Ah, qu' est ce que c'était bien de se sentir enfin loin, loin de ses parents qui allaient bientôt l'achever ! Moi, Gwendal ne pouvais plus vivre cet enfer continu. J' étais donc parti un soir ou mes parents étaient allés voir le nouveau gang du coin de la rue.
Je ne pouvais tout de même empêcher mes larmes de couler depuis onze jours.
Onze jours que la police était à mes trousses, ne voulant même pas essayer de comprendre mon acte irréparable.
Vingt jours que mes parents avaient commencé à me battre depuis la mort de ma sœur, Iseult. Leur fille chérie, qu'ils chouchoutaient et qui me rendait jaloux mais je ne pouvais m'empêcher moi aussi de l'aimer. Je ne l'aurais jamais, au grand jamais, tué.
Mais tout le monde à part mon grand père et Lisa me soupçonnait. Tremblant de la tête aux pieds, je me couchai dans le couloir souterrain étroit qu'avait aménagé ma meilleure amie pour moi. J' étais quand même soucieux de voir Lisa à coté de moi. Je ne pensais pas qu'elle risquerait sa vie elle aussi quand elle me l' avait proposé et qu'elle ne céderait même pas à l'argent qu'avaient promis le FBI.
Quarante cinq milles dollars qu'ils avaient promis ! Je savais que se n'était pas mes parents qui avaient demandé à me retrouver, c'était ma tante.
Cette diabolique femme qui voulait ma mort non pas parce qu'elle me soupçonnait elle aussi, mais parce que c'était elle qui avait tué Iseult et je l'avait vu faire cet acte terrifiant du haut de mes treize ans, trop horrifié pour faire quoi que ce soit. Depuis, elle me recherchait pour que personne ne puisse l'accuser. Je m'endormi, roulé en boule dans le coin le plus sombre du couloir, avec mes idées noires dans la tête.
Quand je me réveilla, je sentis une petite langue râpeuse mais tout de même chaleureuse me lécher la joue. Je découvris un petit chat noir, marron, blanc et gris qui me regardait avec un drôle d'air. Je me redressa, mais le chat s'enfuit.
Je lui dit d'une toute petite voix:
- Reviens ! J'attendit.
Le chat apparu dans l'embrasure.
Il avança tout doucement puis, voyant que je ne bougeais pas, se lova dans mes bras. Ainsi commença mon amitié pour les animaux mais surtout pour Maïa, celle qui, à partir de ce moment m'offra toute la chaleur que je désirait dans mon cœur.
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Bon voila pour la petite histoire mes doigts ont écrit sans trop que je ne réfléchisse. Dites moi si ca vous a plu dans les commentaires et n'hésitez pas à me dire quoi modifier svp :)
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Lui, Elle, Eux et Moi
ParanormalDu haut de mes douze ans et demi, la vue de ma sœur, morte, le sang zigzaguant parmi les lattes du plancher, me traumatise à tout jamais. Le monde à mes trousses pour un crime que je n'ai pas commis. Willy. Gabrielle. Le deuil d'Iseult, ma sœur ad...