Chapitre 8

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Eren :


Quelqu'un est apparu devant nous. Une fille, avec de longs cheveux bruns attachés en queue de cheval, quelques mèches lui retombant sur son visage pâle. Des yeux noisette et encadré par des lunettes carrées qui lui font plutôt bien. Cette personne pourtant enjouée, prénommée Hanji comme la dit Levi à l'instant, ne doit probablement pas être aimée par celui-ci d'après son regard noir perçant. Il me fait un peu peur. Toujours dans ses bras, je sens une force me resserrer vers lui. Il veut me protéger ? Elle est si dangereuse que cela ? :

-Aller Lili, tu sais déjà pourquoi je suis ici. Arrête de t'enfuir et viens avec moi ! Dis Hanji, voulant lui faire comprendre qu'il n'avait aucun autre choix.

-N'y pense même pas binoclarde. Répondit-il.

Ses bras me serrant de plus en plus fort pourraient me faire manquer d'air s'il continue ainsi. Je suis peut-être grand, mais je ne crois pas que mes os tiendront encore longtemps. La force que possède Levi est bien plus dangereuse que nous pourrions le croire au premier coup d'oeil. Je tapote délicatement son dos et essaie du mieux que je peux de le repousser pour reprendre enfin mon oxygène. En comprenant que je ne peux plus respirer, Levi enlève rapidement sa pression autour de ma taille, qui me permet de ressentir de nouveau l'air toucher mes poumons. Son regard noir de colère est redevenu calme et serein à ce contact. Mes mains sur son tors et moi encore sur lui les jambes autour de sa taille je respire doucement et le regarde fixement il fait de même, en n'oubliant pendant un instant que nous sommes tout sauf seul:

-Hé ! Les amoureux ! Je suis toujours là, je vous signale ! cria-t-elle.

-Ferme-la, binoclarde. Tu ne vois pas que tu déranges ? Dit Levi en retournant sa tête dans sa direction pour ensuite détourner son attention vers moi un poil énervé.

D'après le visage très peut enjoué de Hanji, elle n'en peut plus. Elle s'approche d'un pas décider en notre direction et pointe une épée vers mon dos. Elle est vraiment folle, celle-là !

-Tch, bordel ! Que crois-tu faire ? cria le noiraud, en colère. Tu m'énerves ! Pourquoi viens-tu me chercher quand tu sais exactement que je ne viendrais pas avec toi !

-Levi, c'est important. Tu sais que je ne lui ferais rien à... euh c'est quoi ton nom petit ? Me demande-t-elle.

-Eren, mais on m'appelle...mourf !

Une main vient se réfugier sur ma bouche pour y bloquer le passage. Levi se leva tout en la fixant, toujours autant énerver, mais il se calme et me dit:

-Oï, gamin! C'est seulement moi qui peux t'appeler ainsi. Désoler, mais maintenant je dois y aller. Parce que la binoclarde est venue me chercher et d'après elle, c'est d'une grande importance que ma présence soit valider. Tout en disant cela, il prit mes mains et chuchota à mon oreille: "Je t'invite au bal qui se passera dans trois jours. Retrouvons-nous et dansons ensemble d'accord, Cendrillon"

Il m'embrassa une dernière fois et se retourna pour faire face à la fille. Alors je ne le révérai pas demain ? Il rejoignit sa jument et commença à la monter, Hanji fait de même:

-Attend, Levi ! Alors ta présence sera absente demain en ces lieux ? Lui demandai-je, attrister.

-Oui, j'en suis navré. Dans deux jours, le soir même, nos lèvres seront réunies de nouveau. Je te le promets !

D'un léger coup au ventre de l'animal, il décampa avec une vitesse fulgurante. Ses cheveux au vent et ses yeux déviant de ma direction. Ils ont maintenant disparu au loin vers le village, à mon plus grand désespoir. Le chemin fut long et bref, mais maintenant tout près d'être arrivé à l'entrée de la maison de mon enfance. Quelques larmes commencent à flatter mes pommettes devenues rouges. Je repense à notre baiser, il était doux et sucré. Mon tout premier, avec un garçon en plus de cela. Que dirait mon père s'il était toujours là ?

J'indique à Destin de ralentir et mes larmes n'en peuvent plus, je craque. Nous pourrions penser qu'il pleut tellement je pleure de souffrance. De redevenir seul, la solitude est la plus grande des tortures. Le lendemain arriva, et vers l'aube, mon corps est déjà prêt à travailler. Demain, est le grand jour. Les robes prêtent à être mises, sont en parfait état. Les sourires et les cris de joie s'entremêlent dans la maison. Moi, portant habituellement toujours un sourire au visage, aujourd'hui je n'en ai point un. Mais un sentiment aussi énorme que la joie m'empare, la détermination. Mes travaux d'aujourd'hui se terminent sans trop de difficultés, voire même avec amusement. Car je vais revoir l'homme que j'aime demain soir au bal, même si je ne l'ai vue qu'hier. Étant dans le jardin, je déracine les mauvaises herbes qui grandies sur cette terre peuplée de salade, citrouille, oignon et d'autre légume agripper d'un goût plus que délicieux. Les animaux se promenant dans la cour, me font relâcher quelques rires. Des craquements de pierre résonnent derrière mon dos. La veuve me regarde les yeux remplis de jalousie et de rage. Comment est-ce que je le sais ? Je reconnais ce regard, depuis le temps que j'occupe cette demeure avec eu, je connais leur regard et leurs significations. Je n'ai plus besoin de parler pour comprendre, mais malheureusement, ce n'est pas seulement cela qui blesse:

-Eren ? As-tu terminé ce que je t'ai demandé ? Demande la dame, un sourcil relevé et les yeux descendus vers moi.

-Oui belle-mère, il me reste seulement ceci.

-Ne m'appelle plus ainsi, chenapan ! Je déteste ce nom, tu m'as manqué de respect du devras en payer les conséquences ! Elle se retourne et avant d'engager le pas: tu devras laver les escaliers du sous-sol jusqu'au grenier, tu laveras les chaussures que nous allons porter au bal et tu laveras les animaux de calèche.

-M-mais cela compte plusieurs heures de travail en plus ! Ils y a plus d'une centaine d'escaliers. Puis, sans vouloir vous manquer de respect, les animaux de calèche comme vous dite sont en réalité des chevaux.

Rouge de colère, son regard se retourne vers moi et me fait face. Sans dire un mot, elle partit à l'intérieur. Je l'ai mise en colère ? Puis tant pis, je ferai avec plus tard. C'est après des heures et des heures de travail achevé que je sens mes muscles sur le point de laisser tomber. Mon repas qui consiste encore à du reste de ces horribles personnes, ne m'aide pas. Ne voulant pas manger je décide de retourner au grenier et de penser à ce lendemain possiblement beau, mais pourtant si loin. Je m'endors en rêvassant à tout cela et en espérant que tout se passera bien.



Delilha.

Cendrillon [Riren] [Terminer]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant