LE BIENFAITEUR

CHAPITRE 1

LE BIENFAITEUR

AUTEUR : BORIS BANKOLE

CHAPITRE : 1

ABIOLA BABATOUNDE
Je suis l'ami inséparable d'AYO OWOLABI.
Vu que les revenus de mes activités n'étaient pas aussi grands comme je le désirais alors j'ai du fait rituel d'argent et je me suis fait de la richesse en abondance.

Mais le grand problème est que chaque trois ans, je dois sacrifier une personne proche à moi et aussi couché tous les jours avec de nouvelles filles. C'est d'ailleurs en le faisant que ma richesse va s'augmenter d'après ce que le féticheur m'a dit.

Tout s'était bien passé et puis au bout d'un mois le nombre de mes clients se sont multipliés et l'argent à trouver refuge chez moi. Je respecte les consignes du féticheur en couchant avec au moins deux différentes filles par jour. Ceci me permettait de récupérer tous les bienfaits de leur vie de façon spirituelle.

AYO OWOLABI
J'ai débuté mon commerce petit à petit comme tout débutant des activités commerciales.
Mais rien ne marchait pour moi. Les clients étaient très peu et ils achetaient les marchandises à crédit sans pouvoir être capable de payer dans les délais qu'ils annoncent lors des achats.
Ceci avait plongé mon établissement dans une crise économique si bien que des fois, difficilement, j'arrivais à réunir dix miles Naira Nigérian par semaine.
Chaque jour, mon visage est rempli de tristesse, mais comme je suis un sage et tout ce qui se passe dans la vie d'un sage est pris comme une œuvre provenant de Dieu le tout-puissant.

Ayant vu que ma situation économique s'aggravais du jour au lendemain et ne pouvant plus supporter cet état de pauvreté, j'avais décidé alors d'aller faire un prêt dans une banque afin de pouvoir améliorer mon activité commerciale.

Alors j'ai été à Diamond Banque de Lagos et puis les agents de cette structure mon octroyés un prêt d'un million de Naira. J'ai recommencé mes activités avec cette somme et j'avoue qu'au début tout était agréable jusqu'à ce que j'ai eu à rembourser la moitié du prêt effectué.

Les jours passaient et puis nous étions au quatrième mois après mon prêt quand tout a encore bouleversé et s'était plus aggravé qu'auparavant malgré que je fais des dons et d'aumônes.
Ma petite sœur CHIKEMI et sa meilleure amie d'enfance NIKE étaient tous deux à ma charge car elle, ces parents étaient des personnes du derniers âges et n'avaient pas assez de moyens pour s'occuper d'elle. Alors par ma générosité et entend que chrétien fervent, j'ai décidé à ce qu'elle reste chez moi.
C'était dans cette crise que mes deux jeunes sœurs ont été renvoyé de l'université faute aux moyens financiers pour le payement de leur contribution.

Un lundi matin, j'ai pris la ferme décision d'aller voir mon ami ABIOLA BABATOUNDE pour lui faire part de ma situation actuelle afin qu'il puisse me prêter un peu d'argent pour régler le reste de mes échéances bancaires.
Ce jour-là, je n'avais que 10.500 Naira dans ma poche.
Après mon bain matinal et une fois m'avoir habillé, j'ai été au salon pour dire bonne journée à mes deux jeunes sœurs et prendre la direction de la société d'ABIOLA.

Arriver au salon, mes deux sœurs sont venues me voir.

- Coucou les filles comment vous allez ?

- Ça ne va pas grand-frère ?

- Je fait aussi le constat à travers vos visages.

Car vous avez tous deux le visage attristé.
Dites moi sincèrement le pourquoi vous n'êtes pas contente ?