CHAPITRE 2

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LE BIENFAITEUR

AUTEUR: BORIS BANKOLE

CHAPITRE: 2

AYO OWOLABI
Le jour suivant, c'était un samedi matin.
Il était 10H à la montre murale du salon. Nous étions en train de suivre la télévision mes deux jeunes sœurs NIKE et CHIKEMI, quand tout à coup NIKE m'interpella.
- Coucou grand frère, veillez diminué le volume du poste téléviseur. J'ai à vous dire.

- D'accord sœurette, je suis à ton écoute !

- J'aimerais savoir pourquoi vous êtes si généreux comme ça ?

- Jeune sœur, tu sais quoi la générosité n'est pas quelque chose de banale ni facile.
Elle est naturelle et c'est Dieu qui en donne cette faculté à nous les Hommes.
Je te ferai comprendre ceci.
Au fait '' avant la mort de ma génitrice, elle m'a toujours conseillée d'être généreux envers mon alentour.''

Pour finir, être généreux se paie et puis les récoltes de la générosité sont énormes.
Je nous exhorte donc à toujours faire preuve de générosité envers nos proches.
Car si nous avons la capacité adéquate pour le faire et qu'on ne le fasse pas. Cela énerve Dieu chez qui on a reçu cette grâce.

- D'accord frère, je vous ai bien comprise. Infiniment merci pour les précisons et conseils.

- Je t'en prie ma sœur.
Je tiens à vous rassurer que je ferai de mon possible pour payer le reste de votre scolarité.
Car votre avenir radieux m'est important.
Une fois finir de m'exprimer, ma jeune sœur CHIKEMI prends la parole en ces termes ;
- Grand frère, je te remercie beaucoup pour tout tes soutiens depuis deux ans surtout à propos de mes études.
Mon amie NIKE et moi ferons ta fierté.

Après les mots de remerciement des deux sœurs, nous avons eu à mettre quelques choses sous les dents.
Une fois, finir de manger, chacun a pris la direction de sa chambre.

ABIOLA BABATOUNDE
J'étais dans mon bureau ce lundi matin quand j'ai reçu l'appel de ma secrétaire me faisant comprendre que j'ai un étranger qui désire me voir.
J'ai ordonné à cette dernière de faire entrer cette personne.
J'étais surpris de voir mon meilleur ami AYO OWOLABI ce début de semaine m'avertir d'avance.

Une fois qu'il a mis pieds dans mon bureau, on s'était salué avec toute politesse comme d'habitude quand on se voit lui et moi.

- Salut ABIOLA BABATOUNDE disait AYO.

- Coucou frangin, et la famille ?

- Je vais pas mal. Je suis ici, parce que tes jeunes sœurs ont été renvoyées de l'université pour la contribution, et tu sais bien que je ne pèse pas bien financièrement à l'instant T.

- Je t'ai compris, mais dit moi, tu as une autre sœur à part CHIKEMI ?

- Non au fait, son amie d'enfance NIKE aussi vit avec moi, ce sont les deux qui sont dans le même cas.
- Je vois à présent. C'est combien cette somme même ?
- C'est 84.000Naira.
En plus ta promesse pour mes échéances bancaires, je n'ai plus des nouvelles.
- Mon chère, tu sais que ce que je commercialise n'est pas consommable .
Il va falloir que tu patientes un peu.

- Je t'ai compris, Dieu pourvoira.
Mais en ce qui concerne mes échéances restantes que je dois rembourser à la banque, j'aurais voulu que tu m'accompagnes ainsi, tu feras mon avaliseur.

- Je te le répète, AYO patiente toi le temps de me permettre de vendre quelques-unes des voitures.
Je tiendrai à ma promesse, car nous sommes de vrais amis.
Alors à l'aise frangin !

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