Chapitre 9

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Le lendemain arriva plus rapidement que prévu. Mes yeux encore brouillés du sommeil lourd que j'ai eus cette nuit réussissent à s'ouvrir doucement avec de petits battements de cils. Des hurlements de cloche vinrent à moi et n'en pouvant plus je me levai rapidement pour descendre le plus rapidement possible. Une journée qui devait se passer tranquillement commence par un réveil plus que brutal.

Habillé et réveillé convenablement, j'arrive dans la cuisine du sous-sol pour commencer à préparer le petit déjeuner. Un sourire vint sur mon visage à la seule penser du bal de ce soir, j'ai hâte d'y être. Maintenant le déjeuner servi, je commence mes corvées. Comme chaque jour les mêmes travaux reviennent. Lessive, vaisselle, nettoyage de la maison et ainsi de suite. Mais même si ces tâches ne m'animent pas de joie, le simple fait de penser à Levi me rend tout de suite heureux comme jamais. Le double de mes corvées fini, mon aide est maintenant demandée. Jean m'attend dans le milieu de la pièce, qui est sa chambre. Il se tourne vers moi et accepte que je pénètre la chambre. Il se retourne vers le miroir devant lui et je commence à lui faire enfiler son ensemble noir des plus chics. Puis bientôt tout habillé, l'heure de partir arrive à grande enjambé. Qu'allai-je porter ? La dame n'allait sûrement pas m'acheter un ensemble en si peu de temps. Puis, une idée vînt à moi:

-Pourquoi ne pourrais-je pas en créer un moi-même ? Dis-je d'une petite voix.

-Cas tu dis ? Me demande Jean tout en se retournant vers moi.

-R-rien!

Le veston mis, le pantalon aussi et les chaussures de même, font un ensemble incroyable au porteur. Malheureusement, celui-ci n'est en aucun cas incroyable:

-Voilà ! Terminer. Lui dis-je épuiser.

-Mmh, ça me va comme un gant ! Bien entendu, ces vêtements ne seraient pas d'une valeur inestimable si je ne les portais pas. Me dit-il avec un sourire sournois.

Pourtant il ne sait pas qu'ils ne sont pas d'une très grande valeur. Bref, peut importe ! laissons-le divaguer dans ses rêves. Après une après-midi très chargée, l'heure de partir est enfin arrivée. Mon ensemble fini, je le regarde heureux et fier du travail accompli. Je l'enfile avec fierté et élégance. Le veston est d'une blancheur immaculée, le pantalon aussi et les chaussures aussi. Il n'y a pas grand-chose à dire seulement que je suis heureux et qu'il est magnifique. Si seulement mes parents pouvaient me voir. Une petite perle vient effleurer ma joue. Je l'essuie et me regarde dans un miroir tout en me répètent:

-Aller Eren, reste fort quoi qu'il advienne!

Je partis vers les escaliers. Puis vint l'entrée. Ma belle-mère, mon frère et ma soeur me regardent avec stupéfaction dans le regard, mais de la colère et de la jalousie dans l'âme:

-Eren ? Que fais-tu? Demande la femme perplexe.

-Bien, je viens au bal avec vous.

Des rires se font entendre dans l'ensemble de la pièce. Ces personnes aussi cruelles qu'impitoyables se rapprochent dangereusement de moi. Que dois-je faire ? Rester fort !

-Pense-tu réellement venir avec nous ? Mais regarde-toi ! Tes vêtements tombent en lambeau.

Un déchirement, venant de mon épaule, arriva à mes oreilles. D'autres un peu partout sur mes habits. Je n'en crois pas mes yeux, ils viennent de tout détruire mon travail, mon espoir, mon rêve. Maintenant en morceau, ils étaient devenus de vieux vêtements qu'on ne peut plus porter:

-Pourquoi tant de cruauté? Dis-je au bord des larmes.

Elle me regard de ses yeux sournois et me répond:

-Car la vie est ainsi Eren et maintenant ses toi qui en paye le prix.

Je ne comprends pas tout à fait le sens de ses mots. Je ne bouge pas, les yeux grands ouverts et la bouche, elle aussi ouverte. Je les regarde partir sans un mot. La porte maintenant fermé, mes jambes commencent à courir vers la porte arrière. Je cours, je cours, je ne peux faire autre chose de toute manière. Arriver au ruisseau après seulement quelques minutes, je le contemple de toute sa splendeur, mais malheureusement plu avec les mêmes yeux que la toute première fois. Mes larmes coulent, ne s'arrêtant plus. Je me mets à genoux désespérer et remplis de tristesse. Puis une petite main vint se déposer sur mon épaule. Je me retourne interloquée par ce geste, et je pus voir un vieil homme. Habillé seulement d'une chemise blanche, d'un pantalon brun et vert moisi et d'un long chaperon noir, tous trouer. Il me regarde de ses yeux d'un bleu profond, ses cheveux blancs sont plutôt courts:

-Pourquoi pleurez-vous jeune homme ? Me demande le vieil homme.

-Ce n'est rien, vraiment.

-Ah bon ? Ce n'est rien ? Qu'est-ce que de l'eau, arf ! Ce n'est rien ! Mais un peu de bonté et de courage, et tout peu changent. Me dit-il avec un sourire aux lèvres.

-Qui êtes-vous?

-Quelle est cette question ridicule ? Je suis bien entendu ta fée marraine ou plutôt ton ange gardien, non ?

-Haha, mais les fées et les anges n'existe pas ! Dis-je sanglotant encore.

-Qu'en sais-tu, petit ?

Puis il sortit une baguette, qui était dans sa poche de pantalon, puis commença à résister des paroles que je ne peux comprendre. Une lumière envahit la forêt, pour ensuite ne pas retrouver le vieil homme, mais un jeune beau garçon. Son visage pâle et enfantin est resplendissant. Ses cheveux courts d'un blond or couronne son crâne. Ses yeux, toujours d'un bleu profond, me fait rappeler la mer:

-Alors ? Me crois-tu maintenant ?

Mes yeux écarquillés et ma bouche ouverte, je contemple le jeune garçon qui était, il y a peu, vieux et tremblotant:

-Mon cher enfant, allons te préparer à ce bal.



Delilha.

Cendrillon [Riren] [Terminer]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant