|| Chapitre 18 || Laelynn

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La mère d'Hugo est tellement différente de lui... J'ai peut être eu une mère difficile à vivre mais au moins je savais qu'elle m'aimait alors que je ne suis pas sûre que la mère d'Hugo Chantal l'aime vu sa méchanceté... Hugo ne laisse presque rien paraître mais je sens que revenir ici 10 ans après doit être très dur pour lui. Lorsque Margot a toquer à notre porte j'ai sentit les muscles du corps d'Hugo se tendre.
Il se lève en soupirant et me prend la main.

- On y va? dit-il.

- Okay.

Nous descendons les immense marches en marbre plaqué. Cette maison est incroyable, je n'en ai jamais vu d'aussi grande... La salle de bain est plus grande que l'appartement miteux que nous avions avec ma mère. Pourtant je n'aurais pas aimé vivre ici, pas avec une mère comme Chantal... Je préfère de loin la vie merdique que j'avais à toute cette richesse.

Nous entrons dans l'immense salon, mes mains tremble doucement... Je stresse légèrement car nous allons voir le père d'Hugo et revoir sa mère.
Hugo s'assois et me tire le bras pour que je me place à ses côtés. Ses parents sont déjà installés, un silence glacial résonne dans toute la pièce.
J'observe alors le père d'Hugo et sa ressemblance avec Hugo en est époustouflante. Je me doute que dans sa jeunesse son père devais être un bel homme. En revanche on voit qu'il a pris du poid et son regard est plus terne qu'il devais l'être à l'époque. Sa peau est jaunâtre dû à sa maladie et il paraît fragile. Pourtant lorsqu'il parle sa voix profonde montre qu'il est quelqu'un d'imposant et qui inspire la peur.

- Tu as changés mon fils.

Hugo l'observe ignorant sûrement quoi répondre, il se contente simplement de dire "Oui je sais".

- Qui est cette demoiselle Hugo? dit son père.

- Laelynn ma petite amie.

C'est alors que quelque chose me frappe, je n'ai jamais dit à Hugo mon véritable prénom... Il pense encore que je m'appelle Laelynn. Je suis conne de ne pas lui avoir dit avant quel était mon véritable nom. Hugo déteste le mensonge je devrais le savoir depuis le temps.
La mère d'Hugo prend alors la parole:

- Racontez nous donc votre rencontre.

Sa voix est tellement fausse que j'en ai envie de vomir. Un grand blanc résonne dans la pièce et je sais qu'Hugo ne sais quoi répondre... C'est vrai que dire que j'étais une SDF qu'il a recueillis va plutôt mal passé...

Chantal dit de sa voix aigue:

- J'ai posé la mauvaise question à ce que je vois.

Je décide alors de prendre la parole:

- Hugo et moi nous somme rencontrés il y a maintenant 5 ou 6 mois. Je ne sais pas trop ce qui l'a poussé à venir me parler mais il l'a fait, le courant est vite passé. Très peu de temps après nous emménagions ensemble. J'ai appris il y a peu que j'attendez un enfant. Voilà c'est aussi simple que ça.

Hugo souffle de soulagement à côté de moi. Ce que j'ai dit n'est pas l'exacte vérité mais ce n'est pas non plus du mensonge. Quand je croise le regard de Chantal je sens qu'elle n'en a pas finit, elle s'apprête à ajouter quelque chose mais par chance Margot entre dans la pièce avec l'entrée.
Je voudrais la serrer dans mes bras tellement que je lui suis reconnaissante d'avoir interrompu ce moment gênant.

Une fois les entrées distribuées et Margot repartit Hugo demande à son père des précisions sur sa maladie. Il répond d'un air froid et Chantal finit par jeter son torchon d'un geste brusque en s'en allant de la table l'air furieuse.

Le repas se finit sans rien de nouveau. Nous allons nous coucher. Je vais me changer puis vais me blottir contre Hugo.

- Ça va? me demande-t-il

- Oui, ne t'inquiète pas ça va. C'est surtout pour toi que je m'inquiète... C'est ta famille et... Ils sont horrible.

Il ne répond pas tout de suite se contentant de soupirer...

- Tu veux que je te raconte une histoire? finit-il par dire.

J'hoche la tête.

- Très bien... Alors écoute moi bien chérie parce que je n'aurais jamais cru racontez cela à quiconque crois moi...

" Mon visage se décompose à ce simple message:

"C'est finit. Désolée"

Je le relit des dizaines de fois refusant de l'imprégné dans mon esprit. Au début je ne ressent rien... Je ne réalise pas, c'est alors que la colère me prend. Je balance la totalité de mon armoire par terre. J'hurle:

- Comment peut-elle me faire ça?

- J'ai tout fait pour elle!!! Tout!!!!! ELLE NE PEUT PAS ME QUITTER COMME ÇA!! PAS PAR MESSAGE, PAS APRÈS TOUT CE QU'ON A TRAVERSÉ ENSEMBLE... JE L'AIME... Putin je l'aime....

Ma mère alertée par le bruit ouvre la porte de ma chambre. Elle voit ma commode brisé et ses sourcils se froncent. Cependant elle ne dit rien. Elle s'approche doucement de moi, elle ne ressemble pas à ma mère habituel qui se serait déjà énervé contre moi...

- Que ce passe-t-il Hugo?

- Elle à cassée... Léïla m'a laissée...

- Je t'avais prévenue qu'elle n'étais pas pour toi... Mais tu n'en fais qu'à ta tête, comme d'habitude!!

- Mais je suis amoureux d'elle!!! Tu comprend ça?? Hein tu comprend que je l'aime!! Tu dois être contente, tu l'as jamais aimé... Mais putin j'peux pas vivre loin d'elle...

Elle m'observe et dit:

- Tu vas pourtant devoir apprendre.

Et elle s'en va sans un mot"

- Tu sais quoi bébé?

- Non...

- J'ai appris plus tard que c'était de la faute de mes parents si elle avait cassé. Ils l'avaient menacé... Pourquoi? Parce que Leïla n'étais pas une fille de "bonne famille". Et j'ai compris ce jour là que mes parents ne voudraient jamais mon bonheur, mais le leur.

Une larme s'échappe de mon oeil...

- Et ça a était finit avec Leïla après ça?

- Non... On s'est remis ensemble, on s'aimait. D'autres problème ont tout de même finit par nous séparés. Mais je n'aurais jamais pensé avant cela que mes parents étaient capable d'autant de cruauté.

Il me serre un peu plus fort dans ses bras et il me pose un bisous sur la tempe.

Je sais une chose c'est que je ne dois pas faire confiance aux parents d'Hugo mais surtout qu'ils ne méritent pas un fils tel que lui.

Sorry [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant