Poème 2

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Il combat sans cesse. Les épées en mains. Symboles mortels. Ils dessinent dans l'air des arabesques ponctuées de sang. Une fois les stylos remplis d'encres, on peut dessiner la MORT. Chacun a une arme. Elle peut tuer ou faire vivre. Elle est un espoir qui s'éteint, rougissant de honte et de sang. On l'abhorre et on l'adore. Elle est symbole de puissance et de lâcheté. L'arme est la vie que le temps use pour tuer le futur. Une voix sort de l'arme: «Souviens toi». Et à chaque seconde l'arme risque de se briser: «Remember». Pleins d'exaltation, dans le stade temporel, chacun retient son souffle. L'arme se brise en silence «Esto memorem». Le combat continue sans se soucier de ce pion. Je suis mort. Tu es mort. Il est mort. Tout est fini. Sauf ce combat.

Recueil de poèmes en vracOù les histoires vivent. Découvrez maintenant