises quelques choses. Rejoins moi demain au café de la gare à 14h.

Puis, elle part sans rien ajouter de plus. Je pousse un long soupir et m'assois. Laelynn s'installe à mes côtés.

- Je suis désolé... Vraiment.

- Ce n'est pas ta faute t'inquiète.

- Je vais partir, ce sera mieux comme ça.

- Non. Restes, je ne vais pas te laisser à la rue.

- Mais.... Je ne peux pas rester ici.

- Si tu trouves un travail, je veux bien t'héberger le temps que tu remontes la pente. Mais il faudra participer.

Des larmes coulent le long de ses joues.

- Je... Je ne sais pas quoi dire.

- Un merci suffira.

- Merci beaucoup. Tu sais, tu es le premier à me tendre la main depuis bien longtemps... Mais avec ta femme?

- Ah... Ce n'est pas ma femme. C'est ma copine. Mais ne t'en fais pas elle comprendra.

- C'est un peu étrange quand même non?

- Un peu. Je lui souris

Elle aussi me souris. J'ignore pourquoi je lui ai proposer mon aide, mais je ressens le besoin d'aider cette fille qui me paraît si mystérieuse.

Sorry [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant