Après s'être détachés, Willy et moi avons pris la voiture de la police assez discrètement pour qu'ils ne nous entendent pas. Au bout d'un quart d'heure assis sans rien dire, Willy, c'est comme ça qu'il s'appelle, a brisé le silence et a dit:
- J'ai acheté deux billets pour aller en France. J'espère que tu es content. J'ai dépensé tout mon argent mais tu sait aussi bien que moi que je m'en fiche. Nous serons hébergé par des bonnes sœurs.
- C'est super ! mais es tu sûr que la foule ne va pas nous reconnaître ? Parce que là tout le monde est au courant de ma fuite tu sais. dis je . En pensant à ça mon ventre se serra.
Après quelques minutes, il dit :
- De toute façon nous n'avons pas le choix. Où que nous irons ils nous reconnaîtrons sûrement. Mais j'ai prévu quelque chose me dit il malicieusement en coupant le contact.
- Qu'est ce que tu as prévu ? Demandai je
-Tu sais quand je t'ai dis que je viendrai te voir, quand tu étais dans la grotte, et bien pour ne pas me faire repérer, j'ai utilisé un loupioton. Sais tu ce qu'est un loupioton ? Me demanda Willy, sachant déjà d'avance que je ne trouverai pas.
- Non répondis je en secouant ma tête.
- Eh bien, tu vas avoir du mal à le croire, mais quand je te racontais des histoires fantastiques à ta sœur et à toi quand vous aviez quatre ans, eh bien ce que je vous disiez était vrai. Ecoute attentivement d'accord ? C'est une sorte de boisson parfumée à la cacahouète qui te fait, pendant maximum deux heures, prendre l'apparence de n'importe quoi ou même de n'importe qui . . . La potion a été fabriqué par ton arrière arrière arrière grand père qui était un sorcier.
-Ca va Willy, tu te sens bien ? Demandai je, ne croyant pas à ses bêtises et ne voulant surtout pas qu'il devienne fou, et en ces jours ci en plus !
-Ne t'inquiète pas Gwendal, je vais très bien. Tu ne crois pas en ce que je t'ai dit, pas vrai ?
- Non répondis je, pensant qu'après il dirai "poisson d'avril !".
Mais ce n'était pas le cas, et nous étions en Octobre.
Il dit seulement:
-Suis moi .
-Je le suivis donc, curieux mais pas du tout peureux car je savais que je pouvais lui faire confiance même si pour l'instant je ne le croyais pas du tout.
-Il nous conduit jusque dans un bois. J'ai alors pensé qu'il m'avait peut être emmené là pour prendre l'air et me parler mais au lieu de commençer la conversation, il sortit de sa poche un petit flacon.
Je n'eu pas le temps de l'observer d'avantage que Willy avait déjà ouvert le flacon et et bu une petite gorgée.
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Lui, Elle, Eux et Moi
ParanormalDu haut de mes douze ans et demi, la vue de ma sœur, morte, le sang zigzaguant parmi les lattes du plancher, me traumatise à tout jamais. Le monde à mes trousses pour un crime que je n'ai pas commis. Willy. Gabrielle. Le deuil d'Iseult, ma sœur ad...